Like it! Love it! Geerlinde Pevenage au sujet du créateur de contenu Tom Janssen

14 décembre 2021

Les créateurs de contenu sur YouTube, TikTok et d’autres médias sociaux peuvent être une bonne source d’inspiration pour les content marketeers. Chaque mois, nous invitons un membre Custo à présenter son créateur de contenu belge préféré. Le choix de Geerlinde Pevenage de BOSON content se porte sur Tom Janssen.

Quel créateur de contenu vous a tapé dans l’œil ?

Rares sont ceux qui le connaissent, et pourtant tout le monde devrait le connaître. Tom Janssen est un des membres de notre collectif de créateurs de contenu. Il est biologiste marin de formation. J’aime les gens qui ont bénéficié d’une formation atypique.

Quand, en guise de stage, il a été amené à observer des grands dauphins, il a décidé de ne pas condenser ses conclusions dans une présentation, mais d’en faire un mini-documentaire. Ce dernier a eu un franc succès sur YouTube.

Depuis toujours, Tom est féru de photographie et cinématographie. C’est un véritable autodidacte… Il est tellement passionné que dans son temps libre, en tant qu’étudiant, il s’est mis à expérimenter sur YouTube. Il est devenu YouTuber, se fixant pour objectif d’apprendre aux gens comment mieux photographier et filmer/monter. Il a lancé son canal, Tom’s Odyssee.

De fil en aiguille, il s’est mis à combiner encore plus ses deux passions : à l’aide de matériels audiovisuels, il cherche à populariser la science. L’an dernier, il a même fondé un collectif à cet effet. Creators for Climate réunit une série de gens – jeunes et moins jeunes – qui se préoccupent de notre climat et cherchent à communiquer sur ce sujet de façon compréhensible.

À vos yeux, qu’est-ce que Tom a de si spécial ?

Outre son profil atypique, je suis frappée par sa passion, tant pour l’audiovisuel que pour la science. Il parvient à parfaitement combiner ces deux passions.

En fait, c’est ce que j’appelle un ‘triple passion creator’ : il couvre un sujet clair et mémorable, a beaucoup de savoir-faire en matière de production et s’engage pour la planète.

Fait-il (déjà) quelque chose qui soit lié à des marques ?

« Jusqu’à présent, nous l’avons surtout mis sur des projets où il est intervenu en tant que vidéographe/vlogueur. » Pour une start-up, il a créé des récits visant à mettre en exergue Anvers en tant que ville. Par ailleurs, nous étudions actuellement comment faire appel à lui pour des entreprises sincèrement investies dans la durabilité.

Dans quelle mesure êtes-vous investie dans le repérage de créateurs de contenu ?

Il s’agit peut-être bien de ma passion, même si c’est du travail de week-end : discuter avec un tas de gens, scrutter LinkedIn, … Je ne recherche pas de freelances, mais des gens avec une propre histoire, capables d’asseoir quelque chose d’unique.  Car ce sont eux qui portent le contenu du client à un niveau supérieur.

Suivez Tom Janssen sur Instagram ou YouTube.

Geerline Pevenage est Founder de l’agence de content marketing BOSON content et maître de conférence en content marketing.

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Comment les stars du menu explicitent l’approche omnicanale de Delhaize

Combiner le content marketing et le performance marketing au sein d’une approche omnicanale, telle était la mission que Magis et Gicom se sont vu confier par Delhaize. En outre, cet écosystème cadre dans un contexte marketing plus large avec, entre autres, une lead agency et une agence média. Le détail et les explications par Alex Thoré, Managing Partner du tout nouveau membre Custo Magis.

« Cela fait maintenant un an que nous bossons pour Delhaize et la campagne de Noël – axée sur six stars du menu – montre bien où nous en sommes après ces douze mois. L’identité visuelle de la campagne, imaginée par TBWA, a joliment été prolongée dans le contenu. Le magazine, créé par Gicom, braque les projecteurs sur le homard, l’huître, la dinde et d’autres stars d’un menu de fête. On les voit aussi revenir sur Facebook et Instagram, mais alors en s’inspirant à chaque fois du caractère propre du canal. »

Ces explications nous viennent d’Alex Thoré. Avec l’annonceur et Gicom, le Managing Partner et Magis se sont construits un écosystème de contenu. Dans cette constellation, Magis se charge du contenu en ligne, que l’agence approche sous l’angle de la performance. « C’est un malentendu que de penser qu’on ne peut pas exploiter le contenu en bottom of funnel ou que le performance marketing doit uniquement et obligatoirement générer des ventes », dit-il au sujet de la combinaison. « D’une part, il faut veiller à ce que votre contenu soit en ligne avec votre stratégie de marque. Celle-ci se construit sur base d’insights consommateurs. Avant, cela nécessitait une étude consommateurs, tandis qu’aujourd’hui, beaucoup d’enseignements peuvent déjà être glanés en ligne. C’est aussi cela, le performance marketing. D’autre part, nous partons d’une philosophie qui prône qu’on peut exploiter le contenu dans chaque phase du sales funnel.  Il s’agit d’optimiser les canaux sur l’entièreté de l’entonnoir. Là aussi, le performance marketing a donc un rôle à jouer. »

