Le rapport de durabilité de Lidl Belgique récompensé

3 mars 2021

Lors des Awards for Best Belgian Sustainability Reports, Lidl s’est adjugé les titres de Best Impact Sustainability Report et Best Creativity & Originality, deux belles récompenses de la collaboration étroite entre Lidl, Sustenuto et le membre Custo Magelaan. Lidl a couplé ses objectifs à des chiffres vérifiables et illuminé les résultats de feux de signalisation verts, rouges et blancs. Philippe Weiler, responsable du développement durable, estime en tout cas que cette transparence est la meilleure stratégie, car qui dresse un bilan honnête, obtiendra à terme de meilleurs résultats. Trois raisons pour lesquelles Magelaan a fait la différence.

1. Se concerter avec le client

Lidl collecte le matériel de base avec Sustenuto, son partenaire en conseil stratégique en matière de durabilité. En étroite concertation avec les deux parties, Magelaan cherche à identifier les accents que veut donner Lidl. Il est indispensable qu’une sélection soit faite dans la masse de data, car un rapport de durabilité se doit surtout d’être lu. La concision – dans toute son exhaustivité – y pourvoit.

2. Forger une structure

Chez Magelaan, nous étudions la façon dont nous pouvons faire entrer la structure de Lidl dans le rapport. Comment développer les cinq piliers – assortiment, partenaires d’affaires, environnement, collaborateurs et société – autour des quatre étapes que Lidl franchit à chaque fois – vision & ambition, stratégie, contrôle et exécution ? Que mettre à quelle page, comment affiner et clarifier les objectifs et réalisations ?

Nos copywriters veillent à transposer toute la data technique et complexe et livrent une belle histoire facile à digérer, entre autres sous forme de récits et d’interviews.

Quoi que nous fassions, nous sommes obligés de nous conformer à toutes les normes légales et de prêter de l’attention aux Sustainable Development Goals. Pour les tableaux à la fin du rapport de durabilité, c’est Sustenuto qui livre le contenu, dont une série de KPI majeurs vérifiés par Ernst & Young.

3. Visualiser

Dans cette phase, l’équipe Magelaan créative entre en pleine action. Nos maquettistes mettent en page le rapport de durabilité en appliquant la charte graphique de Lidl et veillent à ce que chaque type de lecteur soit touché. Pour ce faire, ils proposent suffisamment de variété dans le lay-out, les chiffres et les faits en se servant d’infographies, de pages intermédiaires frappantes, d’images et d’illustrations.

Lidl a couplé ses objectifs à des chiffres vérifiables et illuminé les résultats de petits feux de signalisation verts, rouges et blancs. Ces derniers marquent les éléments n’ayant pas encore été lancés.

En couverture et en quatrième de couverture, nos stylistes créent une image qui met en exergue deux principes-clés de Lidl : l’origine durable des produits et moins de pollution grâce à moins d’emballages.

La couverture montre un banc de poissons à côté d’une bouteille en plastique. En quatrième de couverture, l’image débouche sur un récif corallien et un hippocampe en suspension, deux symboles de l’importance de la durabilité et la protection de l’environnement. L’hippocampe attache sa queue au logo de Lidl, ce qu’il ne fait que là où il se sent en sécurité.

Le rapport du jury le résumé à merveille :

Le jury a beaucoup apprécié la belle mise en page de ce bref rapport axé sur les objectifs et réalisations. Il parvient à trouver un bon équilibre entre un rapport concis, d’un côté, et l’exhaustivité, de l’autre. Les progrès sont mis en regard des objectifs. C’est facile à lire, transparent et franc.

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Avez-vous déjà pensé à la radio d’entreprise ?

18 janvier 2021

Comment veiller à ce que le contact entre vos employés soit maintenu lorsque le lieu de travail est toujours essentiellement ‘hors limites’ ? La réponse ? Company Radio, un roadshow innovant grâce auquel les collègues peuvent se reconnecter entre eux.

300. Voilà le nombre de jours que les employés d’entreprise se sont vus forcés de travailler à domicile depuis le début du confinement. Cela se fait fortement ressentir, car dans beaucoup de sociétés les collègues ne sont pas que de simples collègues. Ils sont bien plus que ça. Ce sont des amis avec qui on va boire un verre après les heures de bureau ou à qui on donne rendez-vous le week-end. C’est justement ce type de contact qui nous manque tellement aujourd’hui. Ces derniers mois, c’est précisément pour cette raison que les entreprises se sont mises à la recherche d’alternatives qui permettent à leurs employés de renouer le contact de façon relaxe.

La radio à la mesure de votre société

En collaboration avec BORiS Agency, le membre Custo MediaMixer a imaginé ce qui pourrait bien être la solution ultime : Company Radio. « Il s’agit d’un roadshow créé par et pour les collaborateurs d’une entreprise, avec différents formats et de la musique au choix », explique Bram Blondeel, Directeur créatif chez MediaMixer. Ce sont en d’autres mots les collègues mêmes qui peuvent choisir les morceaux pendant cette session d’entreprise de 4 heures.

Mais ce n’est pas tout. Non seulement l’émission de radio est animée par des présentateurs radio professionnels, mais des concours interactifs sont aussi organisés auxquels peuvent participer les employés. En outre, des reporters volants sont dispatchés, ou alors le patron d’une entreprise est invité à se soumettre à une interview approfondie. Chaque entreprise se voit ainsi offrir une émission appropriée et unique.

Employer branding

Company Radio n’est pas seulement innovant et énormément créatif ; le concept réalise aussi des prouesses en matière d’employer branding. Comme les émissions peuvent se faire en live dans les bureaux, le studio radio mobile est habillé du corporate branding assorti à chaque société. Si c’est impossible, on peut aussi choisir d’aménager un grand studio containerbrandéaux couleurs de l’entreprise. Tant l’aménagement que la concrétisation et le développement de l’émission sont déterminés en collaboration avec l’entreprise et les collègues. Il en résulte dès lors un bel équilibre entre divertissement et messages d’entreprise clairs.

