C’est en octobre 2021 qu’Aurélie Schotte a rejoint Unilin en tant que PR & Content Manager, et ce, pour la marque Quick-Step. « Subjuguant », dit-elle quand nous lui demandons comment elle vit son job au quotidien. « Au départ, l’idée était que, d’une part, avec mon équipe nous nous chargerions des RP et, d’autre part, que nous réfléchirions à comment rationaliser les contenus créés jusqu’à présent et les diffuser logiquement à l’intérieur comme à l’extérieur de l’entreprise. »
Depuis, elle a cependant fait un autre constat : « Il est devenu clair que cela doit équivaloir à plus qu’uniquement procéder à un streamlining. L’évolution de la création de contenu au content marketing doit donc vraiment être amorcée. Ce qui est sympa, c’est que pour moi il s’agit d’un tout nouveau défi, et que j’apprends et je suis mise à l’épreuve chaque jour. Pour la société, il s’agit aussi d’un territoire inexploré et beaucoup d’étapes peuvent donc encore être franchies. C’est sans doute aussi justement ce qui me plaît moins : on peut s’amener avec les idées les plus folles, mais si la base n’est pas solide, ces idées folles n’ont aucun sens. L’idéal serait donc de procéder pas à pas, mais ça peut aussi quelque peu poser problème pour qui, idéalement, aimerait avancer rapidement. »
Le content marketing n’a pas qu’une seule corde à son arc
‘PR & Content Manager’ n’est pas son premier job en marketing. « Une fois sortie des bancs d’école, j’ai commencé chez GAB, le distributeur de marques de mode, pour ensuite passer chez Lidl pour suivre un Management Traineeship », résume-t-elle son parcours. « J’y ai d’abord travaillé en magasin en guise d’apprentissage et ensuite j’ai accepté un poste de Product Manager, où j’ai pu développer mes affinités avec la PLV, les propres magazines produit et les campagnes de fidélité. »
De responsable produit à responsable de contenu… c’est un fameux pas. C’est aussi comme ça que le ressent Aurélie Schotte. Interrogée sur la principale spécificité du content marketing, elle évoque le fait que « il ne s’agit pas d’un one trick pony ». J’entends par là qu’il faut investir beaucoup de travail et de budget – ce qui, bien sûr, est la première chose qui saute aux yeux des échelons supérieurs –, mais que les résultats ne sont pas visible dès le premier jour. Le content marketing a besoin de temps. »
Par la même occasion, Schotte – qui a étudié le journalisme et les sciences de la communication et qui, aux dires de son collègue présente donc le profil idéal pour son job – voit aussi dans ce trajet à long terme son plus grand défi. « En fonction de la prise de position de l’entreprise, le content marketing n’est pas une mince affaire », dit-elle. « D’une part, on crée le contenu, mais ça ne s’arrête pas là. Il faut bien sûr prévoir la distribution, mais l’évaluation et la réorientation sont aussi primordiales. C’est donc bien plus large et complet que la seule ‘création de contenu’, et la stratégie est essentielle. »
Son but : devenir experte en contenu
Quand on l’interroge sur ses cases favoris, elle évoque invariablement des initiatives parfaitement exécutées de A à Z. « Pour moi, lorsqu’il s’agit de content marketing, Red Bull, Lego et Nike sortent certainement du lot », dixit Schotte. « Si je devais n’en choisir qu’un, ce serait Breaking2 de Nike, qui brille le plus de tous. La façon dont Nike crée ces contenus ‘big hero’ et obtient ainsi suffisamment de matériel pour également communiquer à ce propos avant etaprès le grand moment est inspirante au possible. »
Nourrit-elle aussi l’ambition de mettre sur pied une telle initiative ? « Oui, mais avant de courir, il s’agit d’abord de marcher », conclut-elle. « Le premier pas, c’est de trouver mon chemin. Après X années et une flopée de cases innovateurs, je compte pouvoir me présenter comme experte en contenu. »