Faites preuve d’esprit d’équipe

Chez Delhaize, la mission consistait à proposer le contenu de façon omnicanale. « Jusqu’il y a deux ans environ, qui disait contenu chez Delhaize pensait magazine », dit Thoré. « Pourtant, ils se rendaient bel et bien compte du fait qu’avec Delhaize.be et les canaux sociaux ils disposaient de bon nombre d’owned media. Ils savaient qu’ils avaient intérêt à ce que leurs messages stratégiques soient amplifiés sur tous les canaux disponibles. »

Une étape suivante a été la délimitation de ce qu’étaient le contenu et le rôle de chaque canal. « Dans ce cadre, il est essentiel de définir stratégiquement quel est le rôle du content marketing dans l’ensemble de la stratégie marketing », dit Thoré. « Dans notre cas, il est totalement aligné sur l’inspiration qui nous vient de la lead agency TBWA et l’expertise canal de Mindshare. Faites preuve d’esprit d’équipe et connaissez votre place dans l’équipe. Une fois que c’est fait, vous êtes en mesure de définir le rôle du contenu sur chaque canal. Il est également important de tenir compte des moments auxquels les campagnes et les contenus se croisent. Le content marketing est always on, mais que faire lorsque cela s’entrecoupe avec des campagnes ? »

Ce n’est qu’après cette partie stratégique qu’a pu avoir lieu l’implémentation et que la création de contenu a été répercutée sur les différents canaux.

Monroe, Einstein et Jobs

Reste à savoir quels sont les outils ou connaissances nécessaires à la réussite non seulement de l’approche omnicanale, mais aussi de la combinaison du content marketing et du performance marketing. « Marilyn Monroe, Albert Einstein et Steve Jobs », est la réponse étonnante. « La magie est contenue dans la combinaison de ces trois profils. Marilyn Monroe, peinte par Andy Warhol, symbolise l’art du contenu. Il s’agit là des penseurs et acteurs rédactionnels. Albert Einstein représente les experts technologiques numériques. Ceux-ci savent parfaitement comment fonctionne chaque canal numérique. Ils ont cependant besoin d’un troisième profil, Steve Jobs. Lui était un marketeur général avec une connaissance du digital. Ce background général en marketing est essentiel pour faire la différence, en tant que tripartite, dans l’offre de contenu aux marques. »

Découvrez le contenu de Noël chez Delhaize

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3 questions aux présidents Jasper van Zandbeek et Bert van Loon

2 décembre 2021

Ce qui se passe dans les cénacles du jury reste souvent un secret bien gardé. Nous nous sommes quand même évertués à arracher l’une ou l’autre révélation aux présidents du jury Jasper van Zandbeek (Zandbeek – Content Strategy & Distribution Awards) et Bert van Loon (CMFF - Craftsmanship Awards).

Qu’avez-vous pensé des jugements ?

JvZ : « Pour la première fois, notre jury a bénéficié d’une présentation en direct par les nominés. Elle a été unanimement appréciée. C’est à ce moment-là qu’on ressent la force de la communication verbale et non verbale pour donner plus de contexte, ce qui a donné lieu à de meilleurs débats entre jurés. Il était aussi agréable de voir que le jury avait été renouvelé en partie, ce qui fait souffler un vent frais. »

BvL : « Ce genre de journée du jury est le jour le plus riche de l’année. On voit naître un tas de discussions intéressantes, on a le loisir d’élargir ses horizons et on peut même peut-être changer d’avis sur certains cases. J’ai remarqué à quel point les jurés s’étaient bien préparés et imprégnés, allant même au-delà du case. Ils avaient eux-mêmes fait des recherches sur Internet ou sur les médias sociaux. Cela nous a valu des discussions très riches sur le fond.

Jasper Van Zandbeek

Comment avez-vous déterminé les lauréats ?

BvL : « Pour ce faire, nous avons employé un mix de variables. Que vous dit votre instinct ? Dans quelle mesure est-ce que ça sort du lot ? De quelle façon procède-t-on pour mériter et garder l’attention ? Est-on on brand et on objective ? Du coup, nous affinons aussi toujours plus la discussion sur ce qu’est le contenu. »

JvZ : « Chez nous, il s’agissait soit de la bonne stratégie derrière un case, soit des bons canaux exploités de manière judicieuse. Les présentations en live ont permis de séparer le bon grain de l’ivraie parmi les nominés. Ça a eu pour conséquence qu’il y avait moins d’opinions divergentes concernant un case. Nous étions mieux à même de comparer les cases et de récompenser davantage là où un case faisait la différence par rapport à un autre. »

Bert Van Loon

Que nous apprend cette édition des BOCA sur le métier du content marketing ?

