Renforcez votre communauté par le biais du content marketing : 12 enseignements d’experts en marketing

21 avril 2024

Les marques tentent de plus en plus souvent de créer une dynamique avec des communautés nouvelles ou existantes, utilisant le contenu pour hisser l'engagement des membres du groupe à un niveau supérieur. Ils optent ainsi pour un mariage entre le content marketing et le community marketing, deux disciplines prônant une philosophie similaire selon les experts en content marketing que sont Jef De Busser et Jonas Vandroemme.

Jef De Busser est Content Director chez HeadOffice et Jonas Vandroemme Content Strategist et Partner chez com&co. Ils discutent de l’exploitation d’une communauté par le biais du content marketing et partagent ainsi une douzaine d’enseignements précieux.

  • De groupe cible à communauté

« Le point de départ du livre Community Marketing de Stephanie Duval et Nele Pieters reste très pertinent », estime Jonas Vandroemme. « Le marketing traditionnel part de l’idée d’un public que l’on peut activement cibler. Cependant, les communautés ne sont pas des groupes cibles. Les communautés décident elles-mêmes si elles sont intéressées par ce que vous avez à dire et si, en tant que marque, vous êtes la bienvenue avec votre contenu. »

  • Le community marketing et le content marketing en tant que disciplines connexes

« Le community marketing et le content marketing prônent une philosophie similaire », dixit Vandroemme. « Ils partent tous deux du principe qu’il faut essayer d’obtenir une image d’un groupe réuni autour d’un intérêt ou d’un motif particulier. En écoutant d’abord attentivement ou en regardant soigneusement autour de soi afin de comprendre qui sont ces gens et ce qui les (pré)occupe, vous pouvez déterminer comment vous pouvez créer une valeur ajoutée grâce au contenu. En vous immergeant dans la communauté, vous avez la possibilité de créer de meilleurs contenus plus pertinents. »

  • À double sens

Jef De Busser, quant à lui, voit  une différence importante entre une approche de content marketing classique et une approche liée au community marketing. « Jouer sur des points névralgiques avec un avantage produit soigneusement enveloppé dans du contenu se limite souvent à un sens unique. Le community marketing repose justement sur une communication à double sens, ce qui est autrement plus difficile. On en vient alors plus rapidement à des contacts one-to-one et la gestion de la communauté s’avère essentielle. »

  • Une communauté comme partie d’un groupe cible

Considérer et traiter son public comme une communauté est très ambitieux et souvent peu réaliste. Selon De Busser, il peut être plus judicieux d’opérer une sélection. « Au sein d’un groupe cible constitué de cent personnes, vous pourriez identifier une communauté de valeur de dix membres, pour ensuite les toucher et les impliquer par le biais d’un événement. Chez A.S.Adventure, nous agissons ainsi sur différentes parties distinctes de la cible, avec des événements bien définis qui créent des liens et laissent des expériences inoubliables. Là, par exemple, nous avons au programme un festival en plein air pour les jeunes, qui a affiché complet en quarante minutes. »

  • Forger une relation durable avec une communauté existante ou créer une nouvelle communauté temporaire

Dans les grandes lignes, le community marketing se pratique de deux manières. Vous pouvez vous enter sur une communauté existante, idéalement fortement liée à votre public cible, ou lancer une nouvelle communauté, toujours avec la même condition. Aux yeux de Vandroemme, la première méthode fonctionne surtout à long terme, tandis que la seconde privilégie une approche plus passagère.

« Vous pouvez agir sur une communauté à court terme en utilisant soudainement un hashtag ou en vous impliquant dans une discussion sur Reddit, mais cela peut très mal tourner et va en fait à l’encontre des principes du community marketing et du content marketing. Bien qu’il soit plus difficile de s’enter sur une communauté de manière plus durable, des marques comme A.S.Adventure prouvent que c’est ainsi que l’on peut obtenir des succès avec de bons contenus. Le lancement d’une nouvelle communauté est toutefois plus réaliste à court terme. Pensez, par exemple, à une table ronde réunissant des personnes issues de différents secteurs d’activité pour discuter d’un sujet précis. Une telle mini-communauté temporaire peut s’avérer extrêmement précieuse. »

Selon Vandroemme, il est particulièrement difficile de développer de nouvelles communautés fortes à plus long terme. « C’est justement parce que, généralement, une communauté se développe de manière organique et sur une plus longue période, que le lancement d’une nouvelle communauté semble souvent voué à l’échec. » Cependant, il existe des opportunités au niveau de groupes cibles au sein desquels un sens potentiel de la communauté n’a pas encore été exploité, comme le prouve le case de Takeda. Les personnes atteintes de la maladie de Crohn ou de la colite ulcéreuse se sentant souvent seules devant l’adversité, l’acteur pharmaceutique les a réunies à l’aide d’une plateforme de contenu remplie de récits personnels. Ainsi, les patients ont soudainement intégrés une communauté chaleureuse, dans laquelle la marque jouait un rôle central.

