Like it! Love it! Jef De Busser au sujet de créateur de contenu Shane Parrish : voilà comment prendre de meilleures décisions.

23 mars 2022

Somnoler ou se lever, enfiler un chandail ou non, apprendre de ses erreurs ou non, … Chaque jour, l’homme prend dans les 35.000 décisions. Quiconque réussit à prendre de meilleures décisions, obtiendra de meilleurs résultats. Le contenu de Shane Parrish vous aide à prendre des décisions plus judicieuses. C’est ce qu’a constaté Jef De Busser, Content Director chez HeadOffice.

Pourquoi ? Comment ? Quand ? Quoi ? Les questions fondamentales que l’on se pose (en tant que content marketer aussi) sont les mêmes pour tous. Cependant, quiconque est capable de mieux y répondre, prend de meilleures décisions. Et quiconque prend de meilleures décisions, obtiendra de meilleurs résultats.

Comment toutefois prendre de meilleures décisions ?

C’est une question qui obsède Shane Parrish, ancien espion canadien et informaticien. Il a cherché et trouvé la réponse dans l’amélioration de nos modèles mentaux. Un modèle mental est un cadre de référence que nous créons et utilisons afin de simplifier ce qui est complexe et comprendre le monde qui nous entoure. Améliorez votre modèle mental, améliorez la qualité de vos décisions, améliorez vos résultats.

C’est ainsi que j’ai appris à connaître le blog Farnam Street de Shane Parrish.

Blog : une collection particulièrement précieuse

Sur Farnam Street, Share Parrish rassemble une collection d’études et de long-reads soigneusement composée, dans le but de nous amener à réfléchir plus clairement, à prendre des décisions plus intelligentes et, du coup, à orienter notre vie dans un sens plus opportun.

Citons parmi les long-reads les plus populaires :

Farnam Street a aussi établi sa propre liste d’articles les plus précieux. Cet aperçu pratique se trouve sous Highly Rated Articles.

Moi, j’étais passé pour les modèles mentaux, mais je n’ai cessé de revenir pour les podcasts.

Podcast : The Knowledge Project

Les blogs en ligne constituent une jolie collection, mais ce sont quand même surtout les interviews dans son podcast qui font qu’on a un rendez-vous régulier avec Farnam Street. Les podcasts sont réunis sous le titre ‘The Knowledge Project’.

« The Knowledge Project Podcast unlocks your potential. We interview world-class doers and thinkers so you can better analyze problems, seize opportunities, and master decision-making. Every episode is packed with lessons and insights that never expire. »

Voici une poignée d’épisodes populaires du podcast :

Matthew Walker: The Power of Sleep

Ret. Gen. Stanley McChrystal: The Essence of Leadership

Gary Taubes: Is Sugar Slowly Killing Us? 

Chris Voss: The Art of Letting Other People Have Your Way

Dacher Keltner: Survival of the Kindest

Un de mes morceaux audio favoris sur Farnam Street est This is Water by David Foster Wallace.

There are these two young fish swimming along and they happen to meet an older fish swimming the other way, who nods at them and says “Morning, boys. How’s the water?” And the two young fish swim on for a bit, and then eventually one of them looks over at the other and goes “What the hell is water?

Il est d’ailleurs frappant de constater que c’est uniquement au niveau des podcasts qu’un lien est établi avec des marques. Ils sont en effet parrainés. Cela se fait avec des messages audio clairement balisés au début de chaque épisode.

Farnam Street : un système de contenu

Farnam Street est composé d’un blog, d’une newsletter, d’un podcast, d’un volet en ligne payant, de livres, … C’est un bel exemple de le façon dont on peut développer un écosystème de valeur avec du contenu.

L’idée centrale de permettre aux gens de prendre des décisions plus judicieuses s’est révélée être un excellent terreau pour acquérir un public cible autour d’elle. C’est cependant tout de même surtout la manière dont cette idée est développée qui la rend distinctive : de façon claire – sans bla-bla marketing et droit au but – … et approfondie. Cette profondeur fait un peu penser à la façon dont Ben Thompson de Stratechery développe son contenu.

Grâce au partage judicieux de connaissances, on a l’impression en tant que lecteur, spectateur ou auditeur de pouvoir se tenir sur les épaules de géants.  Ce qui donne le sentiment d’élargir son horizon. De ce fait, Farnam Street est un bon contre-poids au flux de contenus parfois fiévreux sur les médias sociaux.

Jef De Busser est directeur de contenu chez l’agence de content marketing HeadOffice. Vous pouvez le suivre sur LinkedIn… ou à moto lors d’une journée de week-end ensoleillée.

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Mensura stimule le dialogue autour de l’absentéisme

9 mars 2022

Les chiffres ne mentent pas : dans les entreprises belges, l’absentéisme continue à poser un défi gigantesque. C’est pour cette raison qu’à la mi-2021, Mensura s’est allié à com&co pour lancer ‘La charte de l’absentéisme’, une plateforme de contenu qui stimule le dialogue et tend la main à toutes les parties concernées.

Défi

Année après année, les chiffres de l’absentéisme en Belgique grimpent vers des niveaux alarmants. Pourtant, on envisage toujours le problème sous un angle médical trop étroit. Des facteurs comme le bien-être, la motivation et le leadership positif restent négligés. Il est grand temps de jeter un regard plus large sur la question, et donc de relancer le débat.

Au début de l’année 2021, Mensura –le plus grand service externe de Belgique pour la prévention et la protection au travail – et sa société sœur Certimed ont développé cette nouvelle vision, assortie d’une offre. Cependant, comment en informer les professionnels des RH et les patrons de PME ?

Approche

Pour installer sur le marché un thème aussi complexe, une campagne de contenu s’imposait. Celle-ci s’est cristallisée dans La charte de l’absentéisme. Le cœur de l’action : Mensura et Certimed tendent la main à toutes les parties concernées – experts, employeurs, responsables des RH etcollaborateurs – et entament le dialogue. Toutes les idées et enseignements ainsi générés sont réunis sur un site de campagne : www.verzuimcharter.be/fr/.

Ensuite, ce fut au tour du branding et de la notoriété autour de la plateforme. L’élément central était un ‘hero movie’, propulsé par un solide volet paid avec du display, des pré-rolls et outstreams YouTube et du targeted social. Les publics existants ont, eux aussi, découvert La charte de l’absentéisme via les canaux Mensura.

En même temps, com&co a progressivement complété la plateforme de contenus informatifs et inspirants – de récits à succès, en passant par des billets d’opinions, à de nouveaux insights. Pour les visiteurs, il y avait deux trajets de conversion : la construction d’audience avec une newsletter limitée (‘Réduisez l’absentéisme en cinq semaines’) ou la conversion vers une des séances d’inspiration organisées tout au long de l’année par Mensura et Certimed.