JvZ : « Les mandants aussi ont une idée claire des critères auxquels doit répondre un bon programme de content marketing. Ils apprécient la créativité, mais veulent savoir ce qu’elle rapporte. Un boulot solide ne doit pas nécessairement être ennuyeux, et encore moins mauvais.

En outre, on constate que les innovations techniques ne jouent pas vraiment un rôle. Je ne me prononce pas sur le fait de savoir si c’est positif ou négatif… En tout cas, je le vois bien plus au niveau international. »

BvL : « Dans le jury du Craftsmanship, il y avait aussi beaucoup de beaux boulots. On sent l’artisanat. Ça va de plumes journalistiques littéraires et d’une splendide photographie à des techniques média plus récentes comme le podcasting, où il est essentiel de mettre dans le mille. De tels cases pourraient aussi concourir pour des awards en content marketing dans le monde anglophone. Cela démontre à quel point le métier est en train d’arriver à maturité en Belgique, même s’il reste beaucoup de terrain à gagner lorsqu’il s’agit de la construction d’une audience propre. »

Octobre à la fête : 42 liens pratiques pour les content marketers

19 novembre 2021

Le mois d’octobre a été de ceux qui ont fait la fête au contenu. Jef De Busser, Content Director chez le membre Custo HeadOffice, a concocté un aperçu des points de contenu qui l’ont le plus frappé. C’est l’idéal pour quiconque aurait décidé de passer un mois en apesanteur, enfermé dans un engin spatial…

Les temps forts

  1. Octobre a pris un départ festif à Cleveland avec Content Marketing World, la grand-messe du content marketer marquée par des prestations fort appréciées d’Andrew Davis (Le Cube of Creativity : modèle de la nouvelle normalité ?), Robert Rose (7 initiatives de contenu lancées durant le corona), Ann Handley (La hohoho-erlebnis) et Jay Baer (Ce que les châteaux et les pont-levis nous apprennent sur les marques et les consommateurs).
  2. Comme si tout le monde n’était pas encore suffisamment gonflé aux ‘stéroïdes du contenu’, Facebook et Instagram sont soudain restés hors ligne. Pendant cinq heures, l’empire des médias sociaux régi par Mark Zuckerberg a été aux abonnés absents. La réaction de Joe Pulizzi sur LinkedIn : « Don’t build your house on rented land. »
  3. Retour en Belgique. Fin octobre, tous les cases soumis avec succès dans le cadre des Best Of Content Awards belges ont été invités à venir plaider leur cause devant le jury. Pour la première fois, la succession de présentations a été diffusée en direct. Résultat : un très bel aperçu varié des cases de content marketing belges les plus performants, des marques qui font du content marketing et des gens qui s’y appliquent avec tant de passion. Dans cette shortlist, le jury a ensuite identifié qui remporte un award ou non. Rendez-vous le 1er décembre pour la remise des Best Of Content Awards.

L’actualité ‘contenu’ : lu et jugé intéressant 

L’actualité ‘social’

Copy conforme

  • Fil Twitter sympa pour les fans de la copy : 13 copywriting tips from Apple.
  • Le mot du mois : klaviertijger (tigre du clavier) – h/t copywriter Magali De Reu dans Welcome To The AA.
  • Dans la langue de Shakespeare : Journalist and author Derek Thompson on how to succeed as a writer in the modern world. THOMPSON: “But in a weird way, the best way to produce things that take off is to produce small things. To become a small expert. And the reason why I think this is true I call my Tokyo example. If you go to Tokyo, you’ll see there are all sorts of really, really strange shops. There’ll be a shop that’s only 1970’s vinyl and like, 1980’s whisky or something. And that doesn’t make any sense if it’s a shop in a Des Moines suburb, right? In a Des Moines suburb, to exist, you have to be Subway. You have to hit the mass-market immediately. But in Tokyo, where there’s 30-40 million people within a train ride of a city, then your market is 40 million. And within that 40 million, sure, there’s a couple thousand people who love 1970’s music and 1980’s whisky. The Internet is Tokyo. The Internet allows you to be niche at scale.” (Bloomberg Opinion – Apple Podcast)

Outils de content marketing

  • Uploadez vos photos et créez un GIF. C’est simple, c’est facile et ça fonctionne. (GIFMAKER)
  • Une musique de production et des effets sonores de YouTube libres de droits pouvant être utilisés dans vos vidéos. (bibliothèque audio YouTube)
  • Télécharger et adapter les sous-titres de vidéos YouTube. (Checksub)
  • Tout le monde ne dispose pas d’un radar couleur intégré ;-). Rapidement faire composer une palette de couleurs variée ? (Coolors.co)
  • 8 outils de création de liens, dans des versions gratuites et payantes (via ahrefs.com).

