Tom Bogaert sur la fusion d’Onlyhumans et Today

12 septembre 2019

Les agences de marketing de contenu opèrent dans un paysage qui change rapidement. Du coup, il n’est pas rare de voir les structures existantes évoluer. Ainsi, cet été, Onlyhumans a fusionné avec l’agence de branding Today. Tom Bogaert, CEO d’Onlyhumans, explique.

Pourquoi cette collaboration ?

Fort de notre vision de rendre les entreprises plus humaines, nous avons pu constater de plus en plus souvent que les projets de communication peuvent générer plus de valeur plus rapidement si un branding convenable est mis en place. Nous avons observé, par trop souvent, que cette base n’est pas suffisamment solide, ou qu’elle n’avait pas évolué avec le temps. On nous demandait de plus en plus régulièrement de prendre sous la loupe la personnalité d’une marque.

Il arrive encore souvent que les choses tournent mal entre une agence de branding et une agence de communication. La marque est définie, mais n’est pas traduite, que ce soit en interne ou en externe, comme les spécialistes du branding l’ont définie. Il est donc tout à fait logique que le branding et la communication soient régulièrement accordés. Le branding devrait être un point d’appui évolutif pour la communication. On voit toutefois souvent qu’on s’en tient à un exercice unique trop simple.

Nous avons parlé avec différentes agences de branding. Il y en avait pourtant une qui sortait clairement du lot en termes de reconnaissance de talent, et c’était Today. À chaque fois que nous discutions de branding avec des responsables marketing, les noms de Tom Andries et Mathias Delmote étaient cités. La collaboration n’a pris forme qu’une fois que nous avons appris à nous apprécier mutuellement à différents niveaux : en termes d’éthique de travail, mais aussi et surtout de culture, ce qui forme tout de même la base d’une collaboration.

Continuerez-vous chacun sous son propre nom ?

Absolument. Onlyhumans est en train de devenir une marque qui peut se targuer de toujours plus de reconnaissance. Á terme, nous avons toutefois convenu de ne poursuivre qu’avec une seule marque. Quant à savoir quand et comment nous intégrerons tout cela, nous l’étudierons davantage dans les semaines à venir.

Que cherchez-vous à obtenir avec la fusion ?

Encore plus d’impact pour nos clients, mais aussi un plus grand confort pour nos clients. La construction d’une marque – ce que nous faisions aussi déjà depuis des années avec le contenu (mais sans remettre en question la marque même) – commence par la marque même. Trop peu d’entreprises réussissent à se différencier.

La valeur du branding et du rebranding est très largement sous-estimée en Belgique. Cela peut engendrer de la fierté, de la clarté, de la reconnaissance et bien plus encore, permettant aux entreprises de réaliser leur objectifs plus rapidement. L’intégration des différentes disciplines de marketing et de communication est un des soucis majeurs des responsables marketing. Ils sont prêts à opter pour les avantages d’une telle intégration si pour chacune des disciplines des experts peuvent se réunir autour de la table. Chez Onlyhumans, nous sommes à même de les y aider avec le top du branding belge.

Et sinon, comment ça va avec Onlyhumans ? Comment faites-vous la différence ?

C’est relativement simple : avec des gens. Avec des gens intelligents, ambitieux, de qualité dans une culture dans laquelle ils arrivent à s’apprécier mutuellement, tout en ayant aussi le courage de dire où l’on peut mieux faire.

Qu’est-ce qui vous procure le plus de fierté ?

Le fait qu’Onlyhumans, maintenant aussi avec Today, est une organisation qui parvient à réunir différentes personnalités, caractères et expertises (créatifs, responsables de projet, stratèges, commerciaux, développeurs) et, ainsi, à gérer des clients exigeants et ambitieux avec toujours plus de bonheur. Des personnalités qui, ensemble, créent la culture dans laquelle ils peuvent maintenir cette qualité tout en parvenant encore à s’adapter aux besoins évolutifs du client. Bref, le fait que, plus que jamais, Onlyhumans est un travail d’équipe qui peut garantir plus d’impact à nos clients, plus rapidement et de façon plus intelligente.

Comment voyez-vous évoluer le marketing de contenu (entre autres à la lumière de la fusion) ?

Avec nos clients, nous évoluons vers des contenus à différents niveaux. Le contenu reste donc au cœur du projet, mais c’est désormais aussi au niveau de la story avec le plus grand impact, à savoir la ‘brand story’, que nous pouvons garantir une qualité élevée.

L’intégration du branding, du marketing et de la communication gagne toutefois en importance. Il arrive encore trop souvent que l’on néglige le branding et la communication internes.  Lorsque tout le monde parle tellement de ‘capital humain’ et que de nombreux secteurs ont difficile à attirer et conserver des gens, le besoin de communication interne devient très pressant.

La fusion d’Onlyhumans et Today

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Microphone

Votre contenu en vidéo : Comment rédiger un voice-over ?

20 juin 2019

La vidéo fait désormais partie de la majorité des stratégies de contenu. Mais comment rédiger un bon texte de voice-over ? Bold & Pepper vous refile volontiers quelques tuyaux.

1. Captez l’attention

Sur internet, les distractions sont multiples. Notre attention est très limitée. Il vous revient donc de captiver d’emblée votre audience. Construisez votre texte en trois volets :

  1. Problématique : Dès le début de la vidéo, affirmez clairement votre sujet et pourquoi il est intéressant pour les spectateurs. Vous n’avez que quelques secondes avant qu’ils ne zappent, profitez-en !
  2. Solution : Une fois votre problématique établie, donnez rapidement votre réponse ou solution. Ne rajoutez les détails que par la suite : si les auditeurs décrochent à ce moment, ils auront entendu l’essence de votre message.
  3. Explication : Ceux qui continuent à visionner marquent leur intérêt. À vous de démontrer votre connaissance en la matière.

