« C’est une métrique dont peu de gens tiennent compte. Non pas parce que les content marketers ne l’incluent pas en tant que paramètre, mais parce que c’en est un qu’on ne mesure presque jamais. Je parle de la fréquence de publication de contenus, surtout sur les médias sociaux. Si elle n’est jamais mesurée, c’est parce qu’elle est souvent coulée dans des guidelines. « Nous postons 3 fois par semaine. » Quant à savoir pourquoi c’est le cas, cela provient généralement du fait qu’un jour l’équipe a entendu dire, ou a lu, qu’il convenait de procéder de la sorte. Pire encore : on s’est uniquement fondé sur l’intuition. »
Augmentez cette fréquence
« Il s’en suit qu’on ne sait pas quelle est la fréquence idéale pour inspirer son public. C’est pourquoi la fréquence, selon moi, est systématiquement trop faible. Du point de vue du content marketing, on ne peut jamais trop inspirer. Ergo : augmentez cette fréquence. Même s’il y a bien sûr aussi un aspect budgétaire. Dans ce cas, les annonceurs feraient cependant bien de rogner un peu sur le budget média traditionnel. »
« Si les marques publiaient un peu plus de posts, elle sauraient plus rapidement ce qui fonctionne ou non. Elles découvriraient plus vite où est la limite. Quand on ne publie grosso modo que six à dix posts par mois, la fréquence est trop faible pour le savoir. »
Segmenter
« Une dernière raison de poster plus réside dans le fait qu’on peut se mettre à segmenter. On montre certaines publications à tel public, d’autres à tel autre. Les ‘dark posts’ peuvent également aider dans ce contexte. Indépendamment de cela, nous pensons à tort que notre public voit tous nos posts. Rien n’est moins vrai… »
Sam Berteloot est Content Strategist chez iO.