  • Le football comme source d’inspiration

« Avant de commencer avec une communauté, il peut être intéressant d’assister à un match de foot », lance M. De Busser en guise de conclusion. « On y voit comment le sentiment de communauté se développe dans la pratique et comment le contenu peut y contribuer. Vous allez voir un match et ensuite vous recevez la newsletter et on vous propose systématiquement plus de contenu. »

6 enseignements supplémentaires

Au fil de la discussion avec les experts, 6 autres enseignements ont surgi. Un aperçu.

  • L’authenticité est essentielle : en tant que marque, vous ne pouvez pas vous enter sur n’importe quelle communauté ; le bon appariement est crucial.
  • Augmenter l’engagement d’une communauté demande du temps et se fait parfois par essais et erreurs.
  • Il vaut mieux ne pas agir sur une communauté en vue d’obtenir des gains rapides.
  • Les événements en guise de test décisif : avons-nous réellement créé une communauté ?
  • Des influenceurs comme Average Rob offrent également de l’inspiration : ils développent d’abord une communauté forte, pour ensuite la commercialiser.
  • Les communautés comptent parmi les groupes les plus critiques : elles ont le pouvoir de faire ou de défaire votre marque.

Les 5 conséquences de la disparition des cookies tiers pour le content marketing

L’IA et le content marketing : comment s’y prendre en tant que marketeur ?

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Best of Content Awards 2024 : découvrez le kit d’inscription avec les nouveautés

L’édition 2024 des Best of Content Awards nous réserve beaucoup de nouveautés. Les catégories sont modifiées, de nouveaux prix seront décernés et l’award d’Agency of the Year ira désormais à l’agence qui aura obtenu le meilleur score. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 1er juillet.

Content Awards – 4 catégories

Comme le veut la coutume, cette année encore Custo part à la recherche des meilleurs cases belges en matière de content marketing. La 7e édition des BOCA sera la première dans laquelle l’organisateur distinguera 4 grandes catégories au sein des Content Awards : B2C, B2B, B2E et Non-profit. Tous les dossiers inscrits pour les Content Awards auront également une chance de remporter le Sustainability Award.

Ceux qui pensent que leurs chances de gagner s’amenuisent, n’ont aucune raison de paniquer. Pour chacun des prix, on décernera un Gold, un Silver et un Bronze Award.

Agency of the Year

Une autre grande nouveauté est l’Agency of the Year Award. Celui-ci existait déjà, mais ne sera plus basé sur les nominés. Dorénavant, le prix sera décerné à l’agence qui aura obtenu le plus de points (sur base des awards remportés).

Craftsmanship Awards – 12 catégories

Du côté des Craftsmanship Awards, il n’y aura pas de Gold, de Silver ou de Bronze Award, mais bien toute une série de prix basés, à chaque fois, sur une spécialisation, de Best Content Design, en passant par Best Use of Native Advertising, à Best Use of AI et Best Use of Social Media.

Press Award

Terminons par une bonne vieille certitude : le Press Award est maintenu et sera toujours décerné par des journalistes spécialisés de Media Marketing et de Pub.

Vous pouvez télécharger le kit d’inscription et soumettre les cases jusqu’au 1er juillet

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Les 5 conséquences de la disparition des cookies tiers pour le content marketing

21 mars 2024

La fin des cookies tiers ne laisse pas les marketeurs indifférents. Même si le content marketing ne reste pas non plus à l’abri des conséquences, il semble que c’est plutôt une opportunité qu’une perte. Mieux encore, aucune discipline marketing ne parvient à mieux répondre à la nouvelle réalité.

Il devient plus difficile de diffuser son contenu de manière tactique. C’est une conséquence évidente de la disparition des cookies, mais c’est loin d’être la seule. Les répercussions sont nombreuses et placent en fait le content marketing sous un jour particulièrement positif. Charlotte Vandenbergen, Web Analytics Expert chez We Are Digital (WAD),  éclaire notre lanterne sur cinq de ces conséquences.

1. Moins d’hyper personnalisation

Lees possibilités de ciblage hyper spécifique diminuent quelque peu. Ce n’est cependant pas nécessairement une mauvaise chose. « Le sentiment qu’évoquent les publicités très ciblées n’est certainement pas toujours positif. On semble évoluer vers un point où les marques préfèrent ne pas être associées à ce type de pratiques. »

2. Apparition de techniques de (re)ciblage inédites

« Nous supposons que les plateformes qui se sont fortement concentrées sur les cookies tiers recherchent désormais assidûment d’autres méthodes de ciblage. Elles pourraient ainsi s’appuyer sur des éléments comme le pixel Meta, qui permet le reciblage et est d’ailleurs paramétré en partie comme un cookie first-party. Les utilisateurs peuvent eux-mêmes indiquer leurs préférences dans les paramètres du compte. C’est toutefois l’avenir qui dira quelle voie voudront emprunter les entreprises technologiques. »