2. Écrivez comme ils parlent

Et non comme vous parlez ! En votre position d’expert, il est parfois difficile de discerner ce qui est compréhensible par une personne extérieure et ce qui ne l’est pas. Avant d’enregistrer votre texte, faites donc le test auprès d’un collègue ou d’un proche : est-ce compréhensible par le commun des mortels ? Oubliez également les phrases à rallonge et les sous-subordonnées. Il s’agit d’un texte qui sera lu, rédigez-le dans ce sens. Avec toutes les pauses et interjections qui le caractérisent.

3. Faites attention au rythme

L’ordre des éléments de votre voix off détermine l’ordre d’apparition de ces éléments à l’écran (ou inversement). Prenons un exemple : une des vidéos que nous avons réalisées pour Informazout explique le fonctionnement de la combinaison chaudière au mazout et chauffe-eau solaire. L’ordre d’une phrase comme « Cette hausse de température est détectée par une pompe, qui active la circulation du liquide vers un réservoir de stockage d’eau. » y est crucial. En effet, l’animation suit le sens logique de l’installation : d’abord les panneaux solaires qui accumulent la chaleur, ensuite le réservoir d’eau et sa pompe qui stockent l’eau chauffée. Une alternative telle que « La circulation du liquide vers un réservoir de stockage d’eau est activée par une pompe lors d’une hausse de température » ne serait pas logique pour le déroulement de l’animation.

4. Limitez-vous

Si vous diffusez vos vidéos en ligne, rares sont celles de plus de 3 minutes qui sont regardées dans leur entièreté. Limitez-vous et tentez de vous fixer une durée maximale pour l’ensemble de vos vidéos. Tout particulièrement sur les réseaux sociaux, évitez de dépasser la minute, quitte à réaliser deux versions d’une même vidéo : une courte pour les réseaux sociaux et une longue pour le reste de votre communication. Pour savoir quelle longueur votre texte doit avoir, fiez-vous à la règle suivante : une explication posée demande un rythme de 125 mots par minute. Adaptez ce nombre au rythme voulu pour votre vidéo !

Découvrez comment vidéo peut jouer un rôle dans le marketing de contenu.

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A.S.Adventure aide Head Office à s’emparer du titre de l’agence la plus couronnée

5 juin 2019

Avec 5 awards, l’agence Head Office a récolté le plus de lauriers. Elle n’a toutefois pas gagné de Gold. Avec 3 awards, A.S.Adventure s’est une nouvelle fois imposé comme faiseur de roi pour l’agence, même si celle-ci se révèle aussi amie des chiens avec les cases gagnants pour Mars et Royal Canin.

Le programme de fidélité que Head Office déploie pour A.S.Adventure depuis bien des années déjà continue à se régénérer chaque année, comme en témoignent les innombrables awards que l’agence et l’annonceur ont déjà récoltés. En 2018 aussi, le magazine remis à neuf avait été une initiative remarquée dans le domaine du contenu. Il est couronné d’un Bronze et d’un Craftsmanship Award.

Le tandem s’est aussi offert un Silver pour les initiatives sur les médias sociaux.

Ses deux derniers awards, Head Office les a obtenus pour deux marques de nourriture pour chiens : Mars et Royal Canin, pour un Dag Allemaal alternatif et un concours destiné aux propriétaires de chiens.

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Un tout nouveau membre Custo : Becoming

2 juin 2019

Custo accueille un nouveau membre. Becoming est une jeune agence malinoise qui veut changer le monde à coups de contenus de qualité. Ce que nous ne pouvons qu’applaudir, bien sûr. Un portrait.

Le membre le plus récent dans la famille Custo est probablement une des agences de marketing de contenu les plus jeunes en Belgique. « Becoming s’est lancé en octobre 2017 », raconte Sam De Cock, le directeur général de l’agence. « Je travaillais comme freelance et cherchais une solution à mon agenda surchargé, tout en réalisant que, sur le fond, le contenu pertinent et authentique est une denrée rare. Trop de projets finissent à la décharge du contenu. Voilà pourquoi, depuis nos débuts, nous luttons contre les contenus superficiels et de piètre qualité. Coup sur coup, nous créons le contraire : des récits de valeur pertinents. »

Le préféré des marques et des agences

Durant ses premiers dix-huit mois, Becoming a connu un tas de changements : l’agence a déménagé vers de tout nouveaux bureaux, assorti d’un studio audio, et a vu son équipe s’agrandir pour compter six personnes. Entre-temps, la mission est restée intacte.

Sam De Cock : «  Nous sommes une maison de production de contenu. Aussi bien dans le sens large que dans le sens étroit du terme. Cela signifie que nous développons du contenu sous toutes ses formes : texte, vidéo, animation, design et audio. Nous nous en tenons d’ailleurs à cette seule création. Du coup, cela fait de nous un partenaire fort apprécié d’autres agences. »

Créer du contenu fichtrement fort

À l’heure où quasi chaque marque fait désormais appel au marketing de contenu, le directeur général de Becoming se garde surtout de verser dans la superficialité. « Combien de livres blancs n’a-t-on pas déjà téléchargés dans lesquels on ne lit finalement pas la réponse à sa question, mais on se voit subrepticement proposer un discours produit à la place ? Heureusement, il existe un mouvement contraire, avec des initiatives de marketing de contenu fortes. »