Bacardi Europe

Bien que ce concept soit flambant neuf, plusieurs enseignes l’ont déjà mis à profit. Il ne se limite d’ailleurs pas aux frontières de notre pays. Ainsi, Bacardi Europe à Amsterdam a également sa propre radio. Chaque vendredi avant-midi, on y diffuse BAT RADIO, une émission de radio axée sur les employés de Bacardi Europe. Celle-ci peut être suivie chaque vendredi, en matinée, par les collaborateurs partout dans le monde. L’émission de radio a atteint une audience de pas moins de 85 %.

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Premiers secours en cas de… slow content

19 novembre 2020

Dans le domaine du content marketing, les choses ne cessent de bouger. Il devient quasi impossible de suivre toutes les évolutions. Comment séparer le bon grain de l’ivraie ? Les membres Custo sont heureux de vous servir de guide. Ainsi, Frédéric Mahoux, Managing Partner de Newsmaster, résume ce que le slow content peut faire pour votre marque.

La masse des contenus disponibles en ligne croît plus rapidement que le temps de lecture qui nous est imparti. 1 seconde sur le Web correspond à 9.000 tweets, 3 millions d’e-mails reçus et 6 heures de nouvelles vidéos sur YouTube, tandis que chaque mois, près de 70 millions d’éléments de contenus paraissent sur WordPress. C’est un véritable tsunami d’informations, qui incite les experts en marketing à choisir la voie du slow content, le contenu à forte valeur ajoutée.

Les marques publient alors du contenu à un rythme plus lent, jouant pleinement la carte de la qualité et de l’engagement. Ce faisant, elles s’inscrivent parfaitement dans l’air du temps, axé sur la ‘slow life’ (slow cosmetic, slow food, slow TV, …).

Les avantages du slow content

Cela ne semble pas vraiment logique : générer plus de leads en produisant moins. C’est pourtant possible si l’on interprète ‘slow content’ comme un contenu soigneusement délimité (entièrement adapté au public cible) et, en outre, de qualité supérieure (pensé pour une stratégie globale sur le long terme). Avant de se lancer dans une production de contenus, il convient de savoir pourquoi on le fait, quand le moment est opportun et si ça en vaut la peine. En procédant de façon réfléchie, votre activité à beaucoup à gagner du slow content :

  1. Vous optez pour la qualité. Produire moins vous permet d’investir plus dans du contenu de plus grande qualité.
  2. Vous analysez mieux la portée et la performance. Dans ce cadre, il est essentiel d’appuyer votre contenu sur la data. Quant à savoir combien de données vous récolterez, cela dépend bien sûr de vos cibles et de vos objectifs.
  3. Vous êtes plus proche du consommateur. Cette stratégie vous permet de mieux observer vos prospects et donc de mieux les connaître.
  4. Vous soutenez la pérennité de votre marque. Votre contenu rationnalisé, de qualité, a l’avantage considérable de pouvoir encore s’améliorer au fil du temps. Le slow content vous permet de bâtir votre marque sur du long terme. On est ici dans du marketing de la patience ; il n’y en a pas de plus solide.
  5. Vous faites un choix éthique. De votre stratégie de slow-content découle une vraie ‘écologie du contenu’.

Le snack content comme levier d’attraction 

Le slow content est à l’opposé du snack(able) content ou micro-contenu. Dans les années 2010, les attentes du public ont évolué. Il s’est avéré qu’il papillonnait toujours plus rapidement d’une source de contenu à une autre, tout en disposant d’un temps d’attention toujours plus réduit. À l’époque, le snack content a semblé être la bonne réaction. Depuis 2019, il ne suffit cependant plus. D’autres exigences ont pris le dessus : plus de qualité, prendre le temps, plus de transparence, d’authenticité, de fond, établir de véritables contacts avec son public, … S’il est vrai qu’aujourd’hui, les marques doivent faire plus d’efforts pour capter l’attention des consommateurs, la solution n’est certainement pas de les assaillir de mille messages.

Il est pourtant toujours possible de prendre les consommateurs par la main avec du ‘contenu court’ pour l’attirer vers un ‘contenu long’, voire, simplement, de garder le contact avec son audience sans la marteler continuellement de contenus commerciaux. Le slow et le snackable content peuvent donc aller de pair.

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Cinq citations mémorables glanées à Content Marketing World 2022

15 octobre 2020

Content Marketing World, édition 2022. Des experts en content marketing venus des quatre coins du monde se sont rassemblés à Cleveland, dans l’Ohio. Frank Geerts, Creative Director chez The Fat Lady, était de la partie et a compilé cinq citations.

We will become acquisitors of audiences, and platforms that grow audiences
Robert Rose

Avec des plateformes de contenu authentiques, on peut vraiment toucher le public et ainsi gagner sa confiance – et ses données. Tout ne tourne pas autour des conversions. Car le content marketing n’est pas une simple opportunité, mais une responsabilité.

Voice is the new logo
Ann Handley

Il est très important de trouver sa propre voix dans ses écrits. ‘Voice is the new logo’ était l’idée maîtresse du keynote d’Ann Handley. Un tone of voice unique crée de la reconnaissance et vous aide à vous constituer un public fidèle.

L’an dernier aussi, Ann Handley avait donné ample matière à réflexion à son auditoire

The most important new skill for content marketers is understanding acquisitions
Joe Pulizzi

Les succès stories en content marketing demandent souvent du temps. Pour gagner du temps, on peut procéder à des rachats. À petite échelle aussi, les collaborations sont possibles et on peut toucher de nouvelles cibles, avec toutes les retombées positives qui s’en suivent.

Are you a creator or a changemaker?
Mark Harrison

Faites la différence, aussi en tant que créateur de contenu. Aspirez de façon pertinente et avec succès à plus d’égalité, de diversité et d’inclusion. Donner aux ‘gens’ une place centrale dans le marketing mix est un bon point de départ.

Answer the questions that Google can’t answer
Andrew Davis

Un contenu distinctif comme catalyseur du marathon qu’est ou serait le content marketing. Oubliez les FAQ ; partez à la recherche de la Rarely Asked Question et obtenez des résultats exceptionnels grâce à un public restreint, mais très intéressé.

Le retour en arrière de Frank Geerts sur Content Marketing World

Andrew Davis à CMW 2021: ce modèle représente-t-il la nouvelle normalité?