Il existe par ailleurs également des techniques alternatives, telles que le matching et la publicité contextuelle. « Si quelqu’un visite le site Web de Sporza, par exemple, on peut supposer qu’il ou elle a un certain intérêt pour le sport », explique Vandenbergen. « Vous pouvez alors proposer à cette personne un abonnement à une chaîne de football ou des chaussures Decathlon. C’est ce qu’on appelle de la publicité contextuelle, une méthode de ciblage qui parvient à tenir bon. »

3. La data first-party gagne en importance

Fait non négligeable, ce sont uniquement les cookies tiers qui disparaissent, et non les cookies de première partie. C’est là que réside une opportunité en or selon Vandenbergen. « C’est une excellente occasion de collecter davantage de données first-party et d’en faire un meilleur usage. Aujourd’hui, les marques sont amenées à apprendre à connaître leurs consommateurs finaux le mieux possible elles-mêmes. »

Le fait que Google Analytics utilise des cookies de première partie et continue donc tout simplement à exister, est en tout cas une bonne chose. Mesurer le comportement de navigation sur son propre site Web n’est pas un phénomène du passé et reste une source riche en enseignements. « De plus, vous pouvez collecter des enseignements à partir de techniques comme la recherche de mots-clés. En activant plusieurs types de données, vous parez la disparition des cookies tiers. »

Plus vous rassemblez de données, mieux vous pouvez miser sur le marketing automation. « À l’aide de toutes ces données, vous créez un propre targeting, par le biais duquel vous envoyez à vos utilisateurs des messages personnalisés par courrier électronique ou sur votre site Web. L’ajout d’un système de lead scoring vous permet en outre d’élaborer un bon entonnoir de marketing. » Outre le consentement, la qualité des données est un point essentiel à cet égard. « Surtout lorsque vous vous mettez à collecter plus de données, il est crucial que celles-ci restent à jour et exemptes d’erreurs. »

4. Une demande accrue de contenu pertinent et de content marketing

« Plutôt que de purement jeter son dévolu sur les campagnes rapides et les résultats à court terme, il me paraît logique que les entreprises se tournent désormais plus rapidement vers le content marketing », déclare Vandenbergen. Notamment parce que le contenu pertinent ne cesse de gagner en importance

Avec un contenu approprié, vous pouvez rebondir sur chaque phase de la customer journey de manière optimale, mais il y a d’autres avantages à en tirer. « S’ils se voient proposer en retour un contenu pertinent et de qualité, les gens seront plus enclins à partager leurs informations personnelles. »  Ce qui vous amène aussi plus rapidement aux données zero-party, soit les informations que les clients fournissent à une marque de manière proactive. « En outre, un contenu mémorable optimisé SEO vous rend automatiquement plus facile à trouver dans les moteurs de recherche, sans budget média supplémentaire. »

5. Besoin plus pressant de disposer d’owned media solides

En des temps sans cookies tiers, les marques fortes se distinguent encore plus. Cela inclut naturellement des canaux propres bien développés – un des chevaux de bataille du content marketing. Les marques qui peuvent compter sur des médias propres populaires sont moins dépendantes des médias sociaux. Il s’agit aussi d’un cercle vertueux, car votre site Web ou appli constitue par la même occasion une source précieuse de données.

Le concept d’addressable audience est étroitement lié à la constitution de votre propre base de données clients et à la grande importance d’un contenu pertinent. Les marques qui disposent d’un public qu’elles peuvent accompagner vers leur contenu owned media, par exemple via des newsletters, ont de l’or entre les mains et auront beaucoup moins besoin de services de ciblage externes.

Charlotte Vandenbergen

Web Analytics Expert chez We Are Digital (WAD)

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Le défi par excellence dans le content marketing selon Mik Goossens (Luminus) : le reciblage dans un monde sans cookies

Update des médias sociaux : voici le mois de mars sur TikTok, LinkedIn et autres Meta

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Update des médias sociaux : voici le mois de mars sur TikTok, LinkedIn et autres Meta

19 mars 2024

Le mois dernier, le paysage des médias sociaux s’est avéré aussi variable que le temps. C’est pourquoi Mayte Destino, Content Manager chez Publicis Groupe, a décidé de mettre un peu d’ordre dans le chaos en ligne. Voici un bref aperçu mensuel des mises à jour de contenu les plus intéressantes pour TikTok, LinkedIn, Meta et Pinterest.

TikTok : moins d’engagement, plus engager

Tic-tac, TikTok : il est temps de faire le point !

Votre taux d’engagement a-t-il soudainement chuté ? Vous n’êtes pas seul(e). Différents rapports ont relevé une tendance à la baisse en termes d’engagement de la part des marques sur TikTok. Cette baisse n’est pas entièrement inattendue. En effet, plus de gens sur TikTok signifie plus de concurrence. Une autre explication pourrait être que les marques produisent moins de contenu engageant qu’avant.