Il taxe la technologie aussi de médaille à deux faces. « La technologie nous permet de toujours mieux connaître notre public cible. Ces connaissances forment un des ingrédients d’un contenu pertinent. Cependant, parfois le pendule va trop loin. Nous devons moins nous préoccuper des hypes technologiques et plus nous focaliser sur notre base : créer du contenu fichtrement fort. Tout commence en effet par un bon récit. Cela ne changera jamais. »

Like Minds joue pleinement la carte de la connextion

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Le marketing de contenu : pas un coût, mais un investissement

25 avril 2019

La plupart des efforts en content marketing sont considérés à tort comme des dépenses d’exploitation (operational expenditure ou OpEx). Or, ils mériteraient d’être qualifiés d’investissements (capital expenditure ou CapEx), étant donné qu’ils font partie des principaux actifs durables d’une entreprise à même de générer une plus-value. Plaidoyer de Pieter Vereertbrugghen, président de Custo et Managing Partner chez Cypres.

L’importance du contenu

Dans les relations entre une entreprise et son public, les contenus ont pris une importance cruciale avec l’arrivée du Web 2.0 (le contenu généré par les utilisateurs) et de l’Internet mobile (les smartphones). Les gens ont tout à coup pu consommer, voire produire eux-mêmes des contenus, où et quand ils le souhaitaient.

La qualité du contenu dépend de la pertinence des informations fournies pour le public visé. Il s’agit de rencontrer leurs questions, problèmes, intérêts….

Les avantages que procurent des contenus de qualité à une entreprise sont quasi infinis. Énumérons-en quelques-uns :

  • Ils favorisent la fidélité à la marque et la confiance que celle-ci inspire
  • Ils convertissent les clients en ambassadeurs de la marque
  • Ils font de la marque une autorité de confiance et un leader d’opinion
  • Ils orientent les gens dans leurs décisions d’achat
  • Ils promeuvent les meilleures pratiques
  • Ils lancent des conversations dans les réseaux sociaux
  • Ils permettent d’établir et d’entretenir une liste de clients et de prospects

En misant sur des contenus performants, les entreprises développent leur crédibilité et la visibilité de leurs marques, tout en resserrant les liens avec leurs cibles.

Une telle stratégie permet d’établir un réseau de relations et d’accroître le public touché. Le contenu devient alors une véritable valeur ajoutée pour l’entreprise, qui peut plus facilement réaliser ses objectifs de vente.

Les éléments constitutifs d’une stratégie à long terme

En offrant des contenus de qualité, l’entreprise tisse donc des liens solides entre sa marque et son public. Qui plus est, ces contenus sont probablement les produits les plus regardés, bien que peu d’entreprises en soient conscientes. Ils ont pris une telle importance dans ces relations et dans le déploiement des marques que le marketing de contenu est devenu (ou devrait devenir) le cœur des activités marketing de toute entreprise.

Il ne peut évidemment pas s’agir d’un effort purement occasionnel. Pour obtenir des résultats commerciaux, il faut savoir où l’on veut aller (objectif de marque) et ce que l’on veut raconter (signification pour le public). Cela ne peut se faire sans une stratégie de communication bien étayée, s’inscrivant dans une vision à long terme. Les supports de contenus (site Web, blog…), les contenus eux-mêmes (livres blancs et autres publications sous forme de livre ou d’article) et les outils (CRM, CMS, modèles de newsletters, SEO…) sont les éléments constitutifs d’une stratégie de communication à long terme. Leurs avantages ne sont pas visibles immédiatement, mais apparaissent peu à peu.

Il en va tout autrement dans le cas des campagnes publicitaires et des investissements médias que leur orchestration requiert : Pay per click (PPC), Search Engine Advertising (SEA), campagnes de bannering, annonces dans des magazines ou journaux… Ces outils sont utilisés et consommés au moment même de la « création ». L’audience et l’implication qui en découle sont achetées. Ces efforts ont toute leur importance, car ils servent souvent de premier pas vers des formes de communication plus durables. Mais ils sont limités dans le temps et leurs effets disparaissent rapidement. C’est pourquoi ils relèvent entièrement des dépenses d’exploitation (OpEx).

Montrez au monde que vous êtes tourné vers l’avenir

Pourquoi est-il si important de miser sur le marketing de contenu et de considérer ces efforts essentiellement comme des investissements (CapEx) ? Il y a deux grandes raisons à cela :

  1. Vu leur étalement dans le temps, ces investissements peuvent être amortis sur plusieurs années (disons trois à cinq ans). Sur une base annuelle, ils ont moins d’impact sur le compte de résultat (P&L) de l’entreprise, ce qui permet de dégager plus de moyens pour des coûts ou investissements supplémentaires.
  2. Une entreprise qui veut rester en bonne santé se doit de procéder à des investissements (CapEx). Marleen Machielsen de Graydon le formule en ces termes : « Gardez un œil attentif sur les entreprises dont les dépenses d’investissement sont faibles depuis des années. Faites une vérification de crédit approfondie. Il est très probable que ces entreprises se feront évincer du marché. Équipement obsolète, manque d’innovation, procédures et méthodes inefficaces, marges de plus en plus réduites… »

Les investissements à long terme dans le marketing de contenu et leur catégorisation en tant que CapEx sont donc des signes de gestion saine et efficace. Les contenus de qualité sont devenus essentiels pour toute entreprise et doivent être considérés comme un actif commercial de taille sur le plan stratégique.

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Où la Belgique se situe-t-elle en matière de content marketing ?

22 février 2019

À la fin de l’an dernier, Custo, en tant que membre belge de l’association de marketing de contenu européenne ICMF, a appelé à participer à une étude internationale. Les résultats en ont été publiés et ils ne sont pas tellement positifs pour notre pays… Un survol en 6 chiffres.

