L’infographie est-t-elle le nouveau Saint Graal ?

Texte et image, combinés dans un moyen de communication sexy et rapide : la montée en puissance de l’infographie ne fera pas l’économie d’une analyse SWOT mais aussi de quelques exemples parlants.

Strength : concis, c’est exquis

À l’ère où sévit l’infobesitas, l’infographie propose un format alternatif épuré : pas un long article mais un contenu condensé dans une forme concise, fermée et surtout attractive. Du texte et des images dans une nouvelle mise en scène, pour informer et divertir le lecteur. Quel lecteur ? Par excellence le  numérique, même si l’infographie a également le vent en poupe dans la presse écrite. 

Weakness : ce n’est pas un passe-partout

L’infographie n’est pas un but en soi mais un moyen. Ce n’est pas un passe-partout. L’infographie faible est celle qui n’est utilisée que pour rendre un sujet sexy. 

Opportunity : la forme est la norme

En prenant une forme étonnante, l’infographie peut se distinguer. C’est l’outil rédactionnel par excellence, où la forme, le design doit sauter aux yeux. Pas de tristounets diagrammes en tartes ou en bâtonnets. Mais une visualisation originale du message, avec des schémas, des icônes, des logos, des dessins et une typographie frappante. 

Threat : trop, c’est trop

L’infographie donne les meilleurs résultats avec un sujet « riche ». Qui ne doit pas nécessairement être un sujet actuel. Un exemple ? Le sujet qu’Headline Publishing a réalisé en guise de test pour un de ses clients Electrabel. La « Sécurité » est un fil rouge dans la communication au personnel d’Electrabel. L’infographie vise à attirer à nouveau l’attention du groupe cible sur le sujet, de manière attractive. Bourrer l’infographie de toutes sortes de données et de statistiques est voué à l’échec. Elle doit être informative, divertissante et étonnante, plutôt qu’insistante et encombrée de couleurs et de caractères.