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The Fat Lady crée ‘la newsletter la plus efficace de tous les temps’

8 septembre 2020

Pendant le confinement, avoir du succès signifiait avant tout être en mesure d’embrayer rapidement et sûrement. Après quelques jours, The Fat Lady a créé la newsletter interne P&P Update, qui existe toujours.

Quand, en mars 2020, le confinement a obligé tout le monde à travailler à partir de la maison, bon nombre de gens ont eu un sentiment de confusion et de dépaysement. Il en fut de même pour les collaborateurs de The Fat Lady, membre de Custo.

Objectifs

Bien vite, la responsable d’agence Joke a relevé un fort besoin de solidarité et de communication interne, tant pour veiller à ce que chacun puisse être tenu au courant, que pour assurer un soutien mutuel en ces temps particulièrement insolites.

Solution

La réponse ? Le P&P (People&Projects) Update, une newsletter hebdomadaire destinée à tenir au courant tous les collaborateurs de tout ce qui a trait à l’agence, tout en y ajoutant une touche personnelle. À chaque fois, le bulletin hebdomadaire, envoyé pour la première fois le 20 mars – soit quelques jours à peine après le début du confinement –, est introduit par un message personnel et sincère, suivi d’un aperçu des projets en cours et d’un enseignement ou d’une idée liés au marketing de contenu.

Ce qui a fait le succès éclatant de la newsletter, ce sont tous les récits personnels et bonus amusants qui y ont été ajoutés. Des rubriques comme ‘In de croquemachine’, ‘Corona Confessions’ ou ‘The Fat Fauna en Flora’ ont rapproché les collègues et renforcé le sentiment de groupe. C’est quelque chose dont tout le monde avait énormément besoin, en particulier  durant ces premières semaines du confinement.

Résultats

Le P&P Update comprend tous les ingrédients d’une excellente newsletter : cohérente, personnelle, précieuse et proposant des contenus exclusifs. C’est ce qu’ont aussi constaté les collaborateurs. Chaque vendredi – car elle n’est pas prête de disparaître –, tout le monde a hâte de découvrir la nouvelle édition de la newsletter et de l’éplucher de la première à la dernière page.

Chaque édition se targue d’un taux d’ouverture et de CTR plafonnant 100 %. Du coup, le P&P Update est la newsletter la plus efficace dans l’histoire des bulletins d’information, indique finement The Fat Lady.

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Le livre de… Martine Peleman

10 juin 2020

Certains ouvrages vous apprennent quelque chose sur le marketing de contenu, d’autres ‘sont’ du marketing de contenu. C’est le cas du livre préféré de Martine Peleman, Managing Partner chez Cypres.

De quoi le livre parle-t-il ?

Il y a une vingtaine d’années, j’étais dans le Thalys à destination de Londres quand mon œil fut attiré par un article dans le magazine de bord. Il parlait d’un nouveau restaurant à Amsterdam, avec son potager attenant, hébergés dans une serre en plein cœur d’un des parcs de la ville. Ça m’a paru très spécial. L’endroit s’appelait ‘De Kas’.

J’aime manger, j’aime cuisiner et je suis constamment à la recherche de bonnes adresses, de mets goûteux, de nouvelles expériences culinaires. Si, en plus, c’est bon pour l’homme et l’environnement, mon attention est totale.

J’aime aussi les livres, la littérature, la photographie, l’art et la culture en général.

Je suis donc tout naturellement restée accrochée à l’article dans ce magazine et au livre mentionné en marge, que les gens de De Kas venaient de publier :

« En 2001,le grand chef Gert Jan Hageman a donné une nouvelle tournure tant à sa propre carrière qu’à une serre horticole de 1926, appartenant au Amsterdamse Dienst Groenvoorziening et destinée à la casse. Hageman, qui s’était offert une étoile Michelin dans la haute cuisine néerlandaise, cherchait un moyen de produire des cultures pour son propre compte et de les intégrer derrière les fourneaux. Dans son restaurant et sa serre De Kas, ce rêve s’est mué en une pratique quotidienne. »

J’étais totalement convaincue. J’ai commandé le livre en néerlandais et c’est un de mes favoris absolus.

Que signifie ce livre pour vous ?

Je ne pense pas que le marketing de contenu existait déjà à l’époque en tant que terme. Peut-être qu’aux Pays-Bas, si. Les gens de De Kas savaient toutefois déjà fichtrement bien ce qu’ils faisaient au début des années 2000. Ils ont mis leur restaurant sur la carte mondiale à coups de marketing de contenu.

Les photos vespérales de cette serre illuminée de l’intérieur étaient époustouflantes. Les mets, simples et composés de beaucoup de légumes, étaient phénoménaux. La vision poussait à servir, comme par enchantement, des mets fraîchement préparés composés de légumes du propre potager, auto-cultivés. Issus de cette même ‘serre’.

J’ai trouvé ça génial. Pas seulement le livre, mais toute la philosophie, l’histoire, le look ‘n’ feel, le style maison répercuté de façon cohérente, la qualité qui en jetait grave. Ce livre était le restaurant et le restaurant était le livre. Je ne pense pas qu’il m’ait jamais lâchée. Il est resté sur ma table de lecture pendant des années. Il est indubitable que ça a été une des sources d’inspiration qui m’ont poussée à intégrer beaucoup plus de légumes dans ma cuisine à moi et le restaurant, où il fallait réserver 6 mois à l’avance, figurait dans ma liste d’endroits où aller. J’ignorais complètement ce qui allait encore venir.

Qu’est-ce qu’il a changé pour vous ?

En 2012, nous avons décidé de renforcer Cypres, qui était en fait très orienté ‘content’ (dans les années ’80, ce terme n’existait bien sûr pas encore) et de nous transformer d’une agence de communication spécialisée dans les projets ‘below the line’ en une agence de contenu et de marketing de contenu, principalement pour les entreprises B2B. Il s’est avéré que c’était plus complexe que nous ne l’avions pensé à l’origine : nous devions nous réinventer. Il fallait que notre offre soit repensée et nos collaborateurs informés, mais aussi convaincus et, par-dessus tout, formés. Nos clients devaient prendre le virage avec nous au moment où il en était en fait à peine question en Flandre et j’ai dû me mettre à la recherche d’exemples concrets. Les gens n’avaient pas la moindre idée de ce que c’était et estimaient que c’était trop complexe et éloigné de leurs préoccupations. Nous voulions lancer notre projet pour 2014 au plus tard. Il s’est avéré qu’il n’était pas tellement difficile de trouver un endroit adéquat pour le faire.

