Exclusif : la recette pour remporter un BOCA !

6 novembre 2023

Quels sont les ingrédients indispensables pour décrocher un BOCA ? C'est une question que bon nombre d'agences et d'annonceurs se poseront sûrement. Nous l'avons demandé à une poignée de lauréats d'éditions précédentes.

Le ‘feeling’

Jeroen Joosens, Account Director et Partner chez OnlyHumans, n’évoque pas les éléments évidents (« bien cerner la cible, dresser la carte des besoins, une stratégie solide, une création frappante, … »), mais bien le sentiment que suscite un case. « Je pense qu’on ressent immédiatement de l’enthousiasme lorsqu’on partage ce type de case. Que ce soient les collègues, les amis ou encore votre grand-mère, tout le monde a un sentiment WOW instantané. On sent alors qu’il renferme quelque chose de magique et qu’on a une chance de remporter un award. »

« J’y ajouterai volontiers la fierté de l’équipe », dit Reinhard De Milt, Chief Growth Strategy et Partner chez Com&Co. « Tant ‘Agiles pour demain’ de Cevora qu’‘Agency Life’ de Teamleader ont quasi immédiatement suscité une fierté indéniable, tant au sein de notre équipe qu’auprès de nos clients. De tels projets ont des ambassadeurs en interne qui se battront de plus belle pour le résultat, une phase suivante, des budgets supplémentaires, plus de créativité encore. Ça aussi, ça contribue au succès, et donc aux awards. »

Un client qui ose

Hans Faelens, le patron de Jaja, évoque l’audace dont fait preuve l’annonceur. « Il faut surtout avoir la chance que votre client veuille vous suivre dans les formats innovants », dit-il. « Pour lui ou elle, cela implique tout de même toujours une certaine prise de risque. Pour nous, les awards sont donc une forme de remerciement à l’attention de nos clients, pour le fait qu’ils nous ont donné la liberté et la confiance nécessaires pour nous laisser réaliser ce que nous leur avions proposé. »

Content first avant conversion first

Reinhard De Milt ajoute encore une autre pièce au puzzle : « Il arrive trop souvent que les projets de marketing partent du besoin d’un résultat marketing mesurable. Toute la mise en place d’un projet – la stratégie, l’entonnoir, le budget, les canaux, la création de contenu, le développement créatif, … – y est accrochée. Or, les résultats et l’impact sont importants, bien sûr, mais une stratégie trop pilotée par les métriques nous pousse parfois à prendre les mauvaises décisions ou à adopter une approche marketing trop transactionnelle. Ce que nous aimons, c’est de réfléchir de façon ‘content first’, plutôt que ‘conversion first’. Donc, de ne pas partir de la génération de MQL ou de conversions, mais de poser la question difficile de savoir si un thème ou concept spécifique est vraiment suffisamment intéressant pour être consommé. Le contenu que l’on projette de créer est-il le meilleur que l’on puisse produire dans la catégorie ?

Pièces à conviction

Selon Reinhard De Milt, le choix d’une approche spécifique a aussi des conséquences pour la mesure de l’impact, ce qui nous amène à l’élément suivant : les preuves. De Milt : « Nous devons oser passer au-delà du rapportage marketing et faire en sorte qu’il y ait un impact sur le business, surtout en vue du long terme. » Koen Denolf, Stratège de contenu chez The Fat Lady, ajoute : « La data est importante pour prouver que votre case a fonctionné. Si la data est solide, un case entrera en ligne de compte pour un BOCA. Faites-le bien et vous aurez vite un tas de dossiers potentiels. »

Simplicité stratégique x créativité = succès

Bien sûr, un case l’emporte aussi grâce à des éléments classiques comme la définition de la cible, la stratégie, l’approche créative, le développement, … Reinhard De Milt entrevoit un lien frappant. « Dans le cas d’un case gagnant, on relève surtout la cohérence entre la stratégie et la créativité. Si la stratégie est simple, claire, pure et facile à expliquer, et si elle sert en outre de déclencheur à la créativité dans l’exécution, vous disposez d’un case solide. Il n’est pas rare que les cases gagnants aient été imaginés en peu de temps. Parfois, tout colle parfaitement, tout simplement, et on se rend compte assez vite. »