Est-ce que c’est déjà permis ?

De célébrer Noël ? Mais bien sûr, puisque, début novembre déjà, John Lewis a donné le coup d’envoi de la période de Noël avec son nouveau spot ‘hors de ce monde’…

De mauvais poil ?

Des trains ? Oui, des trains ! En tant que créateur de contenu, Francis a l’art de vous rendre heureux avec des trains.

Eden Hazard qui fait la promotion d’une Nissan Leaf.

2022 Top Topicals

Et pour 2022 : le calendrier Top Topical de Coosto pour 2022 est disponible.

Veillez à sortir du lot, boys & girls.

Jef De Busser est content director chez HeadOffice.

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Parentia accroît son business avec du contenu

18 novembre 2021

Le marché des organismes débiteurs du Groeipakket est très concurrentiel. Cela fait quelque temps déjà que, pour faire la différence, Parentia et le membre Custo Onlyhumans misent leur argent sur le content marketing. Avec bonheur !

Objectifs

Pour les organismes débiteurs du Groeipakket, les anciennes caisses d’allocations familiales en Flandre, sortir du lot n’est pas chose simple. Ils offrent tous exactement le même service et exactement le même montant. Même la date de paiement est identique.

Parentia a voulu pousser plus loin et s’est décidé à non seulement aider les jeunes parents financièrement, mais aussi à offrir des solutions à leur problèmes et des réponses à leurs questions. Ainsi, l’enseigne a voulu se positionner en véritable partenaire pour la cible.

Approche

Sur la base d’une étude SEO et d’interviews en profondeur, Parentia et Onlyhumans ont sondé les besoins réels des jeunes parents. Qu’est-ce qui les tient éveillés la nuit ? Quelles sont les questions qui les taraudent ?

Une recherche particulièrement fournie a permis de mettre sur pied un blog sur parentia.be accueillant plus de 800 articles de blog et toute une série de guides pratiques et de checklists traitant des sujets les plus divers, de tendances dans les faire-part de naissance à ce qui importe le plus lorsqu’on choisit des chaussures adaptées à son enfant.

Un concept de podcast ‘snackable’ (‘Tussen Was en Plas’) a permis de creuser les sujets. Des parents connus y engageaient le dialogue avec des gynécologues, des pédiatres et des psychologues.

Pour diffuser tous ces contenus, les propres médias de Parentia se sont retrouvés au cœur de l’action, mais l’organisme débiteur du Groeipakket a aussi conclu des accords de collaboration avec des plateformes de contenupertinentes comme Mama Baas et Farmaline.

Résultats

La décision de miser fort sur de multiples contenus a rapidement porté ses fruits. En à peine un an (entre janvier 2020 et janvier 2021), le nombre de visiteurs du blog a augmenté de 5.000 à près de 35.000 par mois. Le nombre de souscripteurs à la newsletter a explosé avec +193 % et, en douze mois, les guides et checklists ont été téléchargés près de 13.000 fois au total.

Le contenu a aussi permis à Parentia de faire son beurre côté business. En un an, l’enseigne a réussi à payer 6,6 % de Groeipakketten de plus, malgré le fait qu’en 2020 le nombre de naissances a diminué.

Envie d’en savoir plus ? Découvrez le contenu de Parentia.

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Que peuvent nous apprendre les cases iconiques ? – Breaking2

Chaque métier a ses exemples iconiques. Des initiatives que tout le monde connaît et auxquelles on aime se référer encore et encore. Cependant, que peuvent en retenir d’autres marques, petites et grandes ? Qu’est-ce qui les rend si performants ? Cette fois, nous nous penchons sur ‘Breaking2’ de Nike.

Le jour J s’est produit le 6 mai 2017. À 5h45 a été lancée la tentative de courir le marathon en moins de deux heures, chose que, lorsqu’il s’agit de l’homme, beaucoup considéraient comme impossible. Fort de sa baseline Just Do It, l’initiateur Nike se devait évidemment de ne pas accepter cela. La marque a planché sur la tentative de record pendant deux ans, l’ayant déjà annoncée en novembre 2016.

Ce qui a suivi est un des exemples de content marketing les plus ingénieux que nous ayons jamais vu. Plus que jamais, Nike a réussi à s’adjuger le domaine de la course de fond, tout en exaltant sa vision fondamentale que rien n’est impossible. Non pas parce qu’Eliud Kipchoge a réussi son pari (il a mis 2 heures et 25 secondes pour couvrir la distance), mais bien parce que, grâce à une élaboration méticuleuse, Nike a réussi à sublimer la tentative pour atteindre un climax absolu.

Comment s’y est-on pris ? En commençant suffisamment à l’avance et en faisant soigneusement et graduellement monter la température. Durant des mois après l’annonce, Nike a publié des contenus intéressants autour de la tentative : d’une bande-annonce en vidéo, une citation, différents articles de blog, des interviews vidéo lors de la réalisation, à un chiffre, un article d’opinion, etc.