Cela faisait quelque temps déjà que le livre ‘Restaurant de Kas’ se trouvait sur ma table de lecture et il est probable que ça faisait des années qu’inconsciemment, je cherchais à en faire quelque chose. Je l’ai su sur-le-champ :  on allait aller là-bas avec toute la boîte et on en ferait un voyage d’expérience. Nous ferions tous l’expérience du marketing de contenu en temps réel.  J’avais tout le plan en tête, pour autant que c’était possible sur base du livre et du site Web de De Kas. Je rêvais ainsi d’aller cueillir des tomates avec le propriétaire. En effet, le livre renfermait quelque 50 variétés cultivées sur place.

Seulement, quand j’ai pris contact avec la responsable, je suis restée bredouille. La dame s’appelait Fleur et elle ne voulait pas du tout que nous rallions Amsterdam. Elle trouvait que c’était tout un bazar, accueillir 25 Belges qui, non seulement, voulaient venir manger chez eux, mais qui, en plus, avaient choisi leur site et leur récit pour créer tout un programme autour. Elle ne rappelait jamais. Et entre-temps, l’horloge tournait. Cela semblait sans espoir.

Pieter (Vereertbrugghen) et moi-même avons alors pris le train pour De Kas à l’aveuglette. Au début, Fleur n’a rien voulu entendre, jusqu’à ce que je lui confie que nous étions spécialement venus apporter une boîte de Marcolini à Gert Jan Hageman et que je lui demande si nous pouvions la lui remettre en mains propres. Il est venu, a été charmé, s’est révélé être un grand amateur de Marcolini et nous a offert le café et la conversation qui va avec. Il nous a permis de faire notre récit et il était directement conquis. Il a vu ce que nous voulions faire et ça a éveillé son enthousiasme. Il allait lui-même aider à donner corps à notre projet.

Quand, peu de temps après, nous nous sommes rendus à Amsterdam avec toute la boîte, nous avons vécu des moments inoubliables. Gert Jan ne se trouvait pas seulement être un chef phénoménal, c’est aussi un conteur né. Et quelle histoire que celle que cet homme avait à nous raconter. Il nous a expliqué dans les moindres détails ce que le marketing de contenu faisait pour lui, sans user du terme même. Storytelling, storydoing. Entre-temps, il cueillait l’un ou l’autre délice pour nous et cuisait des bruschettas aux fraises fraîches sur un mini-barbecue, au beau milieu de son champ. Il a signé un livre pour tout le monde, a agrémenté les recettes de quelques infos de choix et nous nous sommes rendus à notre séminaire suivant sur un nuage rose. Tout le monde avait compris et c’était parti.

Entre-temps, ils ont sorti un nouveau livre chez De Kas, mais l’ancien est toujours le meilleur…

Quelle est votre citation favorite ?

« Comme dans les entreprises, il faut engraisser, élaguer, diriger, désherber, labourer et parler. »

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Nico Van de Velde

4 questions pour Nico Van de Velde (Hotel Hungaria)

28 mai 2020

La maison de production Hotel Hungaria, membre de Custo, se métamorphose en Maison des Médias et du Marketing. Forcément, ça pique notre curiosité. Le propriétaire, Nico Van de Velde, nous éclaire.

Que signifie ce nouveau positionnement pour vos activités de marketing de contenu ?

Hotel Hungaria compte désormais une division média et une division marketing. Cette dernière se répartit en 3 expertises : branding & design, stratégie, et contenu & création. Nous développons d’abord l’identité d’une marque, ensuite nous définissons une stratégie limpide et nous partons alors à la recherche du meilleur récit possible. Un récit authentique et inspirant, qui établit une connexion émotionnelle avec le consommateur. Un récit que nous créons nous-mêmes ou en co-création avec nos clients. Ce qui importe ici, c’est que le focus n’est pas uniquement sur la vidéo. Nos récits se développent sous différentes formes, adaptés aux besoins spécifiques des auditeurs.

Comment vos marques propres (comme Dagelijkse Kost ou Hoodie) vous aident-elles dans la réalisation de travaux pour d’autres marques ?

En étant nous-mêmes propriétaires de nos marques maison et en nous salissant les mains, – littéralement –, nous savons mieux que quiconque ce que signifie créer une marque à partir de rien et en faire un succès. Nous faisons nous-mêmes office de client et nous avons ainsi besoin de stratégies de marque et média, de branding, de design, de contenu et de créations pour pouvoir déployer et commercialiser nos marques avec succès, à 360°. Nous apprenons de nos erreurs comme de nos réussites et nous mettons ces meilleures pratiques et enseignements au service de nos clients.

Vous vous basez sur les données, y compris dans le marketing de contenu. Pouvez-vous brièvement nous expliquer comment elles vous aiguillent ?

Pour jeter les bases de trajets (de suivi) ou d’optimisations stratégiques, nous partons le plus souvent possible de la data. Qui est au juste notre cible, de quelle manière et à quel endroit pouvons-nous l’interpeler de la façon la plus créative et la plus efficace qui soit ? Ainsi, un trajet Test&Learn est actuellement en cours pour le détaillant AVEVE afin de découvrir comment nous pouvons attirer les propriétaires de chats dans les magasins à l’aide de contenus et d’un reciblage. Dans Dagelijkse Kost, nous avons par exemple utilisé de la data (sur le comportement des téléspectateurs/visiteurs) pour optimiser les contenus en temps de confinement.

 Y a-t-il un case qui concorde bien avec votre switch vers une maison des médias et du marketing ?

Ici, nous aimons faire étalage de notre case « Boerentrots » pour le Boerenbond. Les consommateurs avaient perdu le contact avec l’agriculture et le Boerenbond nous a demandé d’amener les Flamands à redevenir fans du métier de fermier.

Notre réponse a été #boerentrots (« fierté agricole », ndlr.), non pas une campagne classique, mais une nouvelle marque et un nouveau mouvement, ce qui nous permet de créer des connexions émotionnelles par le biais de contenus forts et percutants, sur les bons canaux médias, envers la bonne cible et au moment le plus opportun.