Résultats

Après six mois, la plateforme a enregistré 10.130 visiteurs, 372 conversions et 42 clients avec de nouveaux projets relatifs à l’absentéisme. Comme il se doit pour une bonne plateforme de contenu, ce n’est que le début.

Visitez la plateforme

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Quels outils les content marketers belges utilisent-ils ?

Pour la stratégie, la gestion de projet, la création de contenu, … pour quasi chaque élément du content marketing, il existe une série d’outils performants. Ceux-ci facilitent la vie du content marketer. Quels sont cependant les outils les plus utilisés en Belgique ? Nous avons mené l’enquête.

Planning et plus

Couteaux suisses 

Commençons par les outils qui sont plus ou moins capables de tout : du planning, en passant par l’aide à la création, à l’analyse des résultats. Bref : les couteaux suisses.

La catégorie des couteaux suisses est emmenée par un outil belge : Storychief. Celui-ci présente le grand avantage d’être enté sur le marché européen (et donc de ne pas être une pâle copie d’un outil américain). Il présente en outre un calendrier de contenu performant.

Les outils les plus détaillés nous viennent des États-Unis, à l’image d’Optimizely, qui a récemment repris Welcome, qui précédemment avait intégré Newscred (vous suivez toujours ?). L’outil est pratique pour les campagnes, mais renferme aussi de véritables fonctionnalités de contenu, comme un éditeur de contenu. Pour cet outil, on paie par collaborateur actif, ce qui fait rapidement monter les coûts.

Contently vous offre une série d’outils stratégiques, mais son atout majeur réside surtout dans le fait qu’il offre un accès facile aux talents créatifs partout dans le monde. C’est un outil qui est vraiment conçu à la taille du content marketing.

Outils de contenu dédiés à la planification et à la collaboration

À l’heure ou le télétravail est entré dans les mœurs, les outils de planification et de collaboration sont devenus encore bien plus importants. Heureusement, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses…

La Rolls-Royce parmi les outils de planification. Via Trello, on obtient un aperçu pratique des tâches à accomplir, de qui les a dans son casier à ce moment précis et de tout ce qu’il reste encore à faire.

Monday aussi sert à représenter vos flux de travail de façon digitale afin de les optimiser. Cet outil présente l’avantage de vous permettre d’introduire le type de travail dont il s’agit, pour ensuite mettre à votre disposition une plateforme adaptée.

Outil particulièrement pratique en ces temps de télétravail, Miro vous permet de brainstormer, de collecter les idées de chacun et, néanmoins, de procéder de façon structurée. À ne pas manquer !

L’idéal pour rapidement communiquer avec son équipe. Slack donne un aperçu clair de toutes les conversations autour de différents thèmes, sans vraiment faire beaucoup plus que cela.

Cet outil vous offre la possibilité de programmer vos collaborateurs. Pratique pour les responsables de projet gérant les horaires de leurs collègues.

Un outil de planification contenant de nombreux templates pour déterminer votre flux de travail idéal. Prix très attractif…

Calendriers de contenu

Sans calendrier de contenu, pas de content marketing bien rodé. Ce qui frappe, c’est que les content marketers belges préfèrent le rédiger eux-mêmes. Google Sheets et Excel, en 1 et en 2, devancent de loin la concurrence.

Ça demande peu d’explications. Bon nombre de content marketers belges aiment créer leur calendrier de contenu dans Google Sheets. Cela présente évidemment l’avantage que le document se laisse facilement partager (e.a. entre agence et client).

L’inventeur du tableur (Dan Bricklin, pour qui veut savoir) aurait-il pu imaginer qu’un jour son idée serait utilisée sous forme d’un calendrier de contenu pratique ?  Probablement que non, mais il n’en est pas moins vrai qu’aujourd’hui encore, les content marketers taillent Excel à leur mesure pour obtenir un calendrier de contenu parfaitement adapté.

Bon nombre de content marketers se servent de Monday comme d’un calendrier de contenu.

Outils dédiés à la stratégie et à la recherche  

Internet offre une mine d’informations et d’insights au content marketer. Cependant, on ne parvient pas toujours à voir l’arbre à travers la forêt. Heureusement, certains outils permettent d’y voir plus clair..

Le roi des mots-clés est évidemment Google. Dans Google Trends, le moteur de recherche donne une meilleure idée de nos comportements de recherche. Géographiquement, dans le temps et de bien d’autres façons. Intéressant !

On dirait de la magie. Quiconque introduit une recherche dans cet outil, se voit proposer un aperçu du type de questions que les gens se posent autour des thèmes en présence. Une base idéale pour une stratégie SEO.

  • Une long tail d’alternatives

Outre Google Trends et AnswerThePublic, il existe encore bien d’autres outils qui aident à collecter les insights, d’Ahrefs, en passant par Moz, à SEMrush et d’autres détecteurs de mots-clés.

Création de contenu

Outils de copywriting

L’écriture reste un des éléments clés dans le content marketing. Des outils lui sont également dédié.

Quiconque souhaite écrire et rapidement et facilement intégrer le feedback de ses collègues, fait bien d’utiliser Google Docs. L’outil permet de travailler à plusieurs dans un même document.

Le logiciel de traitement de texte iconique est évidemment Word. Les textes rédigés par ce biais peuvent aussi être partagés avec toujours plus d’aisance. Via Dropbox ou Sharepoint, par exemple.

Outils pour la création d’images

Le traitement d’image et le design graphique ne cessent de gagner en importance. Les tout derniers outils ont aussi de plus en plus de possibilités.

C’est avec ce programme qu’a commencé le traitement d’image. Il est toujours très à jour et reste un des meilleurs outils sur le marché.

Depuis quelques années, Photoshop fait face à une concurrence toujours plus vive de la part du logiciel Canva, disponible gratuitement lui aussi. En outre, la version pro est également très abordable.

  • Autres outils Adobe

Adobe n’a pas que le seul Photoshop en portefeuille. Illustrator, InDesign et le programme d’animation After Effects appartiennent aussi au groupe. La boîte à outils idéale pour chaque concepteur graphique.

Banques d’images

Les content marketers belges continuent à fréquemment trouver leur matériel image dans des banques d’images. Il existe un large choix dans ce domaine, d’offres gratuites ou à bas prix à des offres payantes.

Commençons par l’offre gratuite. Celle-ci est vaste, mais les banques d’images proposant des images gratuites tout en assurant vraiment la qualité sont rares. L’outil le plus souvent utilisé en Belgique est Pexels. Il ne faut même pas s’enregistrer pour y accéder, bien que cela vous donne des fonctionnalités supplémentaires (tel qu’un aperçu de votre historique de téléchargement).