Les petites pierres font les grands monuments, mais il y a aussi eu quelques éléments de contenu de taille. Outre la tentative de record même (à suivre en live streaming), il y a eu un documentaire sur National Geographic, devenu viral.

Par la suite aussi, Breaking2 a continué à vivre. Des images exclusives en coulisses et des évocations ultérieures ont permis de ne pas laisser en plan un public patiemment constitué. Nike est parvenu à tenir les gens en haleine pendant plus de six mois en attendant la tentative, pour ensuite leur offrir la possibilité de continuer à se régaler sans modération.

Breaking2 est ainsi en contradiction flagrante avec une tentative ultérieure. En 2019, Kipchoge a finalement réussi, à Vienne, à courir un marathon en moins de deux heures, mais on a fait moins de foin autour de l’exploit. Celui-ci était parrainé par Ineos, qui a clairement moins cru en la puissance du content marketing. Au finish, il s’est agi d’une tentative assez inattendue, qui a brièvement fait la une des médias, mais dont l’impact a été plutôt éphémère. Tout est donc dans une fermentation patiente, qui va crescendo…

Ce case est évoqué dans Dit is content marketing, l’ouvrage belge le plus récent sur le content marketing.

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Mr. Georges se lance sur le marché avec une carte postale et une Gazette

27 octobre 2021

En tant que concept shop-in-shop flambant neuf, la chaîne de magasins de délicatesses Mr. Georges est à la fois à la recherche de notoriété et de conversion. Pour ce faire, elle s’appuie sur des cartes postales, mais aussi sur la Mr. Georges Gazette, dans laquelle le concept, l’offre et l’origine des produits sont mis en lumière.

Mr. Georges est un concept shop-in-shop de magasins de délicatesses dans les supermarchés Delhaize, imaginé par Lode Vande Vyvere. Ce passionné de produits locaux belges et de produits authentiques du sud a commencé en 2018 à développer sa marque de détail Mr. Georges, spécialisée dans des délicatesses fraîches de qualité comme le jambon, les pizzas et les plats du jours. Aujourd’hui, la chaîne compte 12 filiales.

Un mix média local

Celles-ci sont éparpillées dans toute la Belgique. Afin de faire connaître la marque, Mr. Georges opte donc pour une approche locale.

Le choix de Lode Vande Vyvere se porte sur un mix média visant à obtenir un bel équilibre entre le digital et le papier. « Nous sommes évidemment aussi actifs à travers un webshop et affichons notre offre en ligne. C’est on ne peut plus logique. Via les médias sociaux, nous créons suffisamment de fréquence pour nos thèmes et nos promotions. Cela nous permet de générer de la visibilité. De plus, nous prêtons un rôle important au papier. À l’occasion de l’ouverture d’un nouveau Mr. Georges, nous invitons les riverains à venir faire connaissance. Nous leur envoyons une vraie carte postale avec un message écrit à la main. Pas de message promotionnel, mais un récit authentique, telle est l’essence de Mr. Georges. Les gens aiment en outre avoir quelque chose en main. »

La carte postale est distribuée dans les boîtes aux lettres de la zone de chalandise de chaque Mr. Georges. « Initialement, nous avons pensé à la distribution avec d’autres dépliants de vente au détail, mais nous avons quand même opté pour Distripost de bpost. Nous avons voulu sortir du lot, ce qui n’aurait pas été évident dans un paquet entre d’autres folders. Avec Distripost, le facteur dépose notre carte postale avec le courrier. Cela permet tout de même de créer un tout autre contexte. »

Le détail du récit

À côté de cela, il y a la Georges’ Gazette. Vande Vyvere : Dans ce journal, on lit le récit détaillé de notre concept, de l’origine des produits et de l’offre. Les articles doivent en effet sensibiliser les consommateurs à la plus-value de nos produits. Nous sommes en outre en mesure d’utiliser cette gazette in-store – et donc au moment de l’achat –, mais elle se prête tout aussi bien à une distribution dans la zone de chalandise de nos magasins. »

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Les cases iconiques : Red Bull

26 octobre 2021

Chaque métier a ses exemples iconiques. Des initiatives que tout le monde connaît et auxquelles on aime se référer encore et encore. Cela vaut aussi pour le content marketing. Chaque mois, nous sommes heureux de vous parler d’un de ces fameux cases. Cette fois, nous racontons comment Red Bull gagne de l’argent avec ses efforts de content marketing.

C’est LE case ! Il n’y a pas d’autre mot pour le décrire. L’exemple par excellence du content marketing moderne nous est livré par Red Bull. Depuis son lancement, le producteur de boissons énergisantes ne s’est pas contenté de miser uniquement sur des publicités traditionnelles pour commercialiser sa marque. Bien vite, il l’a associée à des sports extrêmes pour brancher Red Bull sur un véritable style de vie.