Du temps

« Rédiger un bon case prend du temps », dit Koen Denolf. « Ce n’est pas quelque chose que vous voulez faire à la dernière minute, la veille de la soumission. Ça commence par la collecte de toutes les informations, l’élaboration d’une bonne argumentation et, ensuite, la rédaction d’un récit logique. Nous cherchons aussi toujours à réaliser un ‘case movie’. Inutile de dire que ça aussi, ça prend du temps. »

Tentez votre chance

« ‘Pour gagner, il faut acheter des billets.’ Voilà comment mon Directeur créatif, Frank Geerts, voit la chose. » Koen Denolf évoque un dernier élément : il faut se mettre aux fourneaux. Ça ne sert à rien d’avoir les ingrédients chez soi. Qui ne participe pas aux awards, ne pourra pas non plus gagner. Denolf y ajoute une dernière observation : « Peu importe à quel point vous estimez que votre propre case est excellent, ça reste du domaine du calcul des probabilités, car plusieurs facteurs entrent en jeu : la concurrence dans la catégorie, l’avis du jury et la position de Jupiter et son influence sur votre degré d’optimisme. »

Ne manquez pas les mises à jour sur les BOCA Awards.

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3 façons de procéder au content repurposing

15 décembre 2022

Le 24 novembre, dans le cadre du projet UNTAPPED, Thomas More a organisé une séance d’inspiration. Un des thèmes abordés était le content repurposing, un concept pour le moment encore trop peu exploité dans le content marketing. Lizzy Bleumers (Thomas More) a entretenu les participants sur son utilité.

« Ne produirions-nous pas aussi un podcast ? » « Quels autres articles pourrions-nous écrire ? » « Que faire d’autre ? » Ce sont des questions que tout content marketer a déjà entendu. Mais sont-ce bien les bonnes ? Sommes-nous toujours obligés d’aspirer à plus et à viser la nouveauté ? ‘New’ est-il toujours ‘better’ ? Non, pas nécessairement.

En tant qu’entreprise ou agence de content marketing, vous feriez bien de réfléchir au content repurposing. Sachez en effet que cet article que vous aviez écrit le mois dernier ne doit pas forcément finir aux oubliettes. Il est facile de réaffecter le contenu et Lizzy Bleumers nous propose trois moyens de nous y mettre.

1. Ajouter

Il arrive encore trop souvent que les entreprises publient des articles sur leur blog qui, ensuite, disparaissent sous une épaisse couche de poussière. La bonne idée est donc – par exemple chaque mois – de scanner le contenu déjà présent sur votre blog. Les articles d’actualité peuvent ainsi être facilement réutilisés en les actualisant et en intégrant de nouvelles informations dans le texte. Pas besoin de pondre une nouvelle contribution si vous pouvez tout simplement actualiser l’information et relancer l’article.

2. Retravailler

Cela fait quelque temps déjà qu’un certain contenu se trouve sur votre site Web ? Le contenu est toujours pertinent, mais il vous est impossible de l’actualiser parce qu’il n’y a rien de neuf à raconter ? Alors, vous pouvez employer à le retravailler. Peut-être serait-ce sympa de couler l’information dans un visuel et de diffuser celui-ci sur les canaux de médias sociaux ? Vous réactiverez ainsi en quelque sorte votre propre contenu et réaiguillerez vos followers vers votre site.

3. Remixer

Le remixage est également un moyen pratique de réaffecter du contenu. On voit très souvent différents articles sur un blog qui, en réalité, couvrent le même sujet. Pensez par exemple à tous les contenus consacrés aux écochèques ; ils semblent infinis. Ne pourriez-vous toutefois pas remixer l’information contenue dans ces articles pour n’en faire qu’un seul ? Ici aussi, le remixage de contenus existants peut vous aider à dépoussiérer votre contenu et lui insuffler une nouvelle vie.

Joe Pulizzi sur le content marketing en 2022 et en 2023

14 décembre 2022

Lors du déjeuner que Custo a partagé avec Joe Pulizzi pendant son passage en Belgique lors du BAM Marketing Congress, nous lui avons demandé de faire le bilan de 2022 et d’envisager l’avenir de notre métier en 2023. Nous avons résumé la discussion en quatre points forts.