Nous avons commencé par un trajet stratégique comprenant des workshops avec le client et une mesure zéro. Cela nous a permis de mieux appréhender la relation entre le fermier et le consommateur et de définir 5 thèmes de communication en vue de renforcer cette relation, ainsi que les cibles que nous souhaitions toucher à cet effet.

Nous avons ainsi lancé, via toutes sortes de médias, les témoignages de 11 chefs renommés qui, avec amour, s’épanchent sur les fermiers et ce par quoi commence chaque mets : le produit du sol. Les chefs ont signé un manifeste et appelé les Flamands à faire de même. En outre, il y avait la série vidéo en ligne « Jobswitch » sur HLN.be (avec bandes-annonces sur VTM.be), dans laquelle, durant une journée, 6 BV venaient donner un coup de main dans une ferme et goûter à la diversité de l’activité. Le métier d’agriculteur a aussi été mis à l’honneur sur la chaîne de radio JOE, lors du festival WECANDANCE et à l’occasion d’un concours. La cerise sur le gâteau a été le programme TV « Boerenjaar » sur VIER. Dans le cadre de cette émission, nous avons suivi de très près dix familles d’agriculteurs pendant toute une année.

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The making of : un magazine imprimé en temps de corona

Respecter la distanciation sociale pendant que l’on concocte un magazine pour un détaillant de mode ? Vous pouvez toujours essayer ! Le détaillant de vêtements belge JBC et BeContent l’ont fait. Le making of… de JBC Magazine, édition mai 2020.

Mettons que vous êtes un détaillant de mode, qui, comme ses collègues, a dû fermer ses portes des semaines durant suite aux mesures anti-corona. Vous êtes évidemment impatient de voir arriver le moment où vous pourrez rouvrir ces portes. Si vous êtes à la fois malin et courageux, vous investirez alors aussi dans une communication puissante, entièrement en ligne avec l’approche que vous préconisez depuis des années déjà.

JBC l’a fait de cette façon, ce qui lui a toutefois valu de devoir faire face à un défi de taille. Comment, en pleine période de confinement, produire un magazine qui devra être disponible en magasin le lundi 11 mai et que les clients réguliers trouveront dans leur boîte cette même semaine ? Comment organiser des prises de vue en toute sécurité ? Et comment veiller à ce que votre langage visuel reste entièrement intact ?

« Nous l’avons fait », dit avec satisfaction Liesbeth Van Wassenhoven, co-fondatrice et directrice créative de BeContent. « Qui plus est, en un temps record. » BeContent et JBC ont en effet produit ce magazine en deux semaines à peine. « Du briefing au produit fini chez l’imprimeur. »

Sans visagiste

Bien sûr, pour y parvenir, il fallait que les productions se déroulent en toute sécurité. Liesbeht Van Wassenhoven : « Cela commence évidemment par l’utilisation de masques buccaux et de sprays désinfectants, mais lors des shootings le plus dur, naturellement, c’est de garder ses distances. Surtout lorsque vous êtes une marque qui, justement, cherche à ne pas être réservée et distante et qu’il s’agit d’un élément essentiel du langage visuel. »

Pour ces productions, BeContent n’a dès lors pas fait appel à une visagiste. Les modèles étaient invités à se maquiller eux-mêmes. Un styliste était bel et bien présent, mais pour diriger les modèles sur la façon de porter les vêtements, lui aussi s’est tenu à distance.

« Nous nous limitions à des équipes réduites », dit Liesbeth Van Wassenhoven à ce sujet. « Outre le modèle, il y avait le styliste, moi en tant qu’AD et, enfin, le photographe. Dans notre studio, il était possible de garder suffisamment de distance, mais fort heureusement le temps était au beau fixe : le gros des shootings s’est fait en extérieur. »

Mumfluencers

JBC est bien sûr une marque familiale et cela signifie que des familles aussi sont prises en photo. Comme une maman et sa fille. Qui sont évidemment photographiées ensemble.  Difficile en temps de corona. Sauf, bien sûr, si en vrai aussi la maman et la fille sont une maman et sa fille. Liesbeth Van Wassenhoven : « Nous nous sommes mis à la recherche de modèles enfants dont les parents aussi étaient photogéniques et prêts à participer. Nous avons d’ailleurs constaté que grâce à cela, il nous était bien plus facile de capter de « vraies émotions ». Au total, nous avons tout de même repéré quatre « bulles ». En outre, JBC se sert déjà de « mumfluencers », appelés « Momsters » chez JBC, qui se sont également vu confier un rôle important dans le plan de contenu.

Le temps est alors venu de se pencher sur le texte et la conception, mais par comparaison avec les défis antérieurs, et le télétravail aidant, ce fut un jeu d’enfant. Bien que l’actualité sans cesse changeante demandait évidemment une attention accrue. « Il était hors de question d’interroger un modèle sur ses projets de vacances », résume Liesbeth Van Wassenhoven.

Forcé à faire preuve de créativité

Quiconque échafaude un magazine (et les contenus en ligne et sociaux assortis) en deux semaines, en tire évidemment une série d’enseignements qui vaudront toujours quand la crise du corona sera passée. « Cela peut sembler une boutade, mais ce genre de situation vous force à faire preuve de créativité », dit Liesbeth Van Wassenhoven. « On part toujours de l’idée qu’on réfléchit en termes de solutions, mais en cas de situation extrême, ça monte tout de même d’un cran. Cela nous a beaucoup appris pour l’avenir. L’efficacité de l’approche est également un enseignement précieux. La concertation en ligne se déroule généralement sans anicroches, le travail à domicile pousse à être efficace et lorsque le délai est court, tant le client que l’agence tirent profit de briefings sans équivoques. Tout ça aussi, nous voulons certainement le garder, mais alors en le combinant avec le contact physique, qui reste indispensable à une bonne relation client à long terme. »

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Le rôle des marketeurs de contenu dans l'approche communicationnelle des marques

13 mai 2020

Qu’est-ce qu’IKEA et le corona ont en commun ? Mis à part le fait qu’on peut être amené à aller retirer ses achats dans un drive-in ? Selon Koen Denolf, Stratège chez The Fat Lady, ils démontrent tous deux que les marketeurs de contenu doivent jouer – et joueront – un rôle plus important dans l’approche communicationnelle des marques. Comment ? Vous le lirez dans cette chronique.