Quelle que soit la cause ultime, il n’y a qu’une seule solution pour les content marketers : Improvise. Adapt. Overcome. Sur TikTok, il est absolument essentiel de continuer à expérimenter et d’ajuster sans cesse sa stratégie si l’on veut rester pertinent. Ne voyez donc pas en ceci une raison de sauter par-dessus bord, mais plutôt une occasion de redresser la barre et d’avoir le vent en poupe. Trop d’images maritimes ? D’accord, passons…

 … aux communautés dites ‘in real life’

Fort heureusement, tout n’est pas si sombre sur TikTok. De plus en plus de jeunes se servent en effet de l’appli comme d’une plateforme contre la solitude. Suite au manque d’espaces de rencontre dans le monde physique, ils se tournent de plus en plus souvent vers TikTok pour les communautés IRL. En d’autres mots, ils transforment TikTok d’un espace numérique en un outil de découverte pour créer des communautés dans le monde physique.

Prenez, par exemple, The Cinema Sorority, un club pour cinéphiles féminines, Friends on Purpose, un groupe qui organise des événements pour se créer de nouveaux amis, ou encore, Slow Girl Run Club, un club de course à pied accessible pour joggeuses. Malgré le fait que TikTok encourage une croissance illimitée, ces communautés localisées ont du succès. Cela reflète le désir des jeunes de forger des connexions personnelles. Il est également important que ces communautés ne soient pas fondées par des influenceurs. En effet, cela nuirait à l’esprit de communauté.

Mise à jour LinkedIn-téressante

Un coin du voile

« Si vous pouvez simplement partager vos connaissances avec le monde, je vous garantis que tout ira bien. » Voilà une citation qui, sans contexte, pourrait sortir en droite ligne d’un manuel philosophique. Ce n’est cependant pas le cas. Elle nous vient d’une interview d’Entrepreneur avec le rédacteur en chef de LinkedIn, Dan Roth, dans laquelle ce dernier présente les toutes dernières mises à jour pour l’algorithme de flux. Ces changements pourraient fort bien s’avérer cruciaux pour votre stratégie de contenu ; il s’agit donc de bien tendre l’oreille… Euh, l’œil ? Enfin, bref : faites bien attention !

Adieu les lignes vierges

L’algorithme a subi deux changements majeurs. Premièrement, l’appli souhaite s’axer davantage sur la maximalisation de la valeur, plutôt que sur l’actualité. Concrètement, cela signifie que l’on tirera davantage profit de publications approfondies rédigées par des experts que de posts portant sur des sujets fugaces et à la mode. Deuxièmement, la plateforme tentera également de se distancier d’articles d’appât à clics faisant un usage excessif de lignes vierges entre les phrases. Cela fait longtemps déjà que les utilisateurs LinkedIn se servent de cette tactique pour augmenter leur audience. Les lecteurs étaient en effet forcés de cliquer sur ‘montrer plus’ s’ils voulaient voir le contexte complet du post, et l’algorithme comptabilisait ces clics comme autant d’engagements positifs, poussant la publication à atteindre un public plus large. Ce n’est donc plus le cas.

Bref, plus d’expertise, moins de pièges à clics, plus de reach ! Let’s go !

Les outils d’IA déclenchent une explosion de fausses images sexuellement explicites sur Meta

AI, AI, AI, des annonces deepfake

L’épidémie deepfake bat son plein. Après qu’en janvier, des images pornographiques générées par l’IA de la star de la pop Taylor Swift et l’animatrice de podcast Bobbi Althoff étaient déjà devenues virales sur X (anciennement Twitter), ce fut maintenant le tour de Jenna Ortega de faire l’objet d’annonces deepfake diffusées sur Facebook et Instagram. Les publicités générées par l’IA se sont servies d’une photo manipulée et floue de la protagoniste de ‘Wednesday’, prise quand elle avait 16 ans. La société derrière les annonces, qui commercialise une appli baptisée Perky AI, a annoncé qu’elle pouvait déshabiller les femmes grâce à l’intelligence artificielle. Tant les annonces que la page de l’appli Perky AI ont été suspendues par Meta. Entre-temps, l’appli a également été supprimée dans l’App Store et le Google Play Store.

2023, l’année du deepfake

Ces publicités deepfake ne sont pas un fait isolé. Elles font partie d’une crise en ligne où de fausses images et vidéos sexuellement explicites de femmes peuvent se répandre abondamment grâce à l’offre croissante d’outils d’IA et à l’absence d’action de la part des réseaux de médias sociaux. Selon une étude indépendante de l’analyste de deepfakes Genevieve Oh et du groupe d’intérêt #MyImageMyChoice, on a publié plus de vidéos non consensuelles et sexuellement explicites en ligne en 2023 que toutes les années précédentes réunies. Les experts appellent à opérer des changements juridiques et sociaux.

Pinterest donne de la couleur à votre contenu

Pinterest publie une pallette de couleurs annuelle

Pour Pinterest, par contre, l’année 2024 s’annonce un rien plus rose. Gummy Pink, pour être précis. À la mi-février, la plateforme a en effet publié pour la première fois sa pallette de couleurs annuelle, ‘The Pinterest Palette’. Les couleurs qui constituent la pallette ont été choisies sur base des prévisions de tendances de Pinterest pour 2024. Le badminton, le maquillage bleu et les cuisines kitsch ont notamment été passées sous la loupe. Résultat ? Cinq couleurs tendance qui pourront vous inspirer lors de vos prochains développements créatifs : Desert Orange, Gummy Pink, Aqua Blue, Moss Green et Mocha Brown.