2022 – les canaux sociaux n’offrent aucune certitude

« En 2022, nous avons commencé à réaliser que l’évolution sur les médias sociaux est ultrarapide. Ce qui, un jour, est ‘hot’, ne l’est plus du tout le lendemain. De plus en plus d’états aux États-Unis bannissent TikTok. Je prédis que dans un an aucun Américain ne pourra encore se servir du canal. Ou alors, prenez Twitter. Elon Musk rachète la société et secoue vigoureusement le cocotier, ce qui amène les annonceurs à se poser beaucoup de questions. À l’autre bout du spectre, il y a LinkedIn, qui est devenu un canal de tout premier plan. Ça, je ne l’avais pas vu venir. »

2022 – le print revient

« Qui eût cru que le print pourrait être un média innovant ? Pourtant, c’est ce qui est en train de se passer. À l’heure actuelle, les marques observent le média avec grand intérêt. Tout le monde possède toujours une boîte aux lettres, peu de sociétés exploitent le print, il aide à générer de la data first-party et les gens aiment toujours avoir affaire à lui. »

2023 – Que représentera l’IA ?

« On sent bien, ces derniers mois, que ça bouge beaucoup autour de l’IA. L’IA ouverte fait son apparition et avec Chat GPT un outil formidable est venu s’ajouter. En 2023, on aura la discussion de savoir ce que les content marketers peuvent en faire. À quel point est-ce éthique ? Pouvons-nous nous en servir ? Je n’ai pas de réponse toute faite. Selon moi, les humains sont toujours importants dans le processus de création de contenu, mais comment les gens et l’IA interagiront-ils ? »

2023 – de l’audience à la communauté

« Tout tourne autour de l’attention du consommateur. À ce niveau, je constate que le contenu peut fournir plus de liant. Les gens ne veulent pas faire partie d’une audience, mais bien d’une communauté. Ils veulent avoir un sentiment d’appartenance. C’est justement pour cette raison que j’ai foi en le Web 3.0 et en la ‘tokenisation’ du monde numérique.    Beaucoup de gens sont négatifs à ce propos. Injustement, quand on voit à quelle vitesse les applications se développent. »

Custo remercie Joe Pulizzi pour son engagement envers la profession

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Custo remercie Joe Pulizzi pour sa contribution au métier du content marketing

Lors d’une visite en Belgique dans le cadre du BAM Marketing Congress, Custo a remercié le parrain du content marketing Joe Pulizzi pour sa contribution au métier, tant au niveau mondial que chez nous. Cette remise de prix marque le début d’une tradition…

Ce n’était certes pas la première fois que Joe Pullizi, fondateur du Content Marketing Institute et, par conséquence, le content marketer le plus influent depuis de longues années, était dans notre pays. C’était néanmoins un moment d’exception. Exactement 13 ans après son premier passage au Belgian Marketing Congress, il y était à nouveau invité.

Le Joe Pulizzi Award 

Custo a profité de l’occasion pour le ‘kidnapper’ le temps d’un dîner dans un restaurant à proximité. Ce fut le moment idéal pour rattraper le temps perdu et converser avec quelques membres Custo, mais aussi pour lui remettre, au nom de l’association professionnelle – et probablement aussi au nom de tous les content marketers en Belgique – un award pour ses performances inégalées au service du métier qu’est le content marketing. Un prix qu’il a accepté avec beaucoup de plaisir, sa reconnaissance n’ayant d’égal que sa modestie.

Ce pourrait bien être le début d’une tradition. Car ce faisant, Pulizzi donne son nom à un award qui, chaque année, mettra à l’honneur un content marketer mémorable présentant un état de service exceptionnel. Le Joe Pulizzi Award peut être décerné à un annonceur, un responsable d’agence, un influenceur ou un observateur de tendances ayant propulsé le content marketing en Belgique. Curieux de voir qui aura l’honneur de recevoir le premier award l’an prochain…

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Les 7 questions les plus souvent posées au sujet du content marketing en Belgique

Le content marketing ne cesse de gagner en popularité en Belgique. Logiquement, beaucoup de marques souhaitent investir dans cet outil marketing durable, mais elles font face à de nombreuses questions. Nous avons compilé les plus fréquentes, suivies à chaque fois d’une brève réponse.

C’est quoi, le content marketing ?

La définition du content marketing formulée par le Content Marketing Institute américain est la suivante : « Le content marketing est une stratégie marketing qui consiste à créer, en tant qu’organisation, des contenus attractifs et pertinents que l’on diffuse de manière cohérente auprès d’une cible bien définie, dans le but d’obtenir une action consommateur. »

Le content marketing s’axe donc sur la création de contenus de qualité ayant de la valeur aux yeux des clients et permettant ainsi, éventuellement à plus long terme, de réaliser des objectifs marketing et/ou de communication.

Pourquoi est-ce si important de faire du content marketing ?