J’ai commencé à plancher sur cet article pré-corona au moment où IKEA avait annoncé que sa communication pour six pays, y compris la Belgique, serait confiée à Virtue, la cellule de contenu de marque de la société média Vice. Cela semblait être un signal fort émanant du marché. Et puis, soudain, il y a eu le corona et une période où le contenu s’est mis à jouer un rôle encore plus important.

L’info concernant IKEA m’a ramené à l’année 2013, lorsqu’un Kirk Cheyvitz combattif – le CEO, à l’époque, de Story Worldwide – a lancé à l’adresse du secteur du marketing de contenu : « We have to take over. » La publicité avait fait son temps. « Interruption as a marketing strategy is dead. » À l’époque, il était bon ton de dénigrer la publicité. Depuis, on a appris que les deux peuvent s’aider et se renforcer. Le dernier ouvrage du patron de LVB Aart Lensink, ‘Merken bouwen met content’, a même pour sous-titre : ‘Enfin le mariage tant attendu entre publicité et contenu’. Reste la question : quel doit être le rapport hiérarchique entre les deux.

Publicité vs communication

La publicité a une avance historique en termes de prestige, d’importance perçue et de budgets. Est-ce toutefois tellement logique, en particulier aujourd’hui encore ? La communication des marques doit, toujours davantage, traiter de quelque chose de spécifique, qui soit pertinent aux yeux du public. Oui, un ‘public’ qu’il convient de séduire, et non une ‘cible’ qu’il faut bombarder de messages commerciaux. Il s’avère que pour les agences de publicité, c’est un exercice d’équilibre des plus délicats.

Prenez, actuellement, les campagnes publicitaires liées au COVID-19, qui paraissent toutes les mêmes : une musique de piano sombre, des rues vides et « Aujourd’hui, plus que jamais… nous sommes là pour vous. » Au même moment, les agences de marketing de contenu diffusent une communication qui aide les clients, remonte le moral des travailleurs et inspire les entrepreneurs à trouver un moyen pour sortir indemne de la crise.  Contrairement aux agences de publicité, les enseignes de marketing de contenu parviennent tout simplement à tenir bon durant cette crise du corona ; certaines ont même plus de boulot, comme le révèle la récente étude de l’ACC. Le contenu sera toujours indispensable, parce que les gens le recherchent activement ; personne ne recherche de publicité.

Un mariage entre publicité et contenu ?

Ce dur rappel à la réalité auquel est confronté le secteur de la communication tout entier doit nous pousser à en tirer des leçons. Le marketing de contenu ne va plus céder la place qu’il a conquise : tout ce qu’il reste à faire, c’est la concilier avec celle de la publicité. Le grand problème dans le mariage projeté entre la publicité et le contenu réside, selon Aart Lensink, dans la cohérence, ou le manque de cohérence. Dans de nombreux cas, la publicité a toujours le lead ; une campagne -sympa ou non – est alors déployée et le silo du ‘contenu’ est ensuite invité à ‘pondre quelques trucs autour de ça’. Les marketeurs de contenu ne savent alors généralement pas où donner de la tête parce  que l’idée publicitaire n’est rien de plus que cela : une idée sympa, originale. Le contenu produit en aval en est très peu tributaire.

La solution réside dans la façon dont travaillent les marketeurs de contenu, à savoir en partant du récit de marque, dans lequel votre promesse de marque est couplée à un besoin sur le marché, pour ensuite en arriver à une solution. Celle-ci doit alors servir de base à tout ce qui sera imaginé et raconté en aval, dans toutes les disciplines : publicité, RP, événements ET contenu. Aidés par les spécialistes de contenu, les marketeurs doivent investir dans un récit de marque solide et ensuite amener toutes les troupes à s’aligner pour l’investir de toute la force que génère leur discipline, et le raconter.

Le corona provoquera des changements durables ; pour le secteur de la communication aussi, c’est un tournant important. La communication partira davantage de la situation et des besoins d’un public, et non d’une liste d’USP rédigée par des product marketeers. Le marketing de contenu jouera – et devra jouer – un rôle important à ce niveau. Nous sommes prêts à le faire.

le marketing de contenu, pas un coût mais un investissement

La plus grosse erreur de la plupart des content marketeers

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Plus de 100 mercis dans le magazine Merci pour les collègues de chez Delhaize

29 avril 2020

Pour remercier ses collaborateurs et leur remonter le moral, Delhaize a rassemblé plus de 100 mercis exprimés par ses clients, ses collaborateurs et la presse. L’enseigne a demandé au créateur de contenu Propaganda.be d’en faire, à très court terme, un magazine Merci. Ce magazine unique, tous les collaborateurs Delhaize l’ont reçu dans leur boîte fin avril.

Comment remercier ses collaborateurs qui, depuis plus de 6 semaines, n’ont pas cessé de donner le meilleur d’eux-mêmes? Leur lot quotidien : travailler dur, courir le risque d’être infecté et tenir tête à des clients pas toujours très compréhensifs. En plus de faire face à des rayons vides après leur shift de huit heures. Comment leur montrer que leur engagement est apprécié ? Et comment faire en sorte qu’ils persévèreront encore longtemps ?

Outre les encouragements financiers, rien n’est meilleur pour la motivation que l’appréciation. Les nombreux messages agrémentés de fleurs, de pralines, de petits savons, de cartes et autres citations sur les médias sociaux réchauffent le cœur et renforcent la cohésion de groupe. Des clients ont même fabriqué des banderoles, qu’ils ont suspendues à l’entrée de plusieurs supermarchés. Certains sont même venus offrir un concert de violon aux portes du magasin. N’est-ce pas magnifique ?