9,4 milliards d’euros

Voilà ce que les entreprises en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Norvège, au Danemark, en Slovénie, en Tchéquie et en Belgique ont investi dans le marketing de contenu en 2018. Avec ses 335 millions d’euros, la Belgique est plutôt relégué au second plan.

Quand on compare avec le produit intérieur brut, la Belgique est en queue de peloton avec 0,6 %, en compagnie de la Slovénie et de la Tchéquie.

36 %

Dans ces pays, 36 % du budget, en moyenne, est destiné à la production de contenu, qui s’empare ainsi de la part du lion pour la stratégie, la promotion et la distribution de contenu.

Historiquement parlant, la part dans notre pays – 46 % – est (toujours) élevée, ce qui signifie qu’en moyenne nous réservons peu de budget aux autres piliers (excepté la promotion).

9 %

Avec 9 %, la part de la stratégie de contenu dans le budget est la plus faible des 8 pays étudiés.

71%

La part des répondants en Belgique qui indiquent que le marketing de contenu gagnera en importance chez nous. Cette fois encore, c’est la part la moins importante des 8 pays étudiés.

4,1

Le nombre moyen de plateformes de médias sociaux auxquelles il est fait appel pour la distribution de contenu en Belgique. Le top 3 est formé par Facebook, YouTube et LinkedIn. La Belgique est d’ailleurs le pays qui croit le plus en les influenceurs pour diffuser le contenu.

23%

Le nombre de sociétés belges disposant d’un outil pour mesurer l’impact du marketing de contenu. Même topo : c’est la part la plus faible des 8 pays analysés.

Découvrez les résultats de l'étude international

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Clemens Koob: « La Belgique aussi évolue vers la maturité »

L’homme qui a réalisé l’étude ICMF sur la place du marketing de contenu en Europe, et qui est sans doute le mieux placé pour en commenter les résultats, est Clemens Koob, Managing Director du bureau d’études de marché zehnvier research & strategy. Il nous livre en exclusivité sa vision de la situation.

L’étude est menée depuis quelques années déjà. Quelles sont, au niveau international, les tendances qui vous interpellent ?

Tout d’abord, il est clair que le marketing de contenu gagnera en importance dans le mix de communication. En outre, la stratégie de marketing de contenu a pris plus d’importance. On lui reconnaît entre-temps un rôle crucial dans tout marketing de contenu performant. Troisièmement, faire de la promotion de contenu systématique est devenu un must absolu, mais les façons dont on s’y prend diffèrent fortement de pays en pays. Quatrièmement, l’organisation du marketing de contenu ne cesse de gagner en importance : la façon dont les entreprises organisent en interne leurs activités de marketing de contenu et la façon dont elles collaborent avec des agences et des fournisseurs de services détermine en partie le succès remporté. Enfin, les entreprises expérimenteront de plus en plus souvent avec de nouveaux canaux de contenu alternatifs, tels que les enceintes intelligentes, la RV, les bots, …

Que pouvez-vous nous raconter au sujet de la Belgique dans ce contexte international ?

Lorsqu’il s’agit d’investissements en matière de marketing de contenu, la Belgique est quelque peu à la traîne par rapport à des pays comme l’Allemagne et la Norvège. En outre, il existe aussi un fossé en ce qui concerne la stratégie et la mesure : en Belgique, 43 % des sociétés seulement ont une stratégie de marketing de contenu clairement définie, contre 76 % en Norvège et 71 % en Allemagne. Là où, en Allemagne, 73 % des entreprises disposent d’un système pour mesurer l’impact de leurs efforts en matière de marketing de contenu (objectifs de communication clairement établis, responsabilités, budgets, …), ce n’est le cas que pour 23 % des entreprises belges. Par contre, la Belgique occupe une position relativement solide pour ce qui est de l’utilisation de plateformes de médias sociaux et l’application de différentes méthodes de promotion de contenu.

Votre étude démontre-t-elle qu’il y a quelques années les pays plus expérimentés se trouvaient dans la même situation que la Belgique aujourd’hui ? Qu’en d’autres termes nous devons combler un retard ?

Je suis convaincu qu’en Belgique aussi nous observons une forte évolution et que nous évoluons vers la maturité. Sur base de notre data, nous nous attendons à ce que le marketing de contenu gagnera encore en importance, ce qui ira de pair avec davantage de professionnalisation et un affinement des initiatives et des activités.

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Pieter Vereertbrugghen - Cypres - "Le chemin se crée en l’empruntant"

20 janvier 2019

Se lancer dans le marketing de contenu est un exercice complexe. Que faut-il prendre en compte ? Qu’est-ce qui est bon et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Pieter Vereertbrugghen, président de CUSTO et Managing Partner de Cypres, a un avis tranché sur la question.

Quand on fait ses premiers pas dans le monde du marketing de contenu, on découvre bien vite que cela équivaut à beaucoup plus qu’inviter un journaliste àr rédiger une poignée de textes autour de vos produits et services. Il convient d’élaborer une stratégie et un plan de contenu (pourquoi, pour qui, quand, formats, canaux, …), de développer de nouveaux canaux, de mettre sur pied un cadre de mesure, de redéfinir les rôles internes, d’amener les départements à (apprendre à) collaborer, …

La pratique m’apprend que pour beaucoup d’entreprises cela devient vite opaque. Et ça peut se comprendre. Le marketing de contenu est une discipline complexe qui modifie complètement la façon dont on communique en interne comme en externe et a un impact sur toute votre organisation interne. Bref, le marketing de contenu provoque un séisme dans la façon dont les marketeurs et les experts en communication doivent appréhender leur travail. Et c’est souvent là que le bât blesse : où commencer lorsqu’on veut faire appel à du contenu pour renforcer le lien entre sa marque et ses relations ?