Le projet le plus mémorable a indéniablement été Red Bull Stratos, qui a vu le parachutiste Felix Baumgartner effectuer le saut le plus de tous les temps. Il fut suivi en direct, en 2012, par des millions de gens, que ce soit sur redbull.com ou via une des innombrables chaînes de télévision aux quatre coins du globe.

Rentable

Red Bull fait tout ce qui est en son pouvoir pour augmenter son ascendant sur les sports extrêmes. Ainsi, la marque a sa propre maison d’édition, Red Bull Media House, qui compte près de 200 collaborateurs. Leur mission ? Créer des contenus propres sur les sports extrêmes.

La maison d’édition est rentable parce qu’elle vend les contenus (dont des programmes TV et des documentaires) à d’autres éditeurs et diffuseurs. En outre, Red Bull a un propre magazine avec des abonnés payants et un tirage de 5 millions d’exemplaires.

En 2019, la filiale a réalisé un chiffre d’affaires global de plus de 500 millions de dollars, soit une part non négligeable des 6 milliards de dollars réalisés par Red Bull dans son ensemble. Ou comme l’a un jour si bien résumé le fondateur de Red Bull : « Red Bull est une société média  qui vend notamment des boissons énergétiques. »

Ce case est évoqué dans Dit is content marketing

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Like it! Love it! Bram Blondeel (Mediamixer) sur Dieter De Schutter

Les créateurs de contenu sur YouTube, TikTok et d’autres médias sociaux peuvent être une bonne source d’inspiration pour les marketeurs de contenu. Chaque mois, nous invitons un membre Custo à présenter son créateur de contenu favori. Bram Blondeel de Mediamixer ouvre le bal. Il a un faible pour Dieter De Schutter.

Quel créateur de contenu vous a tapé dans l’œil ?

Mon choix se porte sur Dieter De Schutter, un graphiste qui, sur le plan professionnel, vient de pointer le bout du nez. C’est un jeune gars bourré de talent. Il dessine, peint et a un style sympa, quelque peu enfantin et joyeux. Il se sert de ses images pour raconter une histoire et ça me parle.

Sur quel canal de médias sociaux peut-on le retrouver ?

Je le suis sur Instagram, où il publie souvent des stories. Il choisit alors différentes images qui forment un ensemble. Il se sert ainsi habilement des propriétés d’Instagram. On retrouve également sur sa page de courtes vidéos ou animations.

Est-ce qu’il fait (déjà) quelque chose avec des marques ?

Je sais que la ville d’Anvers lui a déjà confié plusieurs missions, entre autres dans le cadre de l’année Paul Van Ostaijen. En tant qu’Anversois, je dois dire que ça me botte. Il a par ailleurs aussi travaillé pour Libelle.

Quel est votre relation avec Dieter De Schutter ?

Dieter a dessiné le faire-part de naissance de mon fils. Elle a ceci de spécial qu’elle intègre un tas de récits personnels. Ainsi, la caravane représente celle dans laquelle nous nous rendons volontiers pour passer un week-end, un chat renvoie au club de football de mon cœur, le FC Barcelone, etc. Quant aux mixer, j’imagine qu’il est clair ce qu’il doit évoquer.

J’ai donc trouvé ça formidable de pouvoir collaborer avec lui. Il cherche vraiment à vous connaître pour en arriver au meilleur résultat, le plus personnel aussi. Je suis fan !

Suivez Dieter De Schutter

Bram Blondeel est Managing Partner et Creative Director chez Mediamixer, une agence de storytelling axée sur la vidéo, les événements, la communication et le sport.

 

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Les 7 meilleures initiatives de contenu au monde lancées durant le corona

12 octobre 2021

Comme le veut la tradition, Robert Rose (Founder de The Content Consultancy) a eu l’honneur d’ouvrir Content Marketing World et d’accueillir les invités. Il s’est surtout exprimé sur le fait que le marketing de contenu n’a pas été freiné par le corona. Cela s’est traduit par bon nombre d’initiatives mémorables. En voici un florilège.

Neutrogena produit un documentaire qui accroche 8 millions de spectateurs

En avril 2021, le producteur de cosmétiques Neutrogena a lancé ‘In the Sun’, un documentaire sur les effets nocifs du soleil et comment s’en protéger. En six mois, le documentaire a déjà été visionné plus de 8 millions de fois.

Corona aussi saute dans le train des documentaires

Même la marque de bière Corona (qui, ces derniers temps, n’a pas eu la vie facile) a récemment décidé de fonder un propre studio de contenu. Celui-ci s’est mis en route avec  ‘Free Range Humans’, une série de 8 épisodes consacrée à des gens ayant consciemment opté pour une vie aventureuse au grand air.