Mayte Destino est Content Manager chez Publicis Groupe

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28 liens pratiques pour tout content marketer désireux de travailler de façon encore plus intelligente en mai

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Les défis d’Eva Careel (Barco), content marketer : l’IA et la data soulèvent un tas de questions

Une profession en mouvement n’est pas sans défis. Les content marketers sur le terrain le savent mieux que quiconque. Aujourd’hui, Eva Careel de Barco dévoile ses cartes et nous confie ce qui la tient éveillée la nuit. Les sujets passés en revue : l’IA, l’impact de l’IA sur le comportement de recherche et la collecte et l’exploitation des données.

Barco est une société internationale établie en Belgique, spécialisée dans les solutions de visualisation : des écrans et des projecteurs aux murs vidéo et, bien sûr, le célèbre ClickShare. Avec les secteurs des soins de santé et du divertissement et le monde de l’entreprise en général, Barco cible trois marchés majeurs.

Afin de façonner l’identité de marque aux yeux des différents publics cibles, Barco mise fortement sur le content marketing, et ce, à plusieurs niveaux. Par unité commerciale, l’entreprise fonctionne avec un content marketer distinct et Eva Careel y est globalement responsable du content marketing et du branding. Pour nous, elle passe en revue ses plus grands défis professionnels.

Qu’est-ce qui vous tient éveillée la nuit en tant que content marketer belge ?

« Ça n’aura rien de surprenant, mais : l’intelligence artificielle. C’est un thème qui soulève toutes sortes de questions. Comment l’exploiter aujourd’hui ? Quand l’utiliser, et quand ne pas l’utiliser ? Mais aussi : comment surveiller la qualité de l’output et, en pleine uniformité grise, raconter de vraies histoires qui permettent d’établir une relation authentique avec une cible particulière ? Ce qui me préoccupe aussi, c’est la question de savoir comment nous pouvons convaincre nos stakeholders du fait que l’IA est un outil et non un dispositif de remplacement du créateur de contenu.

Dans la foulée, il y a l’impact de l’IA sur le comportement de recherche. Maintenant que Google affiche effectivement des résultats de recherche générés par l’IA, les internautes sont moins susceptibles de cliquer vers votre site Web. L’impact sur la visibilité de votre marque et sur la performance du contenu de votre site peut être important. En outre, il est sans doute vrai que, d’une part, l’IA facilite notre production de contenu, mais d’autre part il faut justement que nous créions plus de contenu. C’est essentiel pour rester visible dans les résultats de recherche pilotés par l’IA et sur tous les médias sociaux, qui préfèrent garder le consommateur à l’intérieur de leur plateforme.

Une question connexe qui m’empêche de dormir est celle des données. Outre la data SEO et CRO, nous nous servons de données de performance pour piloter nos contenus. En fin de parcours, celles-ci nous révèlent comment le contenu a performé et combien de personnes ont lu nos blogs, mais à l’ère du Search par l’IA, ces données ne sont en fait plus interprétables. Ensuite, je me demande si l’accent mis sur les données ne devient pas trop excessif. La créativité, l’originalité et un contenu unique sont aussi des outils cruciaux pour créer de la visibilité. Enfin, dans le content marketing il s’agit souvent davantage de brand awareness que de leads, mais de tels paramètres à long terme sont beaucoup plus difficiles à mesurer. »

Comment négocier toutes ces questions relatives à l’IA ?

« Évidemment, des outils comme ChatGPT vous assurent un gain de temps en résumant les contenus de différentes sources, en vérifiant l’orthographe ou en rédigeant une invitation. Ce genre de missions, mon équipe les reçoit souvent, mais ce ne sont pas des tâches qui apportent une valeur ajoutée. Dans ce sens, l’IA a une utilité supplémentaire, car elle encourage d’autres collègues à s’atteler eux-mêmes à des tâches simples et à contribuer ainsi à la communication de votre marque.

On constate toutefois bel et bien des différences évidentes en termes d’output entre les professionnels de la communication qui utilisent l’IA et les non-professionnels de la communication qui l’utilisent. Je suis donc convaincue que l’IA peut nous aider, mais qu’elle ne pourra jamais remplacer notre créativité et notre touche personnelle. Nous devons l’embrasser, mais uniquement en tant qu’outil d’efficacité. Et le fossé entre un contenu de qualité et l’uniformité grise ne fera que se creuser. »

Comment encore mieux manier la data aujourd’hui ?

« Ce à quoi nous voulons nous atteler à l’avenir, c’est exploiter les données pour mieux communiquer avec nos clients existants. Il est toujours plus facile de vendre à des clients que d’en trouver de nouveaux. À qui se retrouve sur la page d’un projecteur obsolète, nous ne manquerons pas d’envoyer un courriel sur le successeur de ce produit. J’envie toutefois Coolblue, qui, une heure après avoir livré un casque audio, envoie par courrier électronique du contenu sur les fonctionnalités permettant de tirer plus du produit. Un marketing intelligent via la data et une excellente expérience de marque grâce à des guides pratiques et des ‘saviez-vous que ?’, voilà sur quoi il convient de miser encore davantage. »

Dans le cadre du volet data, avez-vous déjà franchi des étapes dans l’introduction du long terme ?