Il n’est pas impensable que, dans un avenir plus ou moins proche, le content marketing sera la seule forme de marketing qui subsistera. Les messages publicitaires traditionnels suscitent une irritation croissante chez les utilisateurs média, qui en outre préfèrent décider eux-mêmes quand consommer du contenu. Il est de plus question aujourd’hui d’un information overload, créant un contexte dans lequel un contenu pertinent de qualité est crucial si l’on veut générer l’engagement nécessaire et ainsi réaliser les objectifs marketing.

De quelle manière le content marketing mène-t-il à la vente ?

La vente constitue la quintessence des objectifs marketing. Attirer des clients sur son site et collecter des prospects est souvent crucial en vue de générer des conversions. Le contenu de qualité est un moyen idéal (en termes de SEO) pour y parvenir et permet aussi, beaucoup plus vite qu’une annonce traditionnelle, de forger une relation durable avec le consommateur. Le content marketing est l’outil par excellence pour piloter les clients à travers les différentes phases de la customer journey.

Le content marketing est-il aussi pertinent dans un contexte B2B ?

Dans un contexte B2B, les attentes client sont très similaires à celles en B2C. Les clients ont toujours  besoin d’un contenu pertinent, peut-être encore plus dans le cadre de transactions entre sociétés. De plus, une décision d’achat en B2B étant souvent précédée par un long lead time, vous avez l’occasion, dans cet intervalle, de passer à l’action en tant qu’entreprise avec du content marketing.

Comment développer une stratégie de content marketing ?

En définir les objectifs de façon approfondie est une première étape indispensable. L’aspect le plus important de la stratégie est fort probablement la définition du content sweet spot : le point commun entre les désirs et les besoins de la cible, qui doit en outre être circonscrit clairement et défini, et la valeur unique que peut apporter la marque. Ensuite, il faut que les bons choix soient faits en matière de script rédactionnel, de canaux de distribution et d’incorporation du contenu dans la customer journey.

Pour vous aider dans la réflexion stratégique, et aussi dans la création finale du contenu, il n’est pas mauvais de prendre sous le bras une agence de content marketing : la combinaison de membres internes et externes dans une équipe est généralement idéale.

En outre, une formation en content marketing peut vous aider à combler vos lacunes dans ce domaine. En Belgique, l’UBA et BAM proposent chacune de solides formations.

Le contenu vidéo peut-il être utile dans le content marketing ?

À l’image des textes de qualité qui, souvent, génèrent de meilleurs résultats que les annonces, les bonnes vidéos sont généralement plus efficaces que les spots publicitaires. Il existe d’innombrables exemples de contenus vidéo très pertinents ; dans certains cas, la vidéo est même l’outil idéal pour transmettre certaines informations de façon limpide. Il est dès lors important de voir le content marketing comme une donnée multimédia.

Comment mesurer le content marketing ?

Il existe toutes sortes de métriques pour mesurer l’impact de contenus. La consommation de contenu, le partage de ce dernier et son impact sur les leads et les ventes sont les catégories principales. Lors du suivi du succès de vos stratégies de content marketing, il est important de toujours faire le lien avec le objectifs prédéterminés : c’est la seule façon de mesurer ce que l’on veut savoir, et donc de sélectionner les métriques adéquates. Pour obtenir un bon aperçu, ce qui n’est pas sans importance si l’on souhaite procéder à d’éventuelles rectifications de tir indispensables, il est conseillé de rassembler ces métriques au sein d’un dashboard.

Tout savoir sur les podcasts ?

D’autres questions sur le content marketing ?

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Les Belges ramènent 6 prix CMTA des Pays-Bas

À peine les BOCA avaient-ils été décernés chez nous qu’il était déjà tant, aux Pays-Bas, pour les CMTA. Com&co, The Fat Lady et Propaganda sont rentrés en Belgique avec 6 awards au total. Un aperçu.

15 Bronze, Silver et Gold Awards dans les catégories B2B, B2C, B2E, Non-Profit et Campaigns. 11 CMTA Medals pour la création et 9 CMTA Medals pour la distribution. Tel a été le verdict des différents jurys de Content Marketing | The Awards (CMTA), les prix de content marketing aux Pays-Bas, coorganisés par le Custo local, Platform Content Marketing.