Avant, j’aurais dit : commencez par établir un plan stratégique de ce que vous souhaitez réaliser (objectifs d’affaires), en identifiant les besoins de vos groupes cibles (persona), etc. Avec le temps, je suis devenu plus pragmatique.

Le chemin se crée en l’empruntant

Si vous souhaitez vous lancer dans le marketing de contenu, je vous conseille d’entrée de jeu de d’abord faire un inventaire des contenus dont vous disposez déjà. Il s’agit d’une liste reprenant les éléments de contenu et leurs propriétés quantitatives.

Un inventaire de contenu classique fixe les éléments de base suivants (ou une partie de ceux-ci) dans une feuille Excel :

  • ID : vous donnez des numéros d’identification et de référence uniques à vos contenus ;
  • titre : pour du contenu en HTML, vous notez le tag <h1> ;
  • sujet/catégorie/thème : établissez de préférence, et à l’avance, une liste de sujets/catégories/thèmes pertinents [bl1] ;
  • description : pour les articles print, vous pouvez utiliser l’intro ou une partie de ceux-ci ; pour du contenu HTML la description méta. La description méta est un texte accompagnant un URL dans un SERP (Search Engine Results Page) ;
  • format technique : de textes (HTML, XML), images (JPEG, TIF, PNG),  médias (SWF, MP3, MP4), applications (PDF, DOC, XLS), fichiers Web (JS, CCS), un article imprimé (magazine, information produit), … ;
  • emplacement : ici, vous notez l’URL, la page et le titre de navigation d’un contenu Web. Enregistrez aussi où est stocké le contenu : dans votre système de gestion de contenu, dans une base de données adaptée, chez une agence externe, … ;
  • éditeur, auteur, rédacteur en chef, ‘Approuvé par’ : dans cette rubrique, vous tenez à jour qui a été impliqué dans la création, l’évaluation et le processus d’approbation ;
  • mise à jour la plus récente : le jour où votre contenu a été adapté pour la dernière fois ;
  • langue : si vous disposez de contenus en plusieurs langues.

Il est utile de compléter votre inventaire de contenu avec des statistiques sur le trafic et l’utilisation Web. Vous pouvez tirer celles-ci de Google Analytics ou toute autre application d’analyse. Voici quelques statistiques importantes pour les pages HTML :

  • le nombre de visiteurs par page ;
  • la durée d’une visite de page et le temps passé sur le site ;
  • les actions entreprises sur la page.

Pour le matériel imprimé, vous pouvez récolter des informations comparables via une enquête, menée auprès des lecteurs, par exemple avec le Custometer.

Avant de démarrer, établissez une liste de toutes les caractéristiques que vous souhaitez récolter. Lors de l’enregistrement de vos données, gardez bien à l’esprit que plus vous le faites de façon conséquente, plus il vous sera facile plus tard d’automatiser l’analyse de vos données. Soyez donc toujours cohérent dans le vocabulaire, les chiffres, la data et l’orthographe.

Ensuite…

Le grand avantage d’un tel inventaire est que vous obtenez une vue sur la production de contenu au sein de votre entreprise. Vous seriez étonné de savoir combien de contenu elle recèle déjà, combien de collègues créent du contenu, etc.

Seulement, ce contenu n’a généralement pas de contexte et il n’a donc ni de but, ni de sens. Qu’à cela ne tienne ! Vous pouvez ensuite continuer à développer cet inventaire en reliant les éléments de contenu à des cibles (pour qui ?), des objectifs (à quelle fin ?), aux customer journeys (quand ?), …

Vous jetez ainsi les bases de votre approche stratégique, avec laquelle vous vous familiariserez en quelque sorte au fur et à mesure que vous avancerez. Ce développement stratégique, vous pouvez le faire en collaboration avec une agence de marketing de contenu. Celle-ci vous sera éternellement reconnaissante pour votre inventaire. De plus, cela aidera votre stratégie et votre plan à avancer à grands pas.

Bonne chance avec vos activités de marketing de contenu !

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Le sweet spot dans la pratique

9 octobre 2018

De quoi doit traiter votre contenu ? Selon Joe Pulizzi, le ‘sweet spot’ est le point de rencontre entre votre expertise et les attentes de votre public cible. Si ça peut sembler évident, ça ne l’est pas dans la pratique. Jansen & Janssen se sont mis à la recherche du sweet spot de six cas primés en Belgique et à l’étranger.

1. Earnest guide to decision making

  • Entreprise? Earnest consent des prêts de toute sorte: prêts ‘cartes de crédit’, crédits pour transformations, engagement loans… Son produit principal est toutefois le refinancement du crédit études, tant pour les ex-étudiants que pour leurs parents.
  • Groupe cible? Les jeunes diplômés, qui sont confrontés à des décisions importantes. Poursuivre ou non leurs études? Faire le bon choix de carrière? Louer ou acheter un logement? Earnest cible les personnes ayant suivi une formation supérieure (‘low-interest loans for high-potential people’). Un ciblage qu’on retrouve dans l’approche rationnelle, presque intellectuelle, des thèmes et sujets.
  • Objectif? Accroître la sensibilisation à la marque Earnest.
  • Sweet spot? Le ‘Earnest guide to decision making’ présente les choix à faire, ainsi que les motivations (ir)rationnelles qui les guident. Le site s’intéresse à certains thèmes psychologiques et économico-comportementaux (‘In theory’), mais aussi à des témoignages de vie (‘In life’) et à des conseils pratiques (‘In practice’).
  • Conseil? La conversion ne doit pas être votre seul objectif. Dans le cas présent, le sweet spot ne touche qu’indirectement la gamme Earnest. La plateforme contenus d’Earnest aide le visiteur à poser des choix (financièrement) plus intelligents. Il pourra ainsi rembourser plus rapidement son crédit études… en frappant à la porte d’Earnest.

