En cette année 2018, la confiance s’avère essentielle lorsque les annonceurs sélectionnent leurs médias. Elle fait en sorte que les magazines redeviennent ‘the talk of the town’. La meilleure preuve : après Uber et Airbnb, Facebook aussi y va désormais de son propre magazine…
Mille et une fois, les gourous digitaux ont annoncé la mort des magazines, mais jusqu’ici sans trop de succès. Mieux encore, les rapports sur l’efficacité des magazines ne cessent de paraître, qu’il s’agisse de titres tous publics ou de magazines édités par les annonceurs mêmes.
Il ressort ainsi d’une récente étude d’Ofcom <link naar https://www.ofcom.org.uk/research-and-data/multi-sector-research/cmr/cmr-2018/report> que les magazines jouissent de la plus grande confiance en tant que source d’information. 80 % des répondants leur font confiance, plus que n’enregistre par exemple la télévision et bien plus que les médias sociaux, qui traînent en queue de peloton.
En ces temps de ‘fake news’ et de fraude publicitaire, la confiance est sans nul doute une de ces dimensions qui ne cesseront de gagner en importance dans les années à venir. Il est tout de même frappant de constater que les valeurs sûres refont alors surface…
Il se pourrait bien que la meilleure preuve de l’efficacité des magazines soit livrée par les marques digitales mêmes. Après entre autres Uber (avec Momentum) et Airbnb (Airbnbmag), même Facebook a récemment lancé un magazine imprimé, Grow, qualifié de ‘thought leadership platform braquant les projecteurs sur les gens, les entreprises et les tendances qui combattent le statut quo’. Il s’agit là en effet d’un titre destiné aux professionnels en contact avec Facebook, et non aux utilisateurs.
D’autres atouts, comme le fait de dégager une image de qualité et de luxe, sont aujourd’hui suffisamment connus. Avec les éléments susmentionnés, ils forment un cocktail idéal pour tout annonceur qui hésite. Tout semble indiquer que le print entame un renouveau, un retour sur une scène qu’il n’a jamais quittée…