Les Belges font un joli carton aux CMTA

6 de ces récompenses sont allées à des agences et des annonceurs belges. Com&co et Teamleader se sont adjugés l’unique Gold, avec Agency Life en B2B. L’agence gantoise The Fat Lady a fait le plein en rentrant avec 4 Awards et Medals : deux Silvers pour Building an IBD Community pour Takeda et UGent´ers: The UGent Community pour l’université de Gand, respectivement en B2C et B2E, et deux Medals en Distribution ; pour la Meilleure approche des médias sociaux en B2C avec Studiekiezers pour l’université de Gand, et pour Meilleure conversion organique avec les projections virtuelles pour cette même université. Enfin, Propaganda s’est vu offrir une Medal en Création pour  la Meilleure vidéo short-form avec Istoir : De geruisloze terugkeer van Boris pour Istoir.

Au total, on a enregistré 160 inscriptions émanant de 40 agences et sociétés différentes installés aux Pays-Bas et en Belgique.

Qui étaient les lauréats du BOCA ?

Plus d'infos sur CMTA

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6 outils pratiques pour réaliser des vidéos

2 décembre 2022

De plus en plus, le contenu doit être visuel, et la vidéo joue ici un rôle crucial. Mais que faire quand on a peu ou pas de budget pour des films coûteux ? On peut toujours les réaliser soi-même, ce qui sera d’autant plus aisé si l’on maîtrise l’un de ces six outils de montage.

L’évolution des vidéos sur les médias sociaux et autres canaux du marketing de contenu s’est faite à la vitesse de l’éclair. L’an dernier, Facebook a enregistré pas moins d’un milliard de vues de vidéos par jour. Il faut dire que la vidéo reste l’élément clé dans toute stratégie de marketing de contenu.

Mais faire réaliser ces films peut parfois être très onéreux. Le post de Leslie Belknap sur le blog Buffer est donc intéressant : il y parle des six outils les plus conviviaux et explique comment il a lui-même procédé. Pour chacun des outils suivants, il propose une brève introduction, un « mode d’emploi » et un exemple de vidéo réalisé avec l’outil.

6 outils pratiques

1. Nutshell

Une application gratuite qui vous permet de réaliser des films courts avec 3 images et quelques titres.

2. Magisto

Une autre appli gratuite qui vous permet de transformer rapidement des photos et des vidéos en films montés, avec musique et effets spéciaux.

3. Animoto

Cette appli gratuite limite le nombre de possibilités de choix. Du coup, l’outil fait pour ainsi dire tout le travail de montage à votre place.

4. Videoshop

Pour 1,99 $, vous pouvez réaliser vous-même vos vidéos grâce à cette interface très conviviale, sans être limité par des gabarits.

5. iMovie App

L’application la plus chère de la liste – 4,99$ –, mais aussi la meilleure solution pour réaliser des films personnalisés complets.

6. iMovie for Macs

L’étranger dans la liste, car il ne fonctionne que sur Mac, mais le meilleur outil (14,99$) si vous voulez une liberté totale en matière de format et de présentation de votre film.

Matériel supplémentaire

Last but not least, Belknap cite encore trois sources intéressantes pour ajouter une bande-son à votre clip, ou pour intégrer d’autres films dans votre vidéo.

1. YouTube Audio Library

Vous trouverez ici de la musique à utiliser comme bande-son pour votre vidéo.

2. Distill

Superbe « enregistrement » HD que vous pouvez utiliser pour embellir votre film.

3. Pexels Video

Vous pouvez y télécharger gratuitement des enregistrements pour améliorer votre propre vidéo.

À titre d’inspiration, nous vous offrons ce film, réalisé avec l’outil Videoshop.

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Les BOCA : ensemble, elles remportent quatre Golds

30 novembre 2022

Quatre agences ont décroché un Gold Award lors de la cinquième édition des Best of Content Awards (BOCA). Les heureuses élues sont d-artagnan, Happiness Brussels, Ogilvy Social.Lab et Propaganda.

D-artagnan

Catégorie : The Content Strategy awards – Best Content Marketing Program B2E
Case : Proud to Be Orange

Dans sa quête de renforts, le fournisseur télécom Orange a décidé de d’abord mieux connaître les employés actuels par l’intermédiaire d’une plateforme numérique reprenant toutes sortes de questions. Sur base des informations récoltées, on a non seulement personnalisé l’environnement de travail, mais aussi toute la campagne de recrutement. Orange a ainsi réussi à attirer les profils souhaités.