Une base de données gigantesque composée de photos abordables, c’est ça iStock. Plus vous achetez de photos, plus l’utilisation devient abordable.

Shutterstock est le grand concurrent d’iStock. Là où chez iStock on achète des crédits, Shutterstock propose des abonnements mensuels. À vous de voir ce qui vous semble le plus intéressant…

Les plus belles images se trouvent fort probablement chez Getty Images, mais elles vous coûteront aussi sensiblement plus que sur les sites susmentionnés.

Bases de données audio

À l’heure où le son gagne en importance, les bonnes bases de données audio valent de l’or. Un outil sort du brouhaha.

Dispose d’une offre gigantesque de sons, de musiques et de voix. Audiojungle peut toutefois avant tout se targuer d’une politique de prix attractive.

  • Alternatives

Epidemic SoundPremium Beat et Artlist.io posent les jalons pour avoir autant de succès qu’Audiojungle.

Bases de données de voix

En ligne, on trouve aussi des voix, dans quelque langue que ce soit. Là aussi, il y a un outil qui sort du lot.

Cet outil vous permet de trouver un freelance approprié, par exemple pour la conception de logo, mais c’est surtout le département des voix-off qui prospère.

  • Alternatives

Voicebooking et Voiceproductions offrent une alternative à ceux qui ne trouvent pas ce qui leur convient sur Fiverr.

Outils de vidéo (animée)

Chacun est capable de se créer une vidéo. A condition d’avoir les bons outils.

Tout comme avec Photoshop pour l’image fixe, Adobe détient le standard en matière d’animation vidéo avec Premiere Pro.

Besoin d’effets dans votre vidéo ? Alors, il y a – encore et toujours – Adobe After Effects. Le meilleur outil sur le marché dans ce domaine.

Peu connu, mais avec un QG européen à Gand. Voilà pourquoi nous vous refilons volontiers l’adresse. Moovly vous permet de créer des clips d’animation par vous-même.

Outils pour la création de gifs

Un meme sympa vous assurera un tas d’earned media. Les content marketers aussi adorent dès lors créer des gifs animés.

L’outil par excellence pour créer des gifs animés. Pas besoin d’en dire plus.

Distribution de contenu

Outils de gestion de médias sociaux

Bon, nous savons fort bien qu’aujourd’hui chaque média social est tellement complexe qu’il vaut mieux le gérer dans l’outil même. Cependant, un outil englobant peut parfois s’avérer bien pratique.

Le canon en matière d’outils englobants… Souvent imité, jamais égalé (jusqu’à aujourd’hui).

Outil pratique pour qui travaille à plusieurs départements/collaborateurs différents sur un même compte.

Outils de diffusion de podcasts

Il existe plus de 10 plateformes où l’on peut écouter des podcasts. Vous pourrez donc sûrement télécharger les vôtres sur chacune de ces plateformes. Ou alors, vous utilisez un outil qui le fait pour vous. Cette fois, pas d’évaluation, mais uniquement une petite liste : Anchor.fmBuzzsproutSimplecast, ou finalement quand même Kontentino.

Plateformes de mailing

Elles existent depuis belle lurette, mais restent essentielles dans le content marketing. Par exemple pour l’envoi de newsletters.

Le numéro 1 chez les content marketers belges.

Le vice-champion. En soi, il y a peu de différence entre les deux plateformes, même en termes de prix.

Parfois, il est pratique de pouvoir joindre un call center en Belgique, plutôt que dans quelque lieu exotique à l’autre bout du monde. Alors on opte pour Flexmail…

Analytique

Outils de mesure d’impact

Le content marketing n’est performant que si l’on parvient à mesurer son impact. Là aussi, il existe un tas d’outils, mais personne ne peut se passer de Google Analytics.

Vous donne une vue claire et précise de qui a visité votre site Web, pendant combien de temps, ce qu’on y a fait et par quel canal on y est arrivé.

L’ancien Engagor. Clarabridge offre la possibilité de surveiller les mouvements sociaux autour de votre marque.

  • Les médias sociaux mêmes

Les différents médias sociaux ont chacun leurs propres outils pour mesurer l’impact sur leur canal. C’est une black box, mais elle fournit des enseignements utiles.

Nous terminons par un outil complet qui interroge votre public sur votre initiative de content marketing, on-line et off-line. Le Custometer n’est pas bon-marché, mais les enseignements qu’on en tire sont particulièrement précieux.

Cet article a été réalisé avec la collaboration de nombreux membres Custo.

Tendances du content marketing en 2022

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Les clients savourent le nouveau Carrefour Food Magazine

22 février 2022

Depuis septembre 2020, pour doter sa stratégie d’une strate émotionnelle Carrefour mise sur Carrefour Food Magazine. Un an après son lancement, les résultats d’une étude Custometer révèlent que la nouvelle approche est clairement fort appréciée.

Magazine Carrefour Food: objectifs

En tant qu’élément dans la nouvelle stratégie Carrefour Act for Food, en vertu de laquelle Carrefour mise sur la transition alimentaire et une meilleure alimentation, le magazine Simply you avait également été passé sous la loupe. La question que s’est posée Carrefour était dès lors : « Comment une stratégie de content marketing peut-elle nous permettre de traduire notre stratégie Act for Food à l’attention de nos clients ? »

Content marketing: approche

Il n’y a pas que le magazine qui s’est vu doter d’un nouveau concept. L’écosystème Propaganda-WAD-BeContent a imaginé pour Carrefour une plateforme orientée client qui met en vedette les #foodacters, soit quiconque a aussi envie de manger mieux (clients, collaborateurs, fournisseurs et producteurs).

Après 10 ans, Carrefour Magazine est né en tant que partie constituante de la plateforme de contenu qui consiste, en outre, d’un site, de newsletters, de médias sociaux, de guides, etc. Le magazine repose sur un concept totalement nouveau, tant sur le plan visuel qu’au niveau du contenu, et le format et le choix de papier ont également été revus.

Le premier numéro a été tiré à 550.000 exemplaires et s’est retrouvé dans les magasins en septembre 2020. Depuis lors, la question centrale est ‘On mange quoi ?’. La plateforme cherche à inspirer, chaque jour et au bénéfice de chacun. En outre, elle donne de l’inspiration pour des occasions spéciales et on peut y lire les récits de foodacters.

Content marketing: résultats

Il est clair que la nouvelle approche de Carrefour porte ses fruits. C’est ce qui ressort de l’étude Custometer réalisée par InSites Consulting. Carrefour Food Magazine obtient en effet un score d’appréciation global de 8,4 sur 10, supérieur au benchmark B2C.

