1 minute d'images = 1,8 million de mots ...

Sunday, August 2, 2015
Author

Peter Ponnet

Redacteur - All About Content

On connaît l’adage : une image – animée – en dit plus qu’un long discours. Un propos toujours d’actualité dans notre monde numérique, surtout lorsqu’il s’agit de « Content Marketing ».

Le « Content Marketing » se propose de présenter un contenu de manière pertinente, didactique et crédible à travers des histoires séduisantes, des images sensationnelles et des vidéos interpellantes. Et là, notre monde numérique est évidemment une plate-forme intéressante. Comscore, une référence en matière de techno-logie Internet qui analyse le comporte-ment en matière de numérique, a découvert que le nombre de ceux qui regardaient des vidéos en ligne de par le monde avait augmenté de 5% en 2012 par rapport à l’année précédente. De même, une étude menée pour Adobe, principal développeur de logiciels dans le secteur graphique, a révélé que, la même année, la consultation de contenus vidéo sur des plates-formes mobiles a carrément grimpé de 300%.

1 minute d’images = 1,8 million de mots

À l’évidence, l’esprit humain préfère les informations visuelles. Une étude récente (lvbnetworks.nl) indique que, trois jours après avoir regardé une vidéo, plus de la moitié des spectateurs (58%) savent encore de quoi il y était question. Pour un texte, ils ne sont plus que 10%. Les autres ont tout simplement oublié l’avoir parcouru et, s’ils s’en souviennent, n’ont plus la moindre idée de ce qu’ils ont lu.

James L. McQuivey, du bureau d’étude Forrester, l’avait constaté dès 2009 : l’impact d’une minute de vidéo était égal à 1,8 million de mots…

Le Britannique Invodo, producteur de vidéos online, a découvert qu’après avoir visionné des vidéos sur des produits, 52% des consommateurs faisaient davantage confiance à ces mêmes produits. La probabilité d’achat après avoir vu une vidéo est même 174% plus élevée !

des images percutantes de situations qui leur sont familières et des témoignages poignants de gens de leur âge.

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Avantage supplémentaire de la vidéo – et non négligeable : les films circulent facilement sur le Net, précisément parce que les moteurs de recherche donnent la priorité aux images. Et il est plus amusant de regarder une vidéo que de faire défiler un texte à l’écran. De plus, les vidéos se partagent aisément sur les réseaux sociaux et le message qu’elles véhiculent se met rapidement à mener une vie virtuelle.

Le phénomène s’explique sans doute par le fait que la vidéo réussit beaucoup mieux que le texte à faire passer aussi des émotions. L’étude d’Adobe, déjà citée, en arrive à la conclusion que les utilisateurs de Facebook ont deux fois plus tendance à commenter, partager ou « liker » du contenu vidéo que tout autre type de contenu. Des réseaux sociaux visuels comme Tumblr, Pinterest, Instagram et Vine, au départ peu développés en Belgique, ont rapidement pris de l’envergure en 2013, tandis que le classique YouTube n’a cessé de croître.

Le contenu multimédia a la cote

Rien d’étonnant, dès lors, que des vidéos apparaissent de plus en plus sur les sites web, dans les magazines numériques ou les mailings électro-niques. De nombreuses études ont confirmé leur impact. Le bureau américain de marketing online aimClear, spécialisé en optimisation du référencement (SEO), a découvert que les internautes restaient en moyenne dix fois plus longtemps sur les sites Internet avec vidéo et que, dans les moteurs de recherche, ils cliquaient plus souvent (+ 41%) sur les sites avec contenu vidéo.

Plus près de chez nous, une enquête menée l’an dernier auprès des lecteurs du magazine électronique de Citroën l’a confirmé : le contenu multimédia et l’approche interactive sont visiblement appréciés.

« Plusieurs clients de notre portefeuille sont convaincus depuis quelque temps déjà qu’ils apportent une dimension supplémentaire à leur publication numérique en l’agrémentant de récits et reportages vidéo. Et, petit plus sympa, pas besoin de budgets colossaux, car nous réalisons la plupart de ces vidéos en interne. La qualité reste, bien sûr, une nécessité absolue. Si le son est mauvais, les images floues et le montage maladroit, les internautes cliqueront vite sur le ‘stop’. Dans le même temps, l’expérience nous apprend – et les mesures du ROI le confirment – que l’effet et l’influence sont garantis », explique Karin Vanhoof, editorial manager d’All About Content. « Une de nos premières vidéos peut être visionnée sur un site web consacré à la justice pour les jeunes. Un site que nous avons réalisé à la demande de l’ordre flamand des avocats.
Sur www.advocaatindeschool.be, ces professionnels du droit se proposent de familiariser les jeunes avec une série de notions de justice de base. Le grand défi : comment rendre plus digestes d’austères textes de loi et, surtout, comment s’adresser à des jeunes sans prendre un ton doctoral ? La réponse est simple : avec des images percutantes de situations qui leur sont familières et des témoignages poignants de gens de leur âge. »

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