Old Spice ouvre un barber shop

La marque de cosmétiques Old Spice a ouvert un salon de coiffure pour hommes à Columbus dans l’Ohio. Celui-ci fait donc office de barber shop, mais aussi et surtout de studio de contenu. La marque y invite des coiffeurs, des stars, etc. pour créer des contenus axés sur les soins capillaires.

L’Oréal opte pour la TV

Run Le Hair Show. C’est le nom de l’émission TV que L’Oréal diffuse en ligne. Il comprend des conseils pour inspirer les coiffeurs. À partir de la 2e saison, L’Oréal veut convaincre les Netflix et Amazon Prime de ce monde de streamer le programme.

McKinsey prend les enfants en point de mire

Ces derniers mois, McKinsey s’est présenté avec une série de contenus visant une cible quelque peu atypique pour un consultant : les enfants. McKinsey for kids contient des articles scientifiques à la mesure des plus petits, dans laquelle le rôle d’un consultant est mis en lumière de façon implicite.

Hubspot reprend The Hustle

Début 2021, Hubspot, protagoniste sur le marché de l’automatisation du marketing, a repris la société média The Hustle. Celle-ci produit des newsletters et des podcasts destinés aux marketeurs et aux spécialistes en technologies. Avec cette offre média, Hubspot est désormais en mesure de proposer à ses utilisateurs bon nombre de contenus pertinents.

Salesforce lance sa propre plateforme de streaming

Le spécialiste en CRM Salesforce a lancé sa propre plateforme de streaming. Salesforce+ propose des programmes, des podcasts et des événements en direct axés sur la technologie.

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La hohoho-erlebnis d’Ann Handley

Placez ‘Rudolf The Red-Nosed Reindeer’ et ‘marketing’ dans une même phrase et nombreux seront ceux qui penseront à ‘Coca-Cola’. Rien n’est pourtant moins juste. C’est ce que nous avons appris de la bouche d’Ann Handley à l’occasion de Content Marketing World 2021. Derrière le récit de Rudolph se cache le premier héros de marketing de contenu de l’histoire et ce même récit contient l’ébauche de chaque storytelling réussi centré sur le client.

Au début de sa keynote, Ann Handley ne se contente pas de dire ‘storytelling’ ; elle parle très consciemment de ‘customer centric storytelling’. Trop de récits traitent – hélas encore toujours – du produit et c’est justement ce réflexe que les entreprises font bien d’infléchir. « Le client doit devenir le roi de votre récit », dit-elle.

Le grand-père de Joe Pulizzi

Faire le pas de récits orientés produit vers des récits centrés sur le client est une lutte constante. Néanmoins, on retrouve déjà un premier exercice fort réussi en la matière au tout début du siècle dernier. Même avant de devenir un film et toute une flopée d’élargissements de gamme, Rudolph The Red-Nosed Reindeer faisait un tabac en tant que livre. Son auteur s’appelait Robert L. May et il travaillait dans un grand magasin qui, selon son exploitant, avait grand besoin d’un bon livre pour enfants ; un livre qui inspirerait les gens à faire leur shopping, de préférence pendant la période de Noël. À 35 ans, May, qui avait toujours voulu devenir écrivain, a saisi sa chance. Via un ‘détour’ par le marketing, Rudolph allait l’élever au rang littéraire. Handley fait remarquer que l’homme sur la photo ci-dessous ressemble à s’y méprendre à Joe Pulizzi. Se pourrait-il que… ?

Santa voit le jour

Joli récit, Ann, mais pourquoi s’agit-il aussi de bon marketing de contenu et de bon storytelling ? Le livre part intelligemment de la proposition de valeur unique du petit renne : avec son nez, il est capable d’éclairer une chambre. Lorsqu’à Noël, une forte tempête s’abat sur le Père Noël et que celui-ci tombe en dépression parce qu’il ne parvient pas à livrer ses cadeaux, Rudolph vient à la rescousse. Santa repère Rudolph et son nez lumineux et intègre le renne dans sa chaîne logistique. Rudolph sauve la fête de Noël et c’est pourtant le Père Noël qui est le héros de l’histoire. Ann Handley : « Dans ce récit, Rudolph est le produit unique et Santa le client. Grâce au produit, le client devient le héros de l’histoire. »

De Rudolph à chaque produit

En gardant à l’esprit ces deux pôles dans la relation, on peut pourvoir chaque récit de la bonne perspective orientée client. Voici comment ça se goupille selon Handley :

  1. Il était une fois… Rudolph (ou votre produit).
  2. Il possédait le don unique (l’USP) d’… éclairer une chambre avec son nez.
  3. Nombreux étaient les sceptiques parce que c’est quelque chose de plutôt inhabituel.
  4. Un jour, cependant, une forte tempête se leva (une grande opportunité se présente).
  5. Du coup, Santa (le client) eut fort besoin de Rudolph…
  6. … pour veiller à ce que les enfants ne perdent pas la magie de Noël (la ‘purpose’ de votre client).
  7. Cette ‘purpose’ est hyper importante, car sinon Noël (ou la façon dont votre client peut devenir un héros) allait disparaître.
  8. Le fait que ça réussit quand même permet de créer une communauté d’elfes et d’autres créatures étranges au Pôle Nord (une communauté de fans).