Regardez la vidéo du case

Happiness Brussels

Catégorie : The Content Distribution awards – Best use of PR in a Content Program
Case : Empty Rooms

Dans cette campagne de sensibilisation de Parents d’Enfants Victimes de la Route/Ouders van Verongelukte Kinderen, les chambres d’enfants ayant péri dans la circulation ont été placées sur Booking.com. Cela a permis de faire le lien – symbolique – entre les voyages, la réservation de chambres et la conduite dangereuse.

Regardez la vidéo du case

Ogilvy Social.Lab

Catégorie : The Content Strategy awards – Best ST Content Campaign B2B
Case : MIX4BOOBS

L’objectif de cette campagne émanant de la chaîne pour jeunes NRJ et Pink Ribbon Belgium : à l’aide d’une métaphore frappante, faire comprendre comment détecter soi-même un cancer du sein. Le message a été diffusé à plus grande échelle encore en faisant appel à des artistes et des influenceurs et en transformant l’action en un défi sur les médias sociaux.

Regardez la vidéo du case

Propaganda

Catégorie : The Content Distribution awards – Best Use of Social Media
Case : Instanovel Strategy

L’entreprise de rénovation Istoir se targue d’honorer les éléments historiques d’un bâtiment. Pour cette campagne, Propaganda a invité l’auteur Dirk Van Boxem à écrire une nouvelle autour d’un des projets. Combinée à des images du château en question, celle-ci a ensuite été partagée sur Instagram  sous forme d’Instanovel.

Regardez la vidéo du case

L’opinion toute crue du jury

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Les BOCA : Comment les présidents des jurys évaluent-ils cette édition ?

Les BOCA sont régis par deux jurys. Celui des Strategy & Distribution Awards et celui des Craftsmanship Awards sont tous deux constitués d’annonceurs. Pour la deuxième année consécutive, la présidence avait été confiée à deux Néerlandais : Jasper van Zandbeek (Zandbeek) et Bert van Loon (CMFF). Nous les avons cuisinés.

Quel regard portez-vous sur le travail des jurys des BOCA ?

Jasper van Zandbeek : Les délibérations du jury ont été agréables, en partie grâce au fait que nous avons pu sauter la discussion de base sur ‘qu’est-ce que le content marketing ?’. La moitié des jurés avaient en effet déjà siégé dans le jury.

En outre, dans le jury des Strategy & Distribution Awards il y avait aussi la présentation en live par les nominés. Toute une série de cases en ont tiré le plus grand profit.

Bert van Loon : Ce fut une fois de plus un jury solide. La meilleure preuve ? Tout le monde avait placé les mêmes cases sur la shortlist.

Comment se porte le métier aux vues des dossiers ?

Bert van Loon : Cette année a été marquée par du travail de bonne qualité. Reste à voir quel sera ‘the next level’ en termes de création, de distribution et de partenariats. Ce qui peut sûrement aider à ce niveau, c’est du culot. Le content marketing doit davantage oser se mesurer à la publicité. Par ailleurs, on sent que le métier acquiert une certaine maturité. Ça s’est aussi avéré ces dernières années, quand le content marketing a tenu bon en temps de crise.

Jasper van Zandbeek : Le palmarès met en évidence la solidité du content marketing en Belgique. Vous maîtrisez la formule du content marketing. Par contre, le jury a eu le sentiment qu’on pouvait rechercher un peu plus souvent les limites. Il n’y a pas eu tant de boulot capable de rivaliser sur la scène internationale. La Belgique doit encore franchir un palier : vous devez pouvoir maîtriser le métier à un point tel que ça en devient un jeu.

Sur quoi les Belges peuvent-ils encore travailler lorsqu’il s’agit des BOCA ?

Jasper van Zandbeek : Je suis constamment frappé par le fait qu’il manque souvent un casemovie. Ceux qui en soumettent un, s’en tiennent généralement à un truc manifestement sec, là où ce genre de casemovie est le moyen idéal pour rafraîchir la mémoire des jurés. En outre, j’ai aussi le sentiment que la notoriété des BOCA pourrait encore augmenter pour que tous les cases mémorables en Belgique finissent par être inscrits.

Bert van Loon : Du côté des Craftsmanship Awards, nous regardons ce qui a été créé. Il serait toutefois appréciable de pouvoir avoir une meilleure idée encore de ce qui s’est passé avant la création, tout comme il serait bon d’avoir plus d’infos sur les résultats.

Qui étaient les lauréats ?