Appréciation et respect

« Nous avons voulu faire quelque chose avec ces centaines de marques de respect, d’appréciation et de gratitude », explique Elise Carpentier, Internal Communications Specialist chez Delhaize. « Tout d’abord, les partager avec tous nos collaborateurs qui travaillent dur en logistique et dans les magasins, pour leur remonter le moral. Ensuite, veiller à ce que ces messages réconfortants soient conservés. C’est comme ça que nous est venue l’idée du magazine, accessible à tous nos collègues. »

Annick Laporte, Account Director chez Propaganda : « Le défi consistait à opérer une sélection dans la multitude de citations afin de créer un magazine visuellement équilibré, tout en proposant un récit. Le magazine a été concocté en 10 jours ouvrables bien remplis. »

Le magazine fait aussi de la place à de petits bouts d’information : il s’attarde sur la sécurité des collaborateurs et des clients, évoque un caddy contenant des paquets pour les collaborateurs en logistique, la priorité aux seniors et aux personnel soignant, 5 % de réduction de solidarité pour tous les clients, des œufs de Pâques pour les maisons de repos et de soins et les hôpitaux, #c’estbondecuisinerensemble amenant des chefs étoilés à cuisiner avec leur fils ou leur fille, et bien plus encore.

  • 24 pages, imprimées à 17.000 exemplaires
  • Pour tous les collaborateurs de Delhaize Belgique et Luxembourg
  • Livré à domicile, pour que la famille ait aussi une idée de ce que fait leur proche
  • Plus de 100 messages, photos, liens vers des clips via un code QR
  • Un magazine à conserver

Le magazine Delhaize comme véritable plateforme de contenu

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Content Makers : les agences de contenu aussi se spécialisent

6 avril 2020

Les agences de marketing de contenu plongent-elles leur cuillère dans une même marmite commune ? Que néni ! Dans le marketing de contenu aussi, on trouve des spécialisations. C’est ce que prouve Content Makers, qui s’investit à fond dans le marché des PME.

2019 a été une année importante pour Content Makers, une agence de marketing de contenu installée à Merchtem.. Elle a en effet signé un accord avec Propaganda, une des plus grosses agences du pays, amenant ces derniers à participer dans les premiers. Content Makers en cueille déjà les fruits aujourd’hui.

La collaboration nous apporte tout ce que j’avais espéré », entend-on du côté du Managing Director et fondateur, Maarten Rottiers. « Nous sommes en mesure d’encore augmenter notre qualité parce que nous pouvons nous focaliser sur ce qui fait notre force : une puissante communication et un travail créatif mémorable. Propaganda s’occupe en effet de notre back office. En outre, nous pouvons désormais investir plus facilement, entre autres dans un profil de vente. Enfin, cela me permet de jouer au pingpong pour ce qui est des décisions stratégiques.

« Le meilleur et le plus grand pour les PME »

La raison de la participation de Propaganda est liée à la spécialisation de l’agence de Merchtem. Celle-ci est en effet un des seuls membres Custo à présenter un focus spécifique, notamment sur les PME et les organisations. Parmi ses clients, citons Beweging.net, les Banques Alimentaires, Jobat, Jobmatch, de Bril Studio et les spécialiste de l’immobilier DGI et De Futurn.

« Ils ne disposent pas de gros budgets pour des campagnes TV ou radio », explique Maarten Rottiers. « Le marketing de contenu – surtout sur les médias sociaux – leur offre une alternative percutante. » Que les choses soient claires : dans ce contexte, Content Makers opte pour un approche globale pour ses clients, incluant la stratégie, un plan de contenu, la création et distribution de contenus et un volet de mesure de ROI. Maarten Rottiers : « Les PME ont besoin d’une telle approche large, car elles ont souvent trop peu de gens en interne pour tout mettre sur pied. Pour nous, c’est hyper intéressant, car nous partageons les commandes du marketing. Grâce aux voies de décisions courtes, tout peut aussi aller très vite. »

Content Makers tient donc beaucoup à sa spécialisation et souhaite créer de la croissance en partant de cette niche. « Nous avons l’ambition de devenir le meilleur et le plus grand dans le domaine du marketing de contenu pour les PME », lance Maarten Rottiers.

Des vidéos sociales courtes

L’agence ne badine pas, comme le démontre le KMO Content Marketing Barometer, une étude dont les résultats ont été publiés fin 2019.  Maarten Rottiers lui emprunte ses prédictions pour l’avenir du marketing de contenu.

« Le budget marketing des PME glissera encore plus du print vers l’on-line », dit-il. « Par la même occasion, l’on-line deviendra aussi un canal toujours plus ciblé. On voit moins de push, mais plus de pull pour pouvoir toucher les publics cibles de façon plus directe et personnelle. En outre, la professionnalisation de la stratégie de marketing en ligne et de la qualité des contenus créés s’intensifie. La vidéo prend encore plus d’importance et les vidéos sociales courtes gagnent en importance au détriment de la vidéo d’entreprise ‘classique’. Bref, on sert davantage le contenu en petites portions prêtes à consommer, à la mesure du public cible. »

Si toutes ses prédictions se réalisent, il se pourrait bien que la croissance de Content Makers devienne irrésistible. Il y a  deux ans, l’agence avait engagé un premier collaborateur ; aujourd’hui, elle en compte déjà trois de fixes.

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Prédit pour vous : le marketing de contenu en 2020

17 décembre 2019

Comment le marketing de contenu évoluera-t-il en 2020 et quels seront les grands défis ? Avant même que l’année ne commence, nous sommes en mesure de vous le dire, grâce à nos membres.

Quelles tendances distingue-t-on pour 2020 ?

Karen Vandenbossche, BeContent : « Le besoin de pertinence et de disponibilité des données fait qu’aujourd’hui nous devons et pouvons élaborer des stratégies de contenu à valeur ajoutée pour la cible qui sont encore plus puissantes et mémorables. Du coup, on voit aussi croître l’importance de contenus de niche. Ensuite, réfléchir à la façon dont il convient de communiquer avec la Génération Z et répondre à ses attentes en matière de contenu présente un beau défi aux marketeurs  de contenu que nous sommes. Je pense alors à la finalité, la diversité, la neutralité en termes de genre, l’authenticité, la crédibilité, l’expérience, … »

Pieter Berwaerts, Head Office : « Les marques vont davantage encore embrasser leur collaborateurs et leurs meilleurs clients et créer du contenu avec eux. En s’éloignant des influenceurs grassement payés ; direction authenticité et spontanéité. »