Surfez sur la plateforme de contenus d’Earnest.

2. Direct advice for dads

  • Entreprise? La compagnie d’assurances australienne HBF est spécialisée dans l’assurance maladie, mais elle propose aussi des couvertures logement, auto et vie.
  • Groupe cible? Des tonnes de contenus s’adressent déjà aux femmes enceintes et aux futures mamans. Et si on ciblait plutôt les papas? Après tout, c’est généralement eux qui s’occupent des assurances, non. La plateforme de contenus practical advice and tips by dads for dads est associée à des médias sociaux et à une e-letter proposant des contenus adaptés à l’âge du bébé.
  • Objectif? Hormis la mention ‘powered by HBF’, aucune indication de marque. Pour le moment, aucune référence n’est faite aux produits de HBF. L’objectif premier est de créer une community. Un objectif pleinement atteint, si l’on en juge par l’intensité d’interaction sur Facebook.
  • Sweet spot? Le site se subdivise en trois rubriques: expecting, new dads et toddlers. Les papas repèrent donc instantanément les contenus adaptés à leur phase de paternité. Ici aussi, la plateforme ratisse large: conseils pratiques (comment changer les couches), développement du bébé (les premiers mots), témoignages (ce que le papa apprend pendant la première année), conseils sur votre nouveau rôle (l’évolution de votre couple après l’arrivée de bébé)…
  • Conseil? Abandonnez l’espoir de voir votre contenu aborder tout l’éventail de vos produits. Un bon sweet spot s’inscrit dans le prolongement de vos produits, mais ne couvre certainement pas tout l’assortiment. En principe, on pourrait ajouter sur la plateforme DAD quelques infos produits. Mais uniquement des produits qui répondent réellement aux attentes du groupe cible, et non une assurance ‘quelconque’.

Surfez sur la plateforme de contenus DAD.

3. Ethias: Start life

Le seul cas belge de cette liste. Un projet qui a valu à Ethias d’être nominé pour un Effie, sans finalement l’emporter.

  • Objectif et groupe cible? Via cette campagne, Ethias cible les jeunes qui souscrivent une assurance pour la première fois. Un groupe cible clé car on ne réexamine pas tous les ans son portefeuille d’assurances.
  • Sweet spot? Adulting is hard. Voilà le message central de la plateforme Start Life, qui ne semble pas être lié à une marque. À première vue. Cette plateforme est subdivisée en trois volets principaux: Logement, Auto et Indépendance. Chacun d’entre eux mène à des produits concrets tels qu’une assurance locataire, RC familiale, auto, hospitalisation ou voyage. Sauf que le contenu en lui-même est très généraliste, et pas du tout axé sur un produit: conseils pour votre premier boulot, comment cohabiter, problèmes locatifs, votre première voiture, accessoires auto, quitter le cocon familial, un premier job, épargner… Sur Start Life, Ethias répond à toutes les questions que se posent les jeunes adultes.
  • Conseil? Mieux vous circonscrivez votre groupe cible et vos objectifs, plus vous pouvez ratisser large dans votre sweet spot. Certainement en B2C. Utilisez les mots-clés que recherche votre groupe cible ou sur lesquels il cliquerait à coup sûr s’ils lisait votre contenu.

Surfez sur Start life.

4. Gates Industrial Safety

  • Entreprise? Gates fabrique des courroies de transmission, ainsi que des transmissions hydrauliques et pneumatiques pour l’industrie (énergie, construction, agriculture, transports, automobile…)
  • Groupe cible? Les conseillers en prévention des grandes entreprises industrielles, avec comme baseline ‘You’ve got their backs. We’ve got yours.’ 
  • Objectif? Gates souhaite aider ses clients à utiliser ses produits correctement et en toute sécurité. Via ce contenu ‘Use’, Gates prend le contrepied d’Earnest, qui mise sur la première phase du customer journey.
  • Sweet spot? Le contenu est très ciblé: l’utilisation correcte et sûre des produits Gates. Le but? Éviter aux clients des incidents et accidents, des arrêts de production et des frais imprévus. Le site est truffé de conseils sécurité (par produit et par secteur), de vidéos pratiques et de guides de la sécurité. Il propose aussi aux clients d’inviter un expert en sécurité Gates pour une séance de formation gratuite.
  • Conseil? Un sweet spot circonscrit de manière très précise, ça marche aussi. En B2B surtout, il est important que le contenu soit rationnel et approfondi. En y ajoutant une couche émotionnelle, on manifeste toutefois l’intérêt qu’on porte au client. Ça marche, tout simplement parce qu’un acheteur B2B a aussi des émotions, comme tout être humain.

Surfez sur Gates Industrial Safety.