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Les BOCA : le gratin des réalisations en content marketing sur un piédestal

La cinquième édition des BOCA Awards a connu son moment suprême fin novembre, avec une foison d’awards et encore plus de spectacle. Voici un rapport d’ambiance pour qui n’a pas pu être de la fête.

Mercredi 23 novembre 2022. Un jour comme un autre pour la plupart des Belges, mais pas pour le content marketer ambitieux, que ce soit du côté agence ou annonceur. Au petit matin, il ou elle avait déjà les nerfs en boule parce qu’en fin de journée on décernerait les Best of Content Awards, la crème de la crème pour les meilleures initiatives en content marketing dans notre pays.

L’excitation est montée à son comble une fois passé le seuil de l’Antwerp Expo, le lieu de cérémonie inédit des remises de prix conjuguées des BOCA, des BOA (Best of Activation), des BORA (Best of Reputation) et des BEA (Best of Event Awards). La raison ? Mais bon dieu, dans quelle salle les BOCA étaient-ils donc décernés ?

Une belle foule de content marketers avait clairement trouvé le chemin de la bonne salle quand la présentatrice Dorien Leyers a donné le coup d’envoi. Ce fut le début d’une charretée de remises de prix pour célébrer d’innombrables initiatives magnifiques dans le domaine du content marketing, de campagnes plutôt courtes à des projets de longue durée. C’était beau de voir à quel point l’éventail du content marketing est large.

La remise fut une procession de lauréats béats et de casemovies explicatifs, ponctuée çà et là par des notes d’humour très amusantes offertes par tel ou tel vainqueur sur le podium. Un mix des plus réussis !

Après 33 awards, on a décidé d’y mettre un terme (provisoire). La fin de la remise s’est muée en le début d’une soirée festive avec fanfare et excitation ET – pour la première fois – la remise d’un Grand Prix, plus particulièrement pour la campagne de recrutement pour Orange.

Qui était les lauréats?

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Comment rendre le content marketing plus central dans un hôpital

26 octobre 2022

Demandez à ceux qui étaient au Content Marketing World 2022 qui a prononcé le meilleur speech de cette édition, et le nom d’Amanda Todorovich va souvent fuser. Car le récit à succès de l’hôpital américain ‘Cleveland Clinic’ continue à parler à l’imagination de ceux qui étaient pendus aux lèvres de sa Director of Content Marketing de l’institution.

Amanda Todorovich n’en était pas à son coup d’essai lorsqu’elle est apparue au Content Marketing World. Et ce n’est pas une surprise. Car la ‘Cleveland Clinic’ a développé le site web et le bog hospitaliers les plus populaires des Etats-Unis. ‘Health Essentials’ revendique douze millions de visiteurs mensuels, ce qui représente soixante fois plus d’audience qu’il y a dix ans. Cette grande popularité digitale vaut à la structure une place de choix sur le marché publicitaire depuis ces dernières années, ce qui est toujours une bonne chose sur le plan financier.

Todorovich a été engagée en 2012 en tant que digital engagement manager. Elle était le troisième membre de l’équipe à cette époque. Elle a évolué petit-à-petit jusque dans les hautes sphères de l’organisation et gère aujourd’hui une équipe de 80 collaborateurs, dont 50 ont été engagés rien que l’an dernier.

Une communication C-level: la clé

Le Content marketing reste difficile à ‘vendre’ aux gens occupant un C-level. D’autant plus que Todorovich voulait résolument opter pour une stratégie de contenu toute neuve. Dans laquelle le public serait central et qui ne reflèterait plus des souhaits individuels émanant de tous les coins de l’organisation. Dans cette optique, il était essentiel qu’elle soit sur la même longueur d’ondes que ses supérieurs.

Selon Todorovich, la clé de la réussite réside dans la communication avec le CEO et le CFO. C’est comme ça qu’elle a réussi à les convaincre de l’importance d’une approche centrée sur la data et la statistique. Et les premiers résultats n’ont pas tardé à prouver que son approche était la bonne, entraînant la direction de l’organisation dans le même sens.

Une partie de l’équipe se concentre sur le content growth

Son équipe se divise en trois sections. Elle comprend bien entendu une grande rédaction qui se charge du contenu, et un groupe de project managers qui veille à la bonne marche du process. Mais, surtout, une partie grandissante du team se concentre sur le ‘content growth’ en prêtant beaucoup d’attention au SEO et aux analytics, de même qu’elle assure une présence soutenue sur les réseaux sociaux. Sans oublier de soigner l’audio et la vidéo. Tous ces outils sont utilisés pour mettre encore un peu plus le turbo au service de la référence en matière de contenu qu’est devenue la ‘Cleveland Clinic’ depuis des années.