86 % des répondants lisent trois quarts, voire l’entièreté du magazine. Celui-ci a une fonction de conservation marquée : 56 % garde le magazine pour s’en inspirer ultérieurement, bien au-delà du benchmark. 41 % déchire une ou plusieurs pages pour s’en servir par après.

Relevons enfin l’indicateur qui montre le mieux que Carrefour Food Magazine remplit sa mission avec brio : 95 % des lecteurs sont positifs envers la marque Carrefour.

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Ce que nous pouvons apprendre de Guinness sur le marketing de contenu

Chaque métier a ses exemples iconiques. Des initiatives que tout le monde connaît et aime citer en référence. Cependant, que peuvent en retenir d’autres marques, petites et grandes ? Qu’est-ce qui fait que les premières soient si performantes ? Cette fois, nous nous penchons de plus près sur l’approche de la marque de bière Guinness.

Le saviez-vous ? Le Guinness Book of Records, ce classique dont plus de 100 millions d’exemplaires au total ont déjà trouvé preneur, a commencé comme une initiative de content marketing du brasseur irlandais. Tout a commencé en 1951, lorsque, lors d’une partie de chasse, le directeur général de Guinness de l’époque a manqué son coup et qu’une discussion s’est engagée sur quel est le gibier le plus rapide. Comme il n’y avait nulle part de réponse objective à la question, le directeur a donné l’ordre de créer un ouvrage qui rassemblerait les records. L’idée cadrait en outre dans l’image que voulait dégager Guinness : une marque pour les audacieux, ceux qui cherchent à repousser leurs limites. Dernier argument pour étayer le lancement du livre : quel est le meilleur endroit pour discuter de records ? Le café, pardi !

Le Guinness Book of Records est paru pour la première fois en 1955 et est resté aux mains du brasseur jusqu’en 2001. Ces jours-ci, l’initiative n’émane donc plus de Guinness.

À l’aide de contenus, surfer sur la tendance de la bière artisanale

Cela ne signifie toutefois pas que Guinness ne croit plus au content marketing. Ces dernières années, on s’y sert de la technique pour se positionner en tant que producteur de bière artisanale – ce qu’en réalité, lorsqu’on considère ses volumes, la marque n’est pas. Elle a relevé l’intérêt et les interrogations des consommateurs, tant en Europe qu’aux États-Unis, et s’en inspire dans son musée à Dublin, tout en lançant aussi la Guinness Test Taproom à Baltimore aux USA. Ce qui est évidemment toujours bien à prendre, c’est que les amateurs de bière peuvent aussi y goûter des concoctions spéciales.

#StacheForCharity et didacticiels

Guinness est également très actif sur les médias sociaux, même si le devant de la scène y est surtout occupé par la propre marque. L’exception à la règle a été la campagne #StacheForCharity, qui a appelé les consommateurs à poster une photo d’eux-mêmes arborant une moustache de mousse typique après avoir savouré une Guinness. Par photo, 1 dollar était versé à un fonds Guinness.

Enfin –nous voilà arrivés tout près du moment de conversion dans l’entonnoir de vente –, le brasseur propose aussi en ligne des didacticiels sur comment servir une Guinness parfaite. Pour info, le rituel prend quasi deux minutes…

Il s’agit coup sur coup d’éléments qui font que, lorsqu’on pense au trèfle à quatre feuilles ou à Saint Patrick’s Day, on pense aussi spontanément à Guinness… Le brasseur irlandais continue en effet à présenter son héritage avec succès, de façon captivante et novatrice. Mieux encore, grâce au content marketing le brasseur réussit à être perçu comme faisant partie du cercle restreint branché des bières artisanales. Un virage dans l’image négocié sans faire trop de bruit.

Ce case est abordé dans Dit is content marketing, l’ouvrage belge le plus récent consacré au content marketing signé par Bart Lombaerts, Wouter Temmerman, Koen Denolf et Michel Libens.

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Distribution de contenu : 10 pièges qu’on fait bien d’éviter

Quand vous diffusez du contenu, est-ce que vous le faites dans les règles de l’art ? C’est autour de cette question qu’était organisée la séance du 18 février dirigée par le membre Custo HeadOffice et destinée à une poignée de membres UBA privilégiés. La distribution de contenu est en effet bien plus qu’un simple envoi d’une newsletter ou la publication d’un post sur les médias sociaux. Quelles sont les erreurs les plus courantes lorsqu’on cherche à propager son contenu ? Voici les principales leçons à retenir.

« Devrions-nous encore créer un post pour les médias sociaux concernant notre tout dernier article ? », « Ne devrions-nous pas envoyer encore une autre newsletter ? », …  Chaque marketer a déjà entendu soulever ce genre de questions qui, même si ce ne sont pas de bonnes questions, ce sont de bons points de départ. La réponse détermine si votre distribution de contenu est “approfondie” ou “insuffisamment réfléchie”. Une distribution de contenu réussie demande une stratégie réfléchie, mais une erreur est vite faite…

10 problèmes de distribution à éviter

Les problèmes de distribution peuvent facilement être évités tant qu’on est conscient d’où et de comment ils peuvent survenir. À l’occasion d’une séance en ligne pour l’UBA, HeadOffice a rassemblé les problèmes dans un top 10 pratique :

  1. Évitez trop de contenus sur trop de plateformes différentes.  Un excès de contenu peut aussi vous valoir la perception d’une marque qui en fait trop. Essayez dès lors toujours de commencer petit, pour ensuite développer davantage vers plusieurs plateformes.
  2. Évitez le ‘undiscoverable content’.  Veillez à placer vos contenus au bon endroit sur vos canaux. Pensez par exemple à un podcast pour une banque. Vous ne le placerez pas sur la page d’accueil de votre site Web. La plupart des gens ne viennent en effet pas sur le site d’une banque pour y écouter un podcast. Ils sont à la recherche d’un autre type d’infos. Créez donc un espace dédié sur votre site où pourra briller votre podcast.
  3. Évitez de mettre trop peu d’emphase sur le list building.  Il va de soi qu’en fin de compte vous cherchez à vous servir du contenu pour obtenir quelque chose ; par exemple une adresse e-mail pour pouvoir envoyer un courriel. Appliquez-vous dès lors à soigner votre capture de données et ne procédez à une telle capture que lorsqu’elle a du sens.
  4. Tous les consommateurs ne sont pas identiques, et ils ne veulent pas tous la même chose ou dans une même mesure. Évitez dès lors toute fréquence trop élevée, par exemple d’e-mails.
  5. Alignez soigneusement votre audience pour éviter de brasser trop large.  Focalisez-vous sur une public précis et un thème spécifique. N’essayez pas de couvrir un maximum de sujets, mais faites une sélection des thèmes qui vous intéressent, votre public et vous.
  6. N’utilisez que les bonnes plateformes.  Chaque canal a sa propre utilisation, ses propres forces et faiblesses lorsqu’il s’agit de distribution. Posez-vous soigneusement la question, à l’avance, de savoir si le canal en question répond à vos besoins.
  7. Ne donnez pas tout à la fois.  Ce n’est pas un bon plan de révéler immédiatement tout votre savoir-faire. Si vous voulez qu’on clique, que les visiteurs se rendent plus loin dans l’entonnoir, il faut que dans les phases ultérieures aussi ils puissent encore découvrir de nouvelles informations.
  8. Balancez entre pression transactionnelle et informationnelle.  Si un consommateur se trouve au début de l’entonnoir, il est probable qu’il sera à la recherche de plus d’informations, voire qu’il aura déjà digéré toutes les infos nécessaires et qu’il sera prêt à passer à l’achat. Adaptez votre contenu en fonction.
  9. N’utilisez pas uniquement vos e-mails comme un canal de promotion.  Les courriels ne doivent pas uniquement contenir des informations produit.  Les e-mails inspirants fonctionnent aussi ! Pensez par exemple aux mailings de Rituals ou de Dille & Kamille.
  10. Ne vous évertuez pas seulement à résoudre vos problèmes d’affaires.  Le contenu ne doit pas seulement convertir, il doit aussi créer une relation durable avec votre client. C’est pourquoi un contenu SEO fort sera souvent une bonne chose.

