Content Marketing World 2022 en 5 enseignements de marketeurs belges et néerlandais

26 octobre 2022

Enfin à nouveau une édition physique de Content Marketing World à Cleveland, où peuvent naître des insights inattendus et où tant les bleus dans le métier que les content marketers chevronnés trouvent leur bonheur (et payent une fortune). Frank Geerts (The Fat Lady) et Bert van Loon et AJ Huisman (CMFF) partagent ce qu’ils y ont appris.

1. We’re back!

Après deux années marquée par le corona et autant d’éditions virtuelles ou hybrides, Content Marketing World 2022 a enfin repris son apparence physique à Cleveland, dans l’Ohio. Cela a eu pour effet de procurer une fantastique sensation de ‘we’re back’ aux 2.000 participants. Un format virtuel a beau offrir certains avantages – pensez à la flexibilité décuplée –, il n’en reste pas moins que rien ne vaut une vraie conférence, dixit les participants belges et bataves avec qui nous avons discuté.

2. Sérendipité

En ligne, rien ne se produit qui n’est pas planifié. Par contre, quand on se rend à un congrès physique, on libère son agenda et avec tous les autres participants on est ‘dedicated to time and space’. Entre les keynotes, les gens se voient offrir l’occasion de discuter entre eux et on voit naître des insights inattendus, mais particulièrement utiles. Pour les content marketers plus expérimentés, c’est d’ailleurs le moment rêvé pour faire le plein de nouvelles idées.

3. Le cours intensif idéal

Content Marketing World est le cours intensif ultime pour les juniors et médiors parmi les content marketers en vue d’acquérir un maximum de connaissances en à peine deux jours. Bien qu’à l’occasion de cette édition, on ait accordé une attention soutenue au côté annonceur, cette année encore beaucoup d’interrogations des content marketers ont été abordées. De plus, ce type d’événements leur tend un miroir, leur permettant de détecter et d’éliminer de mauvaises habitudes éventuelles. Un petit point de critique ? Pour les seniors, il n’y a pas vraiment eu grand-chose à glaner lors de cette édition. Est-ce lié à la maturité qu’on a réussi à atteindre (pour l’instant) ?

4. Une plateforme pour un approfondissement

Chaque inconvénient a son avantage, a dit un jour Johan Cruijff. Aujourd’hui, les vieux briscards parmi les content marketers ne se rendent plus à Content Marketing World pour y apprendre les ficelles du métier. Ils ne partent pas à la recherche de réponses, mais s’inspirent des présentations des orateurs et des discussions – et, éventuellement, des mini-débats entre eux – que ceux-ci engendrent entre deux séances pour en arriver à formuler de nouvelles questions. C’est important, car le content marketing semble avoir dépassé la phase pionnière et chacun réfléchit au prochain cap à franchir.

5. Besoin de beaucoup de dollars

Ce que les participants n’oublieront pas non plus de sitôt, c’est d’avoir dû payer une fortune pour une bière ou une bouteille de vin médiocre à 17 euros. Que les États-Unis sont devenus chers ! Du coup, les éditions physiques ont finalement au moins un inconvénient.

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