Everyone Hates Marketers – The only podcast for people sick of marketing bullshit – dispose d’un propre site web et peut en outre être écouté sur toutes les plateformes de podcast connues.
Se mettre au content marketing (en B2B)
La Suissesse Sara Stella Lattanzio plaide résolument pour l’enrichissement du marketing B2B avec le content marketing. L’an dernier, elle a régalé les auditeurs d’un des passages les plus captivants dans le podcast. Ainsi, à partir d’un exemple concret tiré de la pratique, elle a abordé le premier obstacle auquel sont confrontés de nombreux adeptes du contenu au sein d’une organisation ou d’une équipe de marketing : convaincre autrui de la puissance du content marketing. C’est en effet le seul moyen de faire bouger les choses.
Ses conseils ? Simples, mais tellement efficaces. « J’écoute d’abord leurs besoins, pour ensuite leur faire comprendre que le contenu est étroitement lié à leur travail quotidien, que le marketing de contenu est un outil qu’ils peuvent activer eux-mêmes. » Si un discours de vendeur astucieux est utile, , les chances d’accrocher un prospect sont encore bien plus grandes avec un whitepaper solide sous le bras (1er enseignement).
Non moins intéressant : jeter le pont entre les experts maison et les marketeurs au sein d’une entreprise « prend énormément de temps », mais il s’agit d’une tâche vraiment cruciale eu égard tant à la stratégie de contenu qu’à la création de contenu finale (2e enseignement).
Par ailleurs, plus l’organisation est vaste, plus elle aura besoin d’un processus de contenu hautement structuré et détaillé, dans lequel quiconque devrait être impliqué le sera aussi effectivement dès le premier jour, souligne Lattanzio (3e enseignement).
Attention aux frictions dans le content marketing funnel
« Il existe bel et bien un juste milieu entre un contenu de qualité supérieure et un piège à clics », indique la spécialiste de content marketing américaine Amanda Natividad lorsqu’elle aborde l’importance d’un bon hameçon. « Quiconque fait un choix binaire à cet égard rate le coche. » Pour réussir dans le domaine du content marketing, il faut des éléments des deux options – qualité et attrait – (4e enseignement).
Évitez tout entonnoir marketing forcé (5e enseignement), nous apprend également Natividad. Quelles que soient les plateformes que vous choisissez pour publier votre contenu (TOFU), il est primordial que ce contenu y trouve une place à part entière et ‘suffisamment native’. Piloter quelqu’un, via deux liens et autant de pages de destination, vers un téléchargement en échange de ses coordonnées, a le don de créer des frictions inutiles. « Ce flux à travers l’entonnoir peut attendre. D’abord, montrez qui vous êtes et ce que vous incarnez. »
Tout au long de l’épisode en question, elle donne de nombreux conseils d’écriture concrets et stimulants, tirés de son expérience de créatrice de contenu. En voici le top 3 :
- « Donnez immédiatement corps à une idée de publication pour un canal comme LinkedIn sur la plateforme même et non dans un éditeur de texte interne. C’est en effet sous cette forme que vos lecteurs la verront aussi. » (6e enseignement)
- « J’écris toujours en m’ayant, moi, à l’esprit – cette personne qui décroche rapidement et qui, en fait, ne veut pas lire la publication. » (7e enseignement)
- « Je me sers d’exemples dont je suis sûre qu’ils ne peuvent être trouvés nulle part ailleurs – et donc, souvent tirés de mon propre vécu. » (8e enseignement)
Un ‘repurposing mindset’ lors de la première distribution
Autre épisode des plus instructifs : celui avec Harry Dry, le père spirituel de marketingexamples.com. Cela date d’il y a cinq ans déjà, mais il est parfois judicieux de ressortir un contenu un peu plus ancien mais toujours pertinent, et de le partager sous une forme adaptée. Le podcast ‘3 Steps to Repurposing Your Content for Every Channel’ est sans aucun doute un contenu de ce type.
Que les choses soient claires : en parlant de ‘repurposing’, Dry ne fait pas référence au fait de retravailler et donc de réexploiter un contenu plus ancien, mais de retravailler un nouveau contenu dans le cadre d’une stratégie de distribution fortement dépendante des canaux. C’est justement ce qui rend son discours, émaillé d’innombrables exemples, tellement intéressant.
Il s’attarde entre autres sur la meilleure façon de diffuser un article de blog via les médias sociaux. Il s’avère qu’il ne suffit pas de le partager sur sa page Facebook sans plus. Avant même de publier un article sur son site Web, il en extrait l’astuce, le passage ou l’illustration les plus évocateurs. Il les coule ensuite dans un visuel, qui se retrouve sur ses propres comptes, mais à chaque fois aussi dans toutes sortes de groupes Facebook (9e enseignement). « Cela donne de la traction à votre contenu, avant même que celui-ci ne soit mis en ligne. » Mieux encore, « oubliez un moment votre blog et efforcez-vous d’obtenir le meilleur résultat possible sur chaque plateforme » (10e enseignement).
Mais alors, où se trouve le lien avec le contenu originel ? Il existe plusieurs options (11e enseignement). Soit, vous capitalisez astucieusement sur les discussions qui naissent autour de ce contenu en communiquant subtilement le lien vers l’article complet dans les commentaires. Soit vous prévoyez une référence à votre site Web dans chaque visuel, afin que, par la suite, les personnes qui sauvegardent cette précieuse image puissent retrouver le chemin de votre site.
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