La distribution de contenu est un élément crucial de votre strategie de marketing de contenu.

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Voici le content marketing en janvier

8 février 2022

Encore un mois de janvier de clôturé, et quel mois ça a été dans le monde du contenu ! Sam De Cock, CEO du membre Custo Like Minds, s’est régalé de l’énergie nouvelle, des insights inédits et des cases brillants. Une chose est claire selon lui : il y a à nouveau toute une pléiade de tendances à tenir à l’œil en matière de société, de technologie et de communication. Plongez avec nous dans ses points d’orgue personnels.

Quiconque a voulu commencer l’année avec des tonnes d’inspiration, n’a pas été déçu. Depuis le 12 janvier, Content Marketing World Europe 365, une collaboration entre Content Marketing World et Content Marketing Fast Forward, propose toutes les deux semaines une nouvelle séance autour – vous ne le devinerez jamais ! – du content marketing. La première séance, dédiée au storytelling, se visionne d’ailleurs gratuitement ici.

L’inspiration se puise aussi dans les livres. En janvier, on a pu voter pour le Marketing Book of the Year. L’an dernier, ‘Dit is content marketing’ avait réussi à s’adjuger cet award fort convoité. Cette année, cet honneur est allé à ‘La stratégie digitale marketing – Ne ratez pas le coche’ du stratège digital Cédric Cauderlier.

Les tendances au pays du contenu

Nous rebat-t-on tous les oreilles avec des rapports de tendances en janvier ? Oui. Peut-on y trouver des perles, si on cherche très bien ? Certainement. Les ai-je dénichées spécialement pour vous ? Absolument !

En janvier, le Content Marketing Institute a publié son pronostic annuel autour du content marketing B2C. Que nous réserve 2022 ? Voici quelques tendances marquantes :

  • La vidéo continue à cartonner et arrive désormais en deuxième position des ressources de contenu utilisées : articles courts et posts (83 %), vidéos (61 %) et infographies (51 %).
  • Autre fait marquant : la montée en puissance du contenu long form, exploité par 42 % des content marketers. C’est presque le double comparé à l’an dernier !
  • Qu’en est-il des budgets ? Selon 61 % des content marketers, ils seront en hausse. Les domaines de la vidéo et des paid media surtout recevront un coup de fouet.

En résumé : le content marketing continue à croître et à se professionnaliser. L’explosion d’organisations axées sur le contenu fait plaisir à voir. C’est toutefois justement là que se situe le défi : ça reste une quête du Graal sacré combinant des stratégies astucieuses avec une exécution supérieure et une distribution intelligente. The game is on!

Wunderman Thompson a sorti en janvier The Future 100. Cet almanach rassemble 100 tendances pour 2022, une année qui – à l’heure où, collectivement, nous avons confiance que la pandémie vivra l’un ou l’autre épilogue – annonce une sorte de positivisme résolu. Ce dernier encouragerait le sens ludique et la créativité : les marques et les marketers trépignent en effet d’impatience à l’idée d’apporter de la joie et de surfer sur une vague d’optimisme. La montée du brandalism, dessuperfollowers, des plateformes co-créatives, des mondes virtuels de marque, des marques développées par des communautés (‘headless brands’) et du dreamvertising est prise sous la loupe par le rapport de tendances, en plus de bon nombre d’autres tendances. Une véritable perle !

Un rapport de tendances dont vous pourrez bientôt vous régaler ? En janvier, Custo a lancé la première étude de marché de grande envergure consacrée au content marketing dans les sociétés et organisations belges. Le Custo Content Marketing Barometer dressera entre autres la carte des secteurs qui font appel au content marketing, de la mesure dans laquelle la discipline marketing est utilisée et de la maturité du content marketing en Belgique. Il est possible de participer à l’étude jusqu’au 17 février. Les résultats sont attendus pour le printemps.

Shutterstock s’est également fendu d’un rapport de tendances : Creative Trends 2022. L’enseigne a fait appel à son propre ‘Shutterstock AI’ pour étudier ce que recherchent les utilisateurs. Le rapport de tendances ne vaut pas uniquement le détour pour son contenu ; sa forme aussi – une expérience digitale agrémentée de sa propre bande-son et d’un storytelling généreux –  en fait un bout de contenu qui a le don de rendre heureux.

Le métavers déclenchera-t-il une révolution ? 

En janvier, Microsoft a acquis le développeur de jeux Activision Blizzard – pour la bagatelle de 69 milliards de dollars – dans le but de développer « les fondements du métavers ». Le big tech tout entier saute dans le train du métavers, puisque Facebook, Google et Apple investissent aussi lourdement dans le nouvel impératif.

Le concept du métavers est plutôt difficile à définir ; jusqu’à présent, c’est une sorte de ramassis amorphe de plateformes de jeux 3D, de mondes RV et d’expériences RA. Cependant, les grandes marques semblent y discerner le nouvel or. Ce n’est pas un hasard si Zuckerberg a changé son nom d’entreprise en Meta. On s’attend à ce qu’en 2028 le marché du métavers vaille plus de 800 milliards de dollars.