Le content marketing comme business-model

Todorovich a donc réussi a faire du content marketing de la ‘Cleveland Clinic’ un ‘business accelerator’ évolutifElle a donc rencontré le souhait du Chief Marketing Officer d’accélérer les choses. Sous la houlette d’Amanda, le content marketing est carrément devenu un business-model à part entière, et pas seulement l’une des multiples tactiques mises en place au sein de l’entreprise. Grâce à elle, le content marketing est passé à l’âge adulte à la ‘Cleveland Clinic’.

Et cette réussite a été de pair avec de nouvelles responsabilités pour Amanda. C’est ainsi qu’elle a réuni tous les départements isolés et a grandement pu améliorer la plateforme de contenu et le site web général. Et maintenant que Todorovich assure la fonction de director of content marketing, elle côtoie de près ce fameux C-level. Ce qui représente bien entendu une position idéale pour implémenter encore un peu plus le content marketing et en récolter les fruits.

Regardez la présentation d’Amanda Todorovich au Content Marketing World 2021:

Comment le content marketing peut-il devenir une véritable ‘business-strategie’ ? C’était la tendance du Content Marketing World.

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Content Marketing World 2022 en 5 enseignements de marketeurs belges et néerlandais

Enfin à nouveau une édition physique de Content Marketing World à Cleveland, où peuvent naître des insights inattendus et où tant les bleus dans le métier que les content marketers chevronnés trouvent leur bonheur (et payent une fortune). Frank Geerts (The Fat Lady) et Bert van Loon et AJ Huisman (CMFF) partagent ce qu’ils y ont appris.

1. We’re back!

Après deux années marquée par le corona et autant d’éditions virtuelles ou hybrides, Content Marketing World 2022 a enfin repris son apparence physique à Cleveland, dans l’Ohio. Cela a eu pour effet de procurer une fantastique sensation de ‘we’re back’ aux 2.000 participants. Un format virtuel a beau offrir certains avantages – pensez à la flexibilité décuplée –, il n’en reste pas moins que rien ne vaut une vraie conférence, dixit les participants belges et bataves avec qui nous avons discuté.

2. Sérendipité

En ligne, rien ne se produit qui n’est pas planifié. Par contre, quand on se rend à un congrès physique, on libère son agenda et avec tous les autres participants on est ‘dedicated to time and space’. Entre les keynotes, les gens se voient offrir l’occasion de discuter entre eux et on voit naître des insights inattendus, mais particulièrement utiles. Pour les content marketers plus expérimentés, c’est d’ailleurs le moment rêvé pour faire le plein de nouvelles idées.

3. Le cours intensif idéal

Content Marketing World est le cours intensif ultime pour les juniors et médiors parmi les content marketers en vue d’acquérir un maximum de connaissances en à peine deux jours. Bien qu’à l’occasion de cette édition, on ait accordé une attention soutenue au côté annonceur, cette année encore beaucoup d’interrogations des content marketers ont été abordées. De plus, ce type d’événements leur tend un miroir, leur permettant de détecter et d’éliminer de mauvaises habitudes éventuelles. Un petit point de critique ? Pour les seniors, il n’y a pas vraiment eu grand-chose à glaner lors de cette édition. Est-ce lié à la maturité qu’on a réussi à atteindre (pour l’instant) ?

4. Une plateforme pour un approfondissement

Chaque inconvénient a son avantage, a dit un jour Johan Cruijff. Aujourd’hui, les vieux briscards parmi les content marketers ne se rendent plus à Content Marketing World pour y apprendre les ficelles du métier. Ils ne partent pas à la recherche de réponses, mais s’inspirent des présentations des orateurs et des discussions – et, éventuellement, des mini-débats entre eux – que ceux-ci engendrent entre deux séances pour en arriver à formuler de nouvelles questions. C’est important, car le content marketing semble avoir dépassé la phase pionnière et chacun réfléchit au prochain cap à franchir.

5. Besoin de beaucoup de dollars

Ce que les participants n’oublieront pas non plus de sitôt, c’est d’avoir dû payer une fortune pour une bière ou une bouteille de vin médiocre à 17 euros. Que les États-Unis sont devenus chers ! Du coup, les éditions physiques ont finalement au moins un inconvénient.

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La stratégie business, le nouveau pas que franchit le content marketing

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