Il n’échappe pas à Handley que le produit Rudolph se voit finalement récompensé d’un baiser et d’un câlin par une fillette, ce qui – aux yeux de l’oratrice – a le don d’exacerber le rôle du produit : le produit sert et récolte, mais dans un bon storytelling il ne pourra jamais revendiquer le rôle de héros.

Si vous confiez ce rôle au client… et bien, il vivra généralement heureux jusqu’à la fin de ses jours.

Lisez ce que Robert Rose avait à dire à l’occasion de Content Marketing World

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Le Cube of Creativity d’Andrew Davis : modèle de la nouvelle normalité ?

Cela fait un bon bout de temps que la créativité est le mantra de l’Américain Andrew Davis. Dans sa keynote, il a présenté The Cube of Creativity, son nouveau modèle. « Most creative work doesn’t happen when doing business as usual. »

Andrew Davis est un habitué de Content Marketing World. Vous le connaissez peut-être en tant qu’auteur de best-sellers, conférencier, ancien producteur de NBC, ou encore pour être l’homme qui ne se sépare jamais de son nœud papillon.

Thème brûlant dans la keynote de Davis ? Comment, en ces temps post-corona, nous accommodons-nous du ‘business as usual’ ? Comment, dans la nouvelle normalité, être plus créatif en tant que team ? The Cube of Creativity, son nouveau modèle basé sur un Rubik’s Cube, doit apporter la réponse. Si un cube a six faces, Andrew Davis a assez de quatre étapes pour expliquer comment les entrepreneurs et marketeurs doivent se mettre à l’œuvre aujourd’hui pour faire couler les jus créatifs.

1. Unleash your resources.

« What if… every time we take in something new we kill two initiatives? »

Notre inspiration créative est limitée, donc pourquoi investir du temps dans la création d’encore un podcast et encore un article de blog et encore une nouvelle campagne, simplement parce que c’est ce qui est demandé de nous par le top management ? Notre liste de choses à faire ne fait que s’allonger et notre énergie créative se tarit…

Selon Davis, la solution est simple : posez-vous la question de savoir ce que vous pouvez arrêter de faire pour mener à bien une nouvelle (et surtout une bonne) idée, et ce de façon créative. Autrement dit : supprimez de votre to-do list ce énième podcast ou blogpost ou cette ixième communauté et libérez vos ressources !

2. Define outcome

« What if… we spend our creative energy wisely on pursuing one clear outcome? »

Fixez des objectifs clairs. Il n’en faut pas plus en fait. Pourquoi encore produire un podcast ? Pourquoi encore fonder une communauté supplémentaire ? Qu’accomplissez-vous en agissant de la sorte ? Quel résultat (fondé) souhaitez-vous obtenir avec ce énième projet ? Si vous n’avez pas la réponse, il vaut mieux vous désister. Par contre, si vous pouvez dire que vous souhaitez élargir votre base de données de messagerie de 150 membres ou que vous voulez diminuer le désabonnement des clients de 10 %, vous pourrez peut-être accomplir quelque chose.

3. Apply (additional) constraint

« What if… creativity is the output of all the constraints? »

Pour réussir et être vraiment créatif, il est bon de s’imposer quelques limites afin de se mettre en mode créatif authentique. Quelles limitations irraisonnables pouvons-nous nous imposer pour être créatifs ? N’allez pas choisir les contraintes de marché, qui sont plutôt standard et auxquelles tout le monde est soumis. Optez par exemple pour un podcast, qui non seulement alimente votre base de données de messagerie de 150 membres, mais ne contient jamais d’interview avec un expert. Pourquoi ? C’est trop évident. Tentez de réfléchir de manière à contourner cet obstacle.

4. Raise the stakes

« What if… innovation only occurs when we value creativity over business as usual? »

Augmentez la mise. Assortissez votre nouveau projet d’une condition qui vous forcera à agir de façon rapide, efficace et – espérons-le – créative. Comment transformer ‘business as usual’ en ‘highest risk option’ ? En en faisant un défi ! Au lieu d’affirmer qu’il faut un nouveau podcast qui élargira votre base de données de messagerie de 150 membres sans jamais contenir d’interview d’un expert, vous pouvez aussi choisir de dire que vous l’assortirez d’un bonus de x euros si la réussite est aussi vraiment à la clé.

Pourquoi donc nous mettre au boulot avec le Cube of Creativity ? « Because our most creative work doesn’t happen when doing business as usual. »

Lisez ce qu’Jay Baer avait à dire à l’occasion de Content Marketing World

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