Vous aimeriez plonger in all things metaverse Wired y a consacré un article clarifiantThe New York Times tente également de nous éclairer sur ce qui fait exactement le hype et creuse le ‘côté obscur’ du métaversMarketingfacts sait comment les agences expliquent le métavers, et se demande en même temps si le phénomène virtuel mérite déjà qu’on en discute sérieusement autour de la table marketing. En Belgique, nous aurons notre propre centre commercial dans le métavers en septembre. DaireLand, une initiative de Daire Agency, cherche à amener le retail dans le métavers. Suspense garanti !

Est-ce que 2022 sera l’année de la protection des données ?

Le 28 janvier était la Journée mondiale de la protection des données, un thème plus pertinent que jamais en cette période de Corona Safe Tickets, d’outils marketing IA et de lois de confidentialité. Le Data Privacy Benchmark de la société technologique Cisco démontre que la confidentialité est cruciale dans la création de relations durables avec les consommateurs. Mieux encore : chaque euro investi dans la protection de la vie privée en rapporterait presque deux.

Le terme ‘confidentialité’ fait spontanément penser aux cookies. En 2022, quasi toute les informations de cookies tiers disparaîtront. Cela signifie que dans cette ère sans cookies les marketers perdront quelque 80 % de leurs données. Sera-t-on dès lors encore capable de toucher des groupes cibles de façon segmentée ? Oui, car Google a lancé Topics API, une méthode ‘privacy first’ permettant aux marketers de faire de la publicité de façon ciblée, sans que les détails des utilisateurs ciblés soient révélés par des cookies.

L’an dernier, le Content Marketing Institute a d’ailleurs publié un article captivant sur un monde sans cookies : Don’t Fear Life After Cookies.

Quelques autres conseils pour se régaler

  1. Janvier était le mois durant lequel Neil Young a tourné le dos au géant du streaming Spotify. Le motif ? Le podcast de Joe Rogan, fortement critiqué parce qu’il diffuse de fausses informations sur le virus du corona et les vaccins. Cette décision – qui coûte quelque 60 % de revenus de streaming à Young – ouvre en tout cas la voie à un débat autour de la liberté d’expression et du modèle d’affaires des plateformes de streaming. Fort heureusement, il y a encore James Blunt, qui parvient comme nul autre à jeter de l’huile sur le feu avec une bonne giclée d’auto-dérision :
  2. Une nouvelle bible dans le monde de la copy néerlandophone : ‘Alfabet van de copywriter’ de Jill Mathieu. Un livre autour de cette promesse centrale : bien écrire, c’est surtout avoir un regard différent. Il s’agit de 26 leçons qui mettent en valeur la parole. Un joli complément à d’autres ouvrages de base belges dans la langue de Vondel : ‘Met woorden verleiden’ de Mark Van Bogaert et ‘Schrijf ze onder tafel!’ de Bavo Van Landeghem.
  3. Dans le monde du podcasting, de nouvelles productions qui ravissent l’oreille ne cessent de sortir chaque jour. En janvier, L’Echo et De Tijd ont lancé leur propre podcast d’information. Dans ‘Le Brief’ et ‘De 7’, les rédactions abordent les sept points d’actualité majeurs du jour. D’emblée, ces podcasts ont caracolé en tête des classements.
  4. De leur côté, Radio 1et Het Geluidshuis ont créé une série podcast qui évoque des faits alternatifs. Dans ‘Parallel’, on entend l’histoire belge se dérouler dans un univers parallèle. Une histoire dans laquelle Bob Dylan s’est fait embarquer au Cinema Cartoons à Anvers et, par un coup du sort, Apple n’a jamais payé autant d’impôts qu’à Knokke. Des fake news palpitants !
  5. Le jeu le plus populaire à l’heure actuelle ? Wordle ! Ce Motus anglophone, lancé en octobre 2021, compte des millions d’utilisateurs par jour. L’idée est simple : chaque jour, on a six essais pour deviner un mot de cinq lettres. En janvier, le New York Times a acheté le jeu pour un « montant non spécifié de sept chiffres ». Curieux de voir comment le géant média l’exploitera.
  6. Adweek a sorti un top 10 des spots les plus insolites de 2021. Après les avoir tous visionnés, je vous présente ici mes favoris. En 3eposition : Oatly avec la ‘Most Meta Campaign Ever’. En 2 : Whiskas avec ‘Purr More’ – une splendide production des plus bizarres. Et avec un vortex d’avance en 1 : Meow Wolf avec ‘Get Out and See the Worlds’ – WTF did I just watch? 

 

Sam De Cock est le CEO de l’agence de content marketing Like Minds.

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Like it! Love it! Kenneth Vanhoutte au sujet du créateur de contenu Ben Thompson : ‘Get a niche and own it!’

On connaît surtout les créateurs de contenu au succès apparent de YouTube et autres TikTok, mais il existe aussi des créateurs qui, de façon moins visible, se créent un modèle d’affaires rentable avec des newsletters à eux. Kenneth Vanhoutte de com&co a un faible pour Ben Thompson.

Quel créateur vous a tapé dans l’œil ?

Je suis un grand fan de Ben Thompson, le pionnier de la ‘subscription newsletter’, un bulletin d’information payant que l’on reçoit dans sa boîte de messagerie tous les x temps. Ça va même tellement loin que les développeurs de Substack, un outil permettant de gérer les newsletters payantes, disent ouvertement que Thompson leur a servi de source d’inspiration. Outre ses newsletters, il a d’ailleurs aussi deux podcasts (Exponent et Dithering) et plusieurs comptes Twitter actifs.

À vos yeux, qu’est-ce que Thompson a de si spécial ?

Ben Thompson est le plus connu grâce à Stratechery. Il y décortique l’actualité en matière d’IT et de technologie. Il ne parle alors pas uniquement des dernières acquisitions, mais aussi et surtout du cadre dans lequel ont lieu les évolutions, et de l’analyse du point de vue de la stratégie business. Il cherche la réponse à la question du pourquoi.

Chez com&co, je bosse sur pas mal de clients IT. C’est un monde que je tente de suivre de près, et de cerner. Dans ce contexte, Stratchery est une source importante pour moi.

Quiconque s’occupe d’IT le rencontrera tôt ou tard. Moi-même, j’ai commencé par lire les posts sur son site. On peut aussi s’y inscrire à une newsletter hebdomadaire gratuite. Les mises à jour quotidiennes se trouvent toutefois derrière un paywall. Elles vous coûtent 12 dollars par mois.

Fait-il (déjà) quelque chose qui soit lié aux marques ?

Non, même s’il paraît qu’on lui propose régulièrement d’épauler des grosses boîtes de tech en tant que ‘public intellectual’. Il gagnera certainement plus avec sa newsletter indépendante.

Qu’est-ce que les marques peuvent apprendre de Ben Thompson ?

