Quelles tendances du content marketing vaut-il mieux tenir à l’œil en 2022 ?

24 janvier 2022

Ces deux dernières années, le content marketing a connu un grand essor. Cependant, que nous réserve 2022 ? Sur quoi ferions-nous bien de garder un œil ? Nous avons sollicité l’opinion de six patrons d’agence.

« Less is more » – Michel Libens (Propaganda)

« Less is more, et cela, sur base de connaissances supérieures étayées par la data. En 2022, de plus en plus de content marketers réalisent que la meilleure solution n’est sans doute pas de simplement s’en tenir à plus de contenu. Oser simplifier et, donc, proposer moins de contenus aussi plus mémorables, deviendra clé. Cela signifie développer des idées créatives fortes sur base de connaissances supérieures et de données intelligentes. »

« Retour à la source » – Koen Denolf (The Fat Lady)

« Le point que je martèle sans relâche auprès de mes clients et dans les conférences que je donne, c’est une revalorisation des propres canaux. En ayant flirté des années durant avec toutes les nouvelles possibilités sur les canaux externes, nous avons quelque peu délaissé nos owned media,  tout en ayant dû constater que ces canaux externes – principalement sociaux – perdent en efficacité. Attelez-vous à la création d’un content hub et d’une newsletter attrayants, que les gens ont envie de tenir à l’œil. Optimisez aussi tous les contenus plutôt situés en bottom of funnel, car c’est là que se fait la conversion. Ce n’est qu’alors qu’il sera opportun d’aller faire la pluie et le beau temps sur des plateformes externes. »

« Tirer plus de votre cible » – Jef De Busser (HeadOffice)

« J’espère que – des petits créateurs de contenu aux grosses boîtes – l’on tirera plus de la cible. Le content marketing s’axe avant tout sur l’acquisition d’une cible propre. Ces dernières années, la barre du content marketing a été placée toujours plus haut et je m’attends donc à ce que quiconque s’est aujourd’hui construit une audience s’en servira avec (encore) plus de jugeote : créer une plus-value pour le public cible, être distinctif (pour sortir de la surcharge de contenus) et trouver plus de moyens d’inciter ce public à entreprendre une action rentable. »

« Toucher et émouvoir » – Karen Vandenbossche (BeContent)

« Les consommateurs sont toujours plus conscients de ce qu’ils achètent, pourquoi ils l’achètent et à qui ils l’achètent. Il convient de continuer à toucher et émouvoir son public cible. Bien calibrer l’affinité entre la cible et la marque est le défi pour 2022. Il faut constamment se demander si le contenu et la stratégie de contenu améliorent l’expérience consommateur, et donc aussi la loyauté à la marque. Dans ce contexte, la personnalisation est et reste importante, mais aussi, sur le fond, l’impact que l’on peut créer avec la ‘conscience social’ et le ‘purpose’. »

« Cut the crap » – Wouter Temmerman (Spyke)

« Le consommateur a appris à distinguer si, pour une marque, le contenu est un état d’esprit ou rien qu’un gimmick. Les marques et les organisations qui s’accrochent toujours aux contenus axés sur le produit commencent à peiner. Celles qui prônent une réflexion axée sur le client sont confrontées au défi d’épurer leur empathie. Ce qui signifie : en partant de plus d’empathie pour la cible et d’une meilleure compréhension de ses besoins, émotions et motivations, créer des contenus plus solides et pertinents qui aide vraiment la cible. Autrement dit : cut the crap. L’empathie vous aide à déterminer quels sont les contenus contre lesquels le consommateur se hérisse. Osez faire le choix de ne pas (plus) produire certains contenus. »

« De conversion first à content first » – Jonas Vandroemme (Com&Co)

« Nous relevons un glissement de‘conversion first’ à ‘content first’, qui s’intensifiera en 2022. Nos clients se basent de moins en moins sur des objectifs purement chiffrés, comme des leads ou des conversions, se demandant au contraire d’abord quels types de contenus leurs clients potentiels espèrent recevoir. Du coup, la trame créative principale reçoit toujours plus souvent l’attention qu’elle mérite. Une telle trame principale contient des éléments d’un positionnement classique, mais balise aussi très clairement le contexte dans lequel on a un récit particulièrement pertinent à raconter.»

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