Un point crucial pour l’élaboration d’une bonne stratégie de content marketing est la définition de sa cible. À ce niveau, des termes qui tiennent le haut du pavé (parce qu’ils sont connus de tout le monde) sont B2C, B2B, B2E et apparentés. Vous adressez-vous au consommateur, à un public d’affaires ou à vos collaborateurs ? Cela déterminera fortement tant le ton et la forme que le contenu et le canal.
Pas de notre époque?
Ou alors, cette façon de penser est-elle dépassée ? Dans un monde numérique, on ne contrôle pas son contenu. Celui-ci est vu par qui veut le voir. Ce qu’on raconte en interne, est également capté en externe. Mieux encore, bon nombre d’entreprises tentent – fort justement – d’encourager leurs collaborateurs à partager les récits internes. La distinction entre B2B et B2C est, elle aussi, dépassée. On part en effet du principe qu’un homme ou une femme d’affaires n’est pas un consommateur et n’est pas confronté à des contenus en sa qualité de consommateur.
En outre, dans beaucoup de sociétés les secteurs B2B et B2C se rejoignent. Certains services offerts à un groupe sont désormais aussi proposés à l’autre.
le temps d’un nouveau terme?
Conclusion : il n’est plus approprié d’y aller de différents récits. Veillez à créer un récit homogène que vous narrez de façon cohérente à toutes vos cibles. Il va de soi que, ce faisant, vous êtes libre d’apporter certains accents en fonction de la cible.
Peut-être ne serait-ce pas une mauvaise idée de remplacer B2C, B2B, B2E, B2G et les autres par un seul terme : B2E, business-to-everyone. Il ne s’agit d’ailleurs pas uniquement de content marketing ou de communication dans un sens plus large. L’intégration des approches front-office et back-office est également cruciale dans cette optique. En cette année 2022, c’est la seule façon pour continuer à satisfaire les attentes d’un public exigeant cherchant à vivre une expérience harmonieuse tout au long de sa customer journey…