Je tente régulièrement de mettre un peu de l’approche de Ben dans mon travail. L’insight qui me reste le plus à l’esprit, est qu’on peut vraiment exiger un effort de son public, aussi longtemps qu’on lui donne aussi quelque chose de valeur en échange. Thompson le fait également. Ses articles consistent souvent d’énormes pavés de texte agrémentés d’illustrations des plus simples – qui, entre-temps, sont cependant devenus sa marque de fabrique –. Sur le fond, il fait régulièrement référence à des écrits plus anciens. Il s’attend donc à ce qu’on le suive très activement. Cette approche, les marques aussi peuvent l’adopter sans crainte. De cette façon, il devient possible de proposer bien plus de contenus pertinents.

Ce que j’apprécie aussi en outre, c’est le fait qu’il est honnête et ouvert. Il avoue franchement qu’il a commis une erreur d’appréciation, revient sur des contenus antérieurs de sa main et sollicite activement l’avis de son public. Son contenu s’apparente à un débat en cours. Voilà une autre approche dont les marques peuvent apprendre beaucoup afin d’un peu moins sembler prêcher depuis une tour d’ivoire.

Suivez Ben Thompson via son site , son podcast ou via Twitter.

Kenneth Vanhoutte est Senior Content Creator chez com&co.

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Quelles tendances du content marketing vaut-il mieux tenir à l’œil en 2022 ?

24 janvier 2022

Ces deux dernières années, le content marketing a connu un grand essor. Cependant, que nous réserve 2022 ? Sur quoi ferions-nous bien de garder un œil ? Nous avons sollicité l’opinion de six patrons d’agence.

« Less is more » – Michel Libens (Propaganda)

« Less is more, et cela, sur base de connaissances supérieures étayées par la data. En 2022, de plus en plus de content marketers réalisent que la meilleure solution n’est sans doute pas de simplement s’en tenir à plus de contenu. Oser simplifier et, donc, proposer moins de contenus aussi plus mémorables, deviendra clé. Cela signifie développer des idées créatives fortes sur base de connaissances supérieures et de données intelligentes. »

« Retour à la source » – Koen Denolf (The Fat Lady)

« Le point que je martèle sans relâche auprès de mes clients et dans les conférences que je donne, c’est une revalorisation des propres canaux. En ayant flirté des années durant avec toutes les nouvelles possibilités sur les canaux externes, nous avons quelque peu délaissé nos owned media,  tout en ayant dû constater que ces canaux externes – principalement sociaux – perdent en efficacité. Attelez-vous à la création d’un content hub et d’une newsletter attrayants, que les gens ont envie de tenir à l’œil. Optimisez aussi tous les contenus plutôt situés en bottom of funnel, car c’est là que se fait la conversion. Ce n’est qu’alors qu’il sera opportun d’aller faire la pluie et le beau temps sur des plateformes externes. »

« Tirer plus de votre cible » – Jef De Busser (HeadOffice)

« J’espère que – des petits créateurs de contenu aux grosses boîtes – l’on tirera plus de la cible. Le content marketing s’axe avant tout sur l’acquisition d’une cible propre. Ces dernières années, la barre du content marketing a été placée toujours plus haut et je m’attends donc à ce que quiconque s’est aujourd’hui construit une audience s’en servira avec (encore) plus de jugeote : créer une plus-value pour le public cible, être distinctif (pour sortir de la surcharge de contenus) et trouver plus de moyens d’inciter ce public à entreprendre une action rentable. »

« Toucher et émouvoir » – Karen Vandenbossche (BeContent)

« Les consommateurs sont toujours plus conscients de ce qu’ils achètent, pourquoi ils l’achètent et à qui ils l’achètent. Il convient de continuer à toucher et émouvoir son public cible. Bien calibrer l’affinité entre la cible et la marque est le défi pour 2022. Il faut constamment se demander si le contenu et la stratégie de contenu améliorent l’expérience consommateur, et donc aussi la loyauté à la marque. Dans ce contexte, la personnalisation est et reste importante, mais aussi, sur le fond, l’impact que l’on peut créer avec la ‘conscience social’ et le ‘purpose’. »

« Cut the crap » – Wouter Temmerman (Spyke)

« Le consommateur a appris à distinguer si, pour une marque, le contenu est un état d’esprit ou rien qu’un gimmick. Les marques et les organisations qui s’accrochent toujours aux contenus axés sur le produit commencent à peiner. Celles qui prônent une réflexion axée sur le client sont confrontées au défi d’épurer leur empathie. Ce qui signifie : en partant de plus d’empathie pour la cible et d’une meilleure compréhension de ses besoins, émotions et motivations, créer des contenus plus solides et pertinents qui aide vraiment la cible. Autrement dit : cut the crap. L’empathie vous aide à déterminer quels sont les contenus contre lesquels le consommateur se hérisse. Osez faire le choix de ne pas (plus) produire certains contenus. »

« De conversion first à content first » – Jonas Vandroemme (Com&Co)

« Nous relevons un glissement de‘conversion first’ à ‘content first’, qui s’intensifiera en 2022. Nos clients se basent de moins en moins sur des objectifs purement chiffrés, comme des leads ou des conversions, se demandant au contraire d’abord quels types de contenus leurs clients potentiels espèrent recevoir. Du coup, la trame créative principale reçoit toujours plus souvent l’attention qu’elle mérite. Une telle trame principale contient des éléments d’un positionnement classique, mais balise aussi très clairement le contexte dans lequel on a un récit particulièrement pertinent à raconter.»

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De l’inspiration en matière de content marketing toute l’année durant ?

Où puis-je régulièrement trouver de l’inspiration au sujet du content marketing ? La réponse à cette question est depuis peu : chez Content Marketing World Europe 365. Ce programme rassemble les meilleures séances du congrès Content Marketing World suivies d’un débat réunissant des experts européens. Nous nous sommes d’ores et déjà intéressés à la première séance.

Content Marketing World Europe 365 – c’est plutôt long à dire – a commencé, début janvier, par une séance dédiée au storytelling, animée à Cleveland par la Néerlandaise Carlijn Postma.

En 2019, Postma a écrit un livre intitulé Bingemarketing, dans lequel elle exhorte les marques à créer des contenus tellement qualitatifs que les gens voudraient les bingewatcher. C’est aussi ce qu’elle a fait avec sa présentation. La première présentation de CMW n’émanait pas d’une oratrice sur un podium, mais était une vidéo hollywoodienne qui tendait un miroir limpide aux marketeurs ‘classiques’ et les exhortait à arrêter d’importuner le consommateur avec des messages qu’il n’avait pas souhaité recevoir, à des moments inopportuns.