« La donne reste compliquée, mais nous avons expérimenté il y a quelque temps une sorte de modèle d’attribution multi-touch. Un tel outil vous permet d’établir combien de fois un client a interagi avec votre marque. En traçant ce parcours et les différents points de contact, vous pouvez parfaitement voir quelle a été la contribution précise du content marketing.

Sachant qu’il ne s’agit pas seulement d’analytiques, mais surtout de contenus originaux, nous nous efforçons d’utiliser les données comme une évaluation intermédiaire plutôt qu’un point final. Mesurer plus rapidement vous donne la possibilité d’ajuster ou d’affiner votre contenu en permanence. Ça aussi, c’est un moyen d’acquérir des connaissances sur certaines évolutions et d’intégrer ainsi cette vision à long terme dans votre stratégie de content marketing. »

Comment ces défis s’intègrent-ils dans votre vision d’avenir du content marketing ?

« Je n’hésiterais certainement pas à expérimenter de nouveaux outils et plateformes d’IA. Cependant, comme de plus en plus de contenus se ressemblent aujourd’hui, une marque forte surtout devient encore plus importante. On a besoin de personnalité, d’originalité et d’authenticité pour sortir du lot. Ces facteurs déterminent si vous avez envie de suivre quelqu’un sur Instagram, mais tout autant quelles marques vous appréciez. En tant que marque aussi, il s’agit donc de réfléchir soigneusement à qui vous êtes, ce que vous représentez et quels sont les récits que vous souhaitez développer. C’est pourquoi nous espérons nous concentrer davantage, dans un avenir proche, sur l’engagement stratégique de la communauté et la communication employer branding externe. Nous voulons vraiment braquer les projecteurs sur life at Barco.

Enfin, je m’attends à une tendance vers plus de contenu off-line. Les cafés off-line à Londres prouvent que nous sommes nombreux à vouloir parfois échapper au monde numérique. Selon moi, ce besoin – encore alimenté par la surdose d’IA – aura aussi un impact sur la façon dont les gens souhaitent consommer un contenu. »

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Outils d’IA testés : voici comment générer ses propres images

28 février 2024

Pouvons-nous abandonner les photos de stock suite à l’essor des outils d’intelligence artificielle générative ? Ceux-ci sont en effet capables de générer une image en partant de n’importe quelle description. Nous avons sélectionné quatre outils que vous pouvez essayer gratuitement et les avons testés.

Si les outils sont fort similaires en termes d’utilisation et de rapidité, Adobe Firefly et Canva sortent du lot de par leur qualité et leurs possibilités supplémentaires.

Nous avons demandé à chaque outil de générer une image « d’un homme et d’une femme au restaurant, lors d’un rendez-vous amoureux, un spaghetti à la bouche ». Nous avons également demandé de générer des images qui ne comprenaient pas de personnes. Notre seconde description concernait « une image publicitaire pour un gel douche parfumé à la noix de coco, avec des gouttes d’eau sous une douche ».

Adobe Firefly

Convivialité et possibilités

Dès qu’on est connecté, il est extrêmement simple de générer des photos avec l’outil d’Adobe. Il suffit de décrire ce que doit représenter la photo dans la zone de texte. Sur base de votre description, Adobe Firefly génère quatre images différentes, faciles à télécharger. Une fois les images générées sur base de votre input, vous pouvez modifier le format, l’éclairage, les  couleurs et la composition, ou encore appliquer un effet particulier. Vous pouvez éliminer certains éléments de l’image avec un pinceau ou demander d’afficher des images comparables.

Rapidité

En fonction de la complexité de l’input, vous obtiendrez assez rapidement votre première image générée. Cela prend une dizaine de secondes.

Qualité

Les images générées par l’outil sont généralement de bonne qualité ; dans beaucoup de cas, il est virtuellement impossible de voir qu’il s’agit d’une image générée. Par contre, il arrive régulièrement que les photos générées soient incorrectes. C’est plus souvent le cas lorsque l’outil est amené à travailler avec des personnes. Il se peut ainsi que vous rencontriez une main manquante, une position bizarre ou des proportions qui ne sont pas bonnes. La qualité de la photo dépend donc fortement de l’input.

Nous avons soumis Adobe Firefly à un test :

Prix

Vous pouvez essayer Adobe Firefly gratuitement lorsque vous créez un compte. Vous recevez tous les moins 25 ‘crédits génératifs’. Par image générée, il faut compter environ un crédit. « L’utilisation des crédits génératifs dépend de la sortie générée et de la valeur de la fonctionnalité d’IA utilisée », lit-on sur le site Web d’Adobe Firefly. Quand vous téléchargez l’image, il faut toutefois le faire avec un filigrane (en bas à gauche). Vous préférez obtenir une photo sans filigrane et disposer de 100 crédits génératifs par mois ? C’est possible, pour 5,58 euros par mois.