5. Nuon aux Pays-Bas: Experts en énergie

  • Groupe cible? La plateforme ‘Energiekenners’ s’adresse aux acheteurs (d’énergie) des grandes entreprises, ‘parce que l’énergie est trop importante pour être prise à la légère’.
  • Sweet spot? De manière très classique, Nuon distille des conseils en énergie, des infos sur les subventions et des success-stories de clients. Mais si l’énergéticien néerlandais figure dans cette liste, c’est en raison de sa rubrique ‘Aan de knoppen’ (‘Aux commandes’). Ici, l’accent est mis sur certains secteurs, comme l’horeca ou la grande distribution. Via des ‘duels énergétiques’, deux entreprises répondent aux mêmes questions et leurs résultats énergétiques sont comparés. Le visiteur du site peut aussi consulter un comparatif par secteur (en échange de son adresse e-mail), contenant de multiples chiffres et informations sur la consommation moyenne dans son domaine d’activité. Une recette simple, mais efficace. Mise en œuvre en moins de six mois.
  • Conseil? Il vous semble impossible de créer un flux de contenus distinct pour chaque rubrique? Sachez qu’il est possible, sans trop de complication, de créer des contenus proches de vos clients/utilisateurs. Il suffit de trouver un bon concept (ici, le ‘duel’), puis de l’étendre à tous les segments de votre groupe cible.

Surfez sur la plateforme de Nuon.

6. Warby Parker blog

En guise de cerise sur le gâteau: le summum de l’inspiration créative. Une idée signée Warby Parker, un fabricant de lunettes tendance. Ces lunettes se vendent surtout via internet. Si vous commandez cinq modèles via l’e-shop, vous pouvez les essayer chez vous pendant cinq jours. Et pour chaque paire de lunettes vendue, Warby Parker verse le coût de production d’une autre paire à une ONG.

  • Groupe cible? Les porteurs de lunettes, hipsters, rats de bibliothèque (Warby et Parker sont deux personnages des livres de Jack Kerouac) et amateurs de rétro.
  • Objectif? Transformer une marque de lunettes en lovebrand, puis créer une community autour de ce concept. De manière à ce que les fans achètent leur prochaine paire chez Warby Parker.
  • Sweet spot? La promesse faite au consommateur est la suivante ‘The Warby Parker blog is where we post about things we’re reading, writing, seeing, making and doing.’ Les sujets les plus cool:
    To read: des conseils de lecture (‘Books we love’), mais aussi des suggestions rigolotes en fonction de votre réponse à une question (comme le post de Saint-Valentin How do I love thee?) et la version littéraire de ‘What’s in Your Bag?’ (comme What’s in Her Bag: Mrs Dalloway).
    To meet: des interviews de concepteurs de lunettes, vendeurs, photographes, etc. Mais aussi des ‘bons à savoir’ sur les vendeurs, des entretiens avec des collaborateurs sur la base de cinq objets se trouvant sur leur bureau (‘Desk Job’) …
    To do: des concours (envoyez une photo de votre chien portant vos lunettes à #WarbyBarker), des appels (‘Wear your sunglasses at work day’) …
    To see: nouveaux points de vente, nouveaux accessoires (des autocollants pour égayer votre étui à lunettes), campagnes de pub, etc.
    To buy: des lunettes, of course! Les nouvelles collections, mais aussi les meilleures photos Instagram de fans arborant leurs Warby Parker. Avec, en légende de chaque photo, un lien vers la page produit du modèle en question.
    En synthèse: le style rétro est mis à l’honneur dans le contenu. Ce style, c’est la passion pour les grands classiques, tant en littérature que dans la mode ‘lunettes’. Warby Parker parvient aussi à donner un visage humain à sa marque. Des interviews de designers, OK, mais de collaborateurs ou de vendeurs? Autant de contenus qu’on lit avec plaisir, rien que pour leur originalité. À noter: Warby Parker n’évoque même pas son engagement caritatif.
  • Conseil? Le blog est parfaitement adapté à l’ADN de la marque: qu’aime lire le porteur type de lunettes Warby Parker? Au départ de ce personnage virtuel, la marque a imaginé différents formats créatifs, qu’elle décline à l’infini sur le blog.

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BOCA : 4 Golds pour 4 agences différentes

27 avril 2018

La première édition des BOCA, les Best of Content Awards, a accouché de 31 awards au total. Le mérite en revient à 16 agences différentes. Cette variété d’annonceurs et d’agences s’est aussi manifestée au niveau des Golds. Les 4 Golds ont en effet été décernés à quatre campagnes différentes, signées par quatre agences distinctes.

Seuls Prophets, avec une campagne pour l’Audi A8, et The Fat Lady, avec le site Web Crohn/La rectocolite et nous, ont encore remporté un autre prix avec leur campagne d’or : chez Prophets, il s’agissait d’un Crafmanship Award, chez The Fat Lady d’un Silver. Cette dernière agence s’est également emparée d’un Bronze avec ‘Mon idée à moi’ pour DNS Belgium.

Les deux autres Golds ont été remis à TBWA et Telenet Business (L’Accélération Digitale) et à Propaganda et Belisol (magazine Belisol). Propaganda s’est aussi adjugé un Bronze avec le magazine pour Metro, tandis que TBWA a ajouté à son escarcelle un Silver pour PlayStation (VR Backpacker).

Deux Silvers ont été attribués à Isobar et AB Inbev, pour deux campagnes Jupiler. De son côté, Head Office s’est emparé d’un Silver et d’un Craftmanship Award avec #EviDurft pour Ascento et d’un Bronze pour A.S. Adventure. Le magazine de Knokke-Heist lui a valu un Craftmanship Award.

L’agence luxembourgeoise Maison Moderne, quant à elle, est rentrée avec un Silver pour Luxair et des Crafmanship Awards pour le magazine NN Investment Partners (2) et le magazine maison MMM.

Enfin, un Bronze a été décerné à Mindshare, Havas, Air, Medialaan – de Persgroep Advertising et Hotel Hungaria. Cette dernière agence a aussi encore reçu un Craftmanship Award, ainsi que le Prix de la presse. Les derniers Craftmanship Awards étaient destinés à Gicom (Delhaize), The Fat Lady/Propaganda (Medialaan) (2) et Cypres (bpost) (2).