Koen Denolf, The Fat Lady : « Je perçois une arrivée à maturité naissante dans le marché belge. La plupart des sociétés se sont désormais essayées au marketing de contenu et réalisent que si elles veulent en faire un succès, elles devront franchir un nouveau palier. On se rend de plus en plus compte que la stratégie, le budget et les gens nécessitent une attention accrue pour pouvoir mettre en œuvre une approche ‘always on’. Cette professionnalisation engendrera un focus différent dans le travail produit. Espérons que dans un an, nous pourrons évoquer des cases belges mémorables à la Geodan, un fameux case hollandais qui, axé sur un thème – en soi – technique a quand même su interpeller un large public. »

Maarten Rottiers, Content Makers : « Pour 2020, je m’attends à ce que les PME fassent encore plus glisser leur budget print vers l’on-line. La prise de conscience autour du – et la propension à investir dans le – ciblage pointu via les médias sociaux pour toucher différents groupes cibles de manière directe et personnelle ne feront que croître. Je m’attends à ce qu’en 2020, ´la stratégie de marketing en ligne, le planning de contenu et la qualité des contenus se professionnaliseront davantage encore. LinkedIn et Instagram gagneront en importance en tant que canal. Le contenu sera davantage produit et diffusé en petites quantités prêtes-à-consommer, à la mesure des groupes cibles. »

Frank Goetmaeckers, f-twee : « De plus en plus souvent, les départements de communication rédigent eux-mêmes leur contenu. En même temps, les logiciels de monitoring deviennent assez abordables et faciles à manier. Grâce à la combinaison de ces deux éléments, les départements de communication acquerront plus de savoir et imposeront des objectifs tangibles et strictes aux agences avec lesquelles ils collaboreront. À côté de cela, les influenceurs seront considérés comme du ‘fake news’. Ce canal disparaîtra. Enfin, il y aura le comeback de la newsletter numérique. »

Michel Libens, Propaganda : « La professionnalisation du métier en général s’intensifiera : une meilleure connaissance de ce qu’est le marketing de contenu – et surtout : de ce qu’il n’est pas –, une attention accrue pour la stratégie et le plan (documentés), une plus grande optimalisation, une meilleure notion des KPI et des métriques dites ‘sales driven’, … On va continuer à aspirer à du contenu de premier plan. La pertinence devient toujours plus importante, et c’est tant mieux. Ensuite, l’analyse du flux de contenu deviendra la nouvelle ‘magie’. Plus que jamais, les marketeurs se mettront à réfléchir en termes de consommation de flux de contenu, laquelle génère le résultat souhaité, les (petites) améliorations dans ce flux générant un (bien) meilleur résultat. Donc, l’importance de CTA intelligents augmentera et les équipes de marketing de contenu intelligentes sachant combiner la data avec du contenu de toute première qualité se mueront en locomotives dans leur entreprise.

Pieter Vereertbrugghen, Cypres : « La réalisation que la communication avec ‘son’ public nécessite avant tout une approche à long terme. Il s’agit de la construction d’une audience en proposant un contenu pertinent et non de campagnes à court terme (lire : médias ‘paid’). Cela requiert une tout nouvel état d’esprit. Cette réalisation viendra parce que l’approche traductionnelle ne produit plus les résultats escomptés. »

Bart Lombaerts, SPYKE : Ces dernières années, quand on parlait de marketing de contenu, il s’agissait soit de toucher les gens, soit de générer des leads. Aujourd’hui, il s’agit de ‘relations’ : combien de gens appartenant à votre cœur de cible authentique touchez-vous ?  À quelle fréquence reviennent-ils ? À quelle fréquence achètent-ils quelque chose ? Il ne s’agit plus de construire de l’audience, mais bien de construire une audience fidèle. Les marques deviennent – enfin – vraiment éditrices. »

Quel sera le grand défi en 2020 ?

Michel Libens, Propaganda : « Le terme ‘marketing de contenu’, un terme utilisé à tort et à travers parce qu’en 2020 aussi cela sonnera ‘on trend’, s’évidera encore plus. »

Karen Vandenbossche, BeContent : “En tant que secteur, nous devrons nous préoccuper du positionnement de notre métier. Aujourd’hui, chaque agence prétend s’adonner au marketing de contenu. Les annonceurs comprennent-ils cependant vraiment ce qu’implique une bonne stratégie de contenu et, plus encore, quels en sont les avantages à long terme ? Les agences de publicité et de contenu devraient être briefées conjointement en vue d’élaborer un récit de marque cohérent et global. »

Bart Lombaerts, SPYKE : « Il faut faire attention de ne pas jeter l’enfant avec l’eau du bain. Le marketing de contenu est en plein essor et il n’est pas évident pour le marketeur moyen de séparer le bon grain de l’ivraie. Qu’est-ce qui est bon ? Qu’est-ce qui fonctionne vraiment ? Et qui est le mieux placé pour m’aider ? Un mauvais choix de partenaire peut avoir pour conséquence que la foi dans le marketing de contenu disparaît. À tort. Un conseil : le marketing de contenu porte sur le long terme. N’optez donc pas pour des ‘one shots’. »

Koen Denolf, The Fat Lady : « Pour les entreprises qui hésitent toujours : il n’y a qu’une seule voie, bonne ou non. Le marketing de contenu est au cœur de votre entreprise ou marque ; vous ne pouvez pas vous y attaquer à moitié ou de façon médiocre. Le plus grand défi, pour les sociétés, résidera donc dans cette prise de conscience et le fait de lui créer de l’espace. Sinon, c’est le concurrent qui s’en chargera et qui vous rattrapera en sifflotant, le coup de pédale fluide. »

Pieter Vereertbrugghen, Cypres : « Le grand défi sera la ‘gouvernance’. Les entreprises devront attribuer des rôles et des responsabilités renouvelés autour de la communication et développer des processus de travail (le vieux problème des silos). Cela entraînera un changement radical dans le rôle que joue le département Communication. »

Pieter Berwaerts, Head Office : « Dans la pratique, une automatisation marketing poussée avec des déclencheurs qui distribuent une multitude de messages omnicanaux reste souvent coûteuse dans un marché Mickey comme le marché belge. »

Frank Goetmaeckers, f-twee : « Rester visible avec du contenu numérique pour lequel on n’aura pas payé. En outre, la croissance est révolue. Une consolidation suivra, avec des bénéfices bien inférieurs. »

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