Canva

Convivialité et possibilités

Comme avec les autres outils, dans l’outil Magic Media de Canva vous décrivez ce que vous souhaitez voir apparaître en image dans la zone de texte et vous cliquez sur ‘générer image’. Après une attente de quelques secondes, on vous propose quatre images. Un grand atout de l’outil de Canva est que vous pouvez choisir à l’avance parmi une dizaine de styles, tels qu’‘anime’, ‘crayon de couleur’ et ‘3D’. Ensuite, comme pour l’outil d’Adobe vous pouvez demander d’afficher des images comparables. Une fois l’image générée, vous ne pouvez toutefois pas beaucoup la travailler davantage, comme c’est le cas avec Adobe Firefly.  Lorsque vous êtes satisfait, vous pouvez facilement téléchargez l’image. Outre les images, Canva vous permet aussi de générer des vidéos sur base de texte. Vous pouvez ainsi également faire réaliser une vidéo directement à partir de votre image générée.

Rapidité

Comme pour les autres outils, Canva vous permet, dans un délai de 10 secondes, d’obtenir quatre images correspondant à la description que vous avez précédemment donnée.

Qualité

Canva réussit à transformer les descriptions les plus folles en une image fidèle. Les images paraissent plus réalistes que celles générées avec les autres outils, même s’il nous arrive toujours de temps à autre de détecter des imperfections. Regardez donc les mains dans cette photo :

Prix

L’utilisation de cette technologie signée Canva requiert un abonnement Canva Pro. Celui-ci coûte 11,99 euros par mois pour une seule personne. Canva Pro vous permet de générer jusqu’à 500 images par mois. Quoi qu’il en soit, pour ce montant vous avez aussi accès à une série d’autres fonctionnalités. De plus, vous avez la possibilité de lancer une période d’essai de Canva Pro.

Bing Image Creator

Convivialité et possibilités

Comme chacun des autres outils, Bing Image Creator permet de décrire une image et de générer quatre spécimens avec un seul clic. Une fois qu’elles ont été générées, vous ne pouvez plus travailler les images. Vous pouvez choisir de les télécharger ou de recommencer pour obtenir un autre set d’images. Ce qui est pratique, c’est que vous avez toujours le loisir de retourner aux images générées précédemment.

Rapidité

La vitesse de l’outil est comparable à celle des autres : après quelques secondes, vous avez les images générées sous les yeux. Bing Image Creator travaille cependant avec des ‘boosts’. Chaque jour, vous êtes en mesure de générer 15 images rapidement. Ensuite, quand vos 15 boosts sont épuisés, la génération d’images prend quelques secondes de plus.

Qualité

La qualité des images est moyenne. L’outil interprète presque toujours les descriptions correctement, même lorsqu’elles sont très spécifiques. Le bémol de l’outil Bing est cependant qu’on voit qu’il s’agit d’images générées. Contrairement aux autres outils d’Adobe et de Canva, l’outil Bing ne génère pas de photos réalistes, mais plutôt de l’art digital. Si vous souhaitez plutôt obtenir une photo réaliste, il est préférable d’utiliser un autre outil.

Nous avons effectué le même test :

Prix

Vous pouvez utiliser cet outil gratuitement après vous être inscrit avec votre adresse e-mail.

Stable Diffusion

Convivialité et possibilités

Créez un compte sur le site Web de Stable Diffusion et vous êtes prêt à vous y mettre. Comme pour les autres outils, vous rédigez une description de ce que vous souhaitez voir en image. Dans la foulée, vous pouvez aussi choisir un style, tel qu’animation, pixel ou caricature. En outre, vous pouvez aussi sélectionner un format. Stable Diffusion vous permet de générer une ou deux images en même temps. Ici aussi, vous pouvez facilement revenir sur des images précédemment générées.

Rapidité

L’outil est sensiblement plus lent que les autres outils testés. De plus, il émet régulièrement des messages d’erreur, par exemple lorsque un trop grand nombre de gens s’en servent en même temps.

Qualité

Stable Diffusion réalise un score un peu plus faible en termes de qualité. Bien que les images mêmes soient de bonne qualité et que les différents styles soient également très bien appliqués, nous rencontrons quand même un tas d’erreurs. Souvent, l’outil n’interprète pas la description correctement, ou alors il oublie d’intégrer certains éléments de la description dans l’image. Vous devez donc faire preuve de créativité avec la description ou ne pas demander trop de détails spécifiques pour que l’outil l’interprète correctement. Ainsi, les personnages dans l’image ci-après ne sont pas en train de manger du spaghetti ; il s’agit plutôt d’un style de coiffure insolite :

Prix

Après vous être connecté, vous pouvez générer gratuitement dix images par jour. Cependant, si vous souhaitez télécharger ces images, vous vous retrouverez avec un filigrane dans le coin inférieur droit. Pour à peu près 6,5 euros par mois, vous pouvez générer jusqu’à 2.000 images par mois sans filigrane.