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Oudsbergen. La commune inexistante.

13 mars 2018

Un nombre croissant de communes font appel à f-twee pour leur communication. Mais l'entreprise n'avait encore jamais reçu de demande de la part d'une commune inexistante.

LE CHALLENGE

La fusion a été approuvée au niveau politique, mais ce projet reflète-t-il aussi la volonté des habitants ? Le succès dépend de l’acceptation par les habitants des deux communes. « C’est ce qui rend ce projet si unique », déclare Frank Goetmaeckers. « La communication des communes n’a pas de secrets pour nous. Nous faisons un maximum de recherche à ce niveau. Nous avons beaucoup de savoir-faire et d’expérience à faire valoir. Mais dans ce cas, nous devons intégrer un second domaine d’expertise inédit au niveau de la communication publique : la communication du changement. »

Le secteur privé est souvent confronté aux fusions et acquisitions. La communication qui accompagne ces projets est basée sur une méthodologie éprouvée et des techniques désormais classiques. Mais l’application de ces techniques pour les pouvoirs publics est une première.

LA SOLUTION

Un journal ou un magazine est la meilleure façon de s’adresser aux citoyens. Aucun autre moyen ne peut rivaliser avec la portée et les chiffres de satisfaction de la presse écrite de qualité.  Les services de communication d’Oudsbergen souhaitent donc un magazine qui crée une atmosphère, un sentiment d’appartenance.

Ils lanceront également un journal bimensuel dédié aux activités organisées dans les deux communes. Une approche très ingénieuse, estime Frank Goetmaeckers. « À tout seigneur tout honneur. Cela faisait un moment qu’ils avaient cette idée. Car le meilleur moyen de rapprocher les gens est de les inviter à faire des choses ensemble ! Très malin. »

LE RESULTAT

Le succès d’une réorganisation d’envergure, qu’elle ait lieu dans le privé ou le public, dépend de la collaboration des travailleurs ou des habitants. Les techniques de communication du changement (modèles de rôle, early adopters, roof is burning, make it small…) sont puissantes.

« Après un an, nous soumettrons notre modèle à un sondage auprès de lecteurs d’Oudsbergen.  Cela constituera un test pour l’administration communale, afin de voir si leurs habitants les ont suivis dans cette aventure. »

Plus d’infos : 

  • BRAND : de gemeente Oudsbergen
  • AGENCY f-twee

Étude : les clients d'ICI PARIS XL accueillent positivement leur Beauty&YOU magazine

26 février 2018

Le contenu représente un élément essentiel de l'approche commerciale d'ICI PARIS XL. C'est pourquoi Head Office a conçu le magazine d'inspiration Beauty&YOU pour les détaillants. Une récente étude menée par le biais du Customètre auprès des lecteurs a révélé que le magazine engendrait un score de satisfaction élevé, tant en Belgique qu'aux Pays-Bas. Les chiffres relatifs à la consommation et à l'évaluation sont impressionnants.

THE CLIENT

Head Office a créé Beauty&YOU en 2015 pour ICI PARIS XL. Le magazine s’intéresse aux tendances dans les domaines suivants : beauté, soins de la peau et parfums. Il présente aussi des nouveautés intéressantes et des entretiens détaillés. L’élégant magazine de 76 pages est distribué aux clients d’ICI PARIS XL et disponible en ligne. Beauty&YOU constitue un élément essentiel de l’approche globale de la marque.

THE CHALLENGE

Dans un monde qui évolue vers le numérique, ICI PARIS XL doit plus que jamais veiller à ce que son magazine B2C soit pertinent et intéressant. Quel contenu incite le client à partager le magazine ? Comment les valeurs de la marque s’expriment-elles à travers le design ? Par quels canaux le client souhaite-t-il recevoir ce contenu ? Plus le magazine est apprécié et partagé, plus la notoriété de la marque, l’impact et le capital sympathie augmentent.

THE SOLUTION

ICI PARIS XL choisit délibérément une approche multicanale. Le magazine est distribué aux clients d’ICI PARIS XL, mais peut aussi être consulté en ligne. En soulignant le contenu fort et le design attrayant, ICI PARIS XL élève Beauty&YOU au rang de référence dans le secteur de la beauté, des soins de la peau et des parfums. En outre, la photographie et les tendances inspirantes bénéficient d’une attention toute particulière afin de répondre pleinement aux attentes des clients sensibles aux tendances.

THE OUTCOME

Les lecteurs apprécient Beauty&YOU : 6 lecteurs sur 10 lisent toutes les pages du magazine. Les taux de satisfaction sont dès lors élevés : 8,3/10 (Belgique) et 8/10 (Pays-Bas). Beauty&YOU dépasse la norme du marché, tant pour la consommation que pour l’évaluation : en moyenne, les lecteurs belges et néerlandais consacrent respectivement 32 et 35 minutes à la lecture du magazine ! Celui-ci est aussi plus souvent distribué que la moyenne. La mise en pages, la couverture, le contenu et l’impact de la marque convainquent. Par conséquent, plus de 50 % des lecteurs recommanderaient ICI PARIS XL.

« Le magazine allie parfaitement la beauté et le style de vie. Il est parfait pour nos clients sensibles aux tendances. C'est ce que confirment les bons résultats du Customètre. »
Olivia Devuyst, Brand & Store Concept Manager Benelux ICI PARIS XL.

A.S.Adventure aide Head Office à s’emparer du titre de l’agence la plus couronnée

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