Postma était aussi une des deux expertes qui ont creusé le sujet. C’est l’autre experte, Sonja Nisson de The School of Valuable Content au Royaume-Uni, qui a résumé l’avantage majeur de l’exploitation du storytelling. « On ressent quelque chose grâce à lui », dit-elle. « Il suscite de l’émotion et fait en sorte qu’on intègre et retient plus facilement le message. »

Postma et Nisson se sont ensuite penchées sur comment fonctionne vraiment le storytelling. Il ne s’agit en effet pas de raconter des récits sur la marque, mais bien de narrer des récits qui apportent quelque chose au public : qui l’aident, l’inspirent ou le divertissent.

Le débat entre les deux dames a donné ample matière à réflexion. Une heure durant, les expertes ont creusé la façon dont il convient de se livrer au storytelling. En fin de débat, elles nous ont quittés avec des questions résonnantes comme ‘Et si votre marque était une série télé ?’, ‘De quoi parlerait-elle ?’, …

Inscrivez-vous à Content Marketing World Europe 365

La séance ‘storytelling’ était la première d’une série de 15 qui seront diffusées tous les quinze jours jusqu’à la mi-juillet. Parmi les autres thèmes abordés, citons la vidéo, les modèles de contenu, les buyer persona, les customers journeys, le contenu et les RP, etc.

Un tarif promotionnel de 365 euros est proposé jusqu’au 8 février 2022 inclus.

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Participez au premier Content Marketing Barometer

Le glissement vers le content marketing est clair. Cependant, quelle est aujourd’hui la taille du marché ? Ou encore, quel pourcentage du mix de communication est destiné au content marketing ? Notre pays ne dispose pas de chiffres et Custo a voulu remédier à cela. En collaboration avec AP Hogeschool et l’agence en marketing et communication Reputations, l’association a mis sur pied une étude de marché.

À l’aide de 40 questions soumises à toutes les entreprises et organisations belges (qu’il s’agisse d’enseignes à but lucratif ou non lucratif ou de pouvoirs publics) , le Custo Content Marketing Barometer a sondé l’utilisation et le niveau de maturité du content marketing en Belgique. On a ainsi entre autres dressé la carte des secteurs et du type d’entreprises qui, aujourd’hui, font appel au content marketing, des fins auxquelles le content marketing est le plus souvent utilisé et de la mesure dans laquelle la discipline marketing est intégrée dans le fonctionnement.

« À travers cette étude, nous cherchons à obtenir une vision claire de l’utilisation actuelle du content marketing en Belgique et des intentions pour le futur. Le but est de refaire l’étude chaque année », dixit Johan Vandepoel, CEO de l’ACC, l’association dont fait partie Custo.

Vandepoel encourage dès lors les annonceurs à participer à l’étude. Les membres Custo peuvent pousser leurs clients à faire de même.

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Pourquoi l’engagement est une métrique de vanité

16 décembre 2021

« Ne regardez pas l’audience, regardez l’engagement. » C’est une exhortation qu’on entend souvent dans le content marketing. À juste titre. Seulement, il y a quelque chose qui ne va pas dans la façon dont est calculé cet engagement. C’est ce que pense Kimley Briesen, Managing Partner de Propaganda/Cypres/We Are Digital.

Pouvez-vous expliquer ce qu’exprime le taux d’engagement ?

C’est là que commence le problème. Il n’existe pas de définition univoque. De nombreux médias sociaux se servent de la métrique, mais en lui donnant une propre définition. Ainsi, chez Facebook il s’agit de la somme des likes, des shares et des commentaires, qui sont pourtant des interactions fort différentes.

Outre le manque d’une définition sans équivoque, il est aussi rare que l’on sache comment le taux est calculé. De quelle formule se sert-on ? S’agit-il d’un ratio basé sur le nombre d’impressions, le nombre de visiteurs uniques ou le nombre de followers ? Il en résulte qu’on compare des pommes avec des poires.

Cela empire encore lorsqu’on combine différentes métriques dans un tableau de bord. Lorsqu’on forme son taux d’engagement à partir des taux d’engagement des différents médias sociaux, on arrive à un chiffre qui ne veut absolument rien dire.

Et alors, je ne parle même pas de la grande différence entre engagement positif et négatif. Un chiffre unique ne capte pas ces nuances.

Quelle est selon vous la meilleure façon de définir cette métrique ?

Je n’opte pas pour une définition, mais pour une approche. Dès l’entame du projet, il est important de s’asseoir autour de la table et de définir ensemble ce qu’est l’engagement. Ce que l’on recherche, c’est une interaction avec le consommateur, mais quel degré d’interaction est bon ? Cela dépendra de votre cible, de vos efforts et de vos objectifs commerciaux.

Je n’aime dès lors pas parler d’engagement, mais plutôt d’interaction. Une interaction répétée engendre de l’implication et, si l’on vise vraiment le long terme, du dévouement.

Vos attentes peuvent aussi varier selon l’élément de contenu. Que voulez-vous que l’article de blog X ou le podcast Y fasse exactement ? Vous devez le déterminer à l’avance.

En résumé, je tente donc d’effiler le taux d’engagement pour me retrouver avec un like rate, un share rate, et cetera.

Le taux d’engagement est lié avec les médias sociaux. Peut-on aussi le calculer pour d’autres médias ?

Certainement. Ça peut parfaitement être une métrique pour votre site Web. Idéalement, on calcule la customer lifetime value d’un surfeur, mais c’est souvent complexe à calculer. Cependant, le nombre de visiteurs qui reviennent, la fréquence de visite ou la recency (‘récence’) de la visite peuvent également former une excellente base pour l’élaboration d’une telle métrique.

Dans Google Analytics 4, actuellement disponible en version bêta, le taux de rebond disparaît d’ailleurs. Il est remplacé par un taux d’interaction qu’il vaut mieux déterminer soi-même. Cela démontre que Google aussi prend conscience du fait que l’interaction est une composante essentielle d’un content marketing réussi, au-delà des chiffres purement quantitatifs.

Cela a sans doute de quoi surprendre, mais en magazines aussi on peut arriver à un taux d’engagement. Pendant combien de minutes les consommateurs lisent-ils votre publication ? Avec quel degré d’impatience ont-ils hâte de découvrir le prochain numéro ? Grâce à la recherche, entre autres via le Custometer, nous parvenons à effectuer une mesure de qualité de l’audience. Nous nous rapprochons ainsi d’un score NPS.

Je pense qu’il est dès lors clair que l’engagement se mesure de façon différente canal par canal. Même si ces données peuvent avoir énormément de valeur, c’est donc une grave erreur de les mettre dans le même sac pour s’évertuer à comparer des canaux de cette manière.

Kimley Briesen est managing partner van Propaganda / Cypres / We Are Digital

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