Conclusion

Actuellement, chaque outil présente des avantages et des inconvénients, mais la technologie ne cesse d’évoluer. De jour en jour, les outils s’améliorent et on obtient de meilleurs résultats, plus précis. Si vous souhaitez générer des images avec l’intelligence artificielle et vous voulez bien le faire, il faudra payer le prix. Selon nous, Canva Pro est actuellement la meilleure option. Les images sont réalistes et vous pouvez facilement appliquer toutes sortes de styles pour obtenir le résultat escompté. De plus, l’abonnement Canva Pro vous permet d’accéder à toutes sortes d’autres fonctionnalités.

À nos yeux, Adobe Firefly est une bonne alternative, notamment en raison de toutes les possibilités qu’offre l’outil après avoir généré la photo. En outre, vous pouvez générer gratuitement quelque 25 images par mois. C’est donc l’idéal s’il vous arrive d’avoir besoin d’une image sans que cela ne fasse partie de votre business. Tant chez Adobe Firefly que chez Canva Pro, la qualité des images est bonne et l’interprétation de la description est meilleure que chez Bing Image Creator et Stable Diffusion.

Stable Diffusion convient plutôt lorsque vous avez besoin d’une image pour laquelle une simple description suffit. Il vous permet de sélectionner des styles sympas et de générer des images simples, mais l’outil ne satisfait pas à un niveau professionnel. Bing Image Creator vient à point nommé si, là aussi, vous comptez utiliser les images à des fins non professionnelles. Le style qu’utilise l’outil Bing s’apparente clairement plutôt à l’art digital, ce qui ne convient pas à chaque contexte.

Quoi qu’il en soit, il est clair qu’actuellement les outils peinent à représenter des personnes. Souvent il y a un problème de posture ou d’expression faciale. S’il vous arrive malgré tout de générer une image dans laquelle figurent des gens, il faudra en tout cas bien l’étudier avant de vous en servir. Un point d’amélioration potentiel pour tous les outils est l’interprétation de l’input. Il arrive en effet que l’outil interprète mal la description. Il convient alors de faire preuve de créativité dans sa description, ou encore de passer à l’anglais. Il est dès lors pratique que l’outil propose différentes images. Seule la version gratuite de Stable Diffusion génère maximum deux images à la fois. Tous les autres outils testés vous livrent quatre images sur base d’une même description.

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Le content marketing en 2024 : voici les tendances majeures, les plus belles opportunités et les plus grands défis

Quelles sont, cette année, les tendances et les évolutions majeures en content marketing ? Voici selon nos membres Custo les opportunités et les défis les plus importants pour 2024… et après.

Les grandes tendances en content marketing

« Les principes du content marketing se sont généralisés et font désormais partie intégrante du métier du marketing », entend-on du côté de Reinhard De Milt et Jonas Vandroemme (com&co). « Ce qui nous frappe, c’est que ces mêmes principes sont de plus en plus mis à profit pour rendre d’autres branches de la communication B2B plus efficaces également. La communication interne, l’employer branding et la communication sur le développement durable commencent par un récit particulièrement pertinent et partent des besoins et attentes de la cible. »

Koen Denolf (The Fat Lady) constate que le contenu ne se limite plus au département de communication. « Chaque facette d’une entreprise offre des possibilités de création et de partage de contenus de valeur. Qu’il s’agisse de processus internes, de projets innovants, voire de la culture d’entreprise, tout peut servir de source et de munition pour le content marketing. »

Selon Frank Goetmaeckers (f-twee), il est important de relever la régression du podcast. « La nouvelle méthode d’évaluation – justifiée –, où ce qui compte n’est pas le nombre de téléchargements automatiques, mais le nombre d’écoutes effectives, fait des trous dans les plans  conçus pour attirer des annonceurs. » Outre l’IA, Mie Van der Auwera (MMBSY) perçoit deux tendances très intéressantes. « Le Search glisse vers les canaux de médias sociaux : comme les cibles plus jeunes se tournent vers les médias sociaux pour trouver des réponses, des adaptations dans les stratégies de contenu s’imposent. De plus, suite à l’utilisation accrue d’assistants vocaux le contenu doit capitaliser sur les recherches plus informelles et conversationnelles. »

Le content marketing en 2024

« Le contenu sera intégré dans de nombreux projets et processus et ne sera donc plus nécessairement identifié sous le label du content marketing », prédit Denolf. « Les marketeurs devront relever le défi de tout superviser et d’assembler tous ces éléments de manière logique. » Du moins, si les marques continuent à miser sur les agences, car selon Goetmaeckers plus de clients diront ‘nous pouvons faire ça nous-mêmes’. « La stratégie reste cruciale et reste une bonne base de départ et de développement », dit Maureen Ranson (Propaganda), qui à son tour partage une première de trois attentes.

Par ailleurs, Ranson met en exergue les mots-clés que sont personal branding, visages et authenticité. « Les gens aiment voire des gens. Je pense que pour atteindre leur cible les marques   mettront en avant davantage d’ambassadeurs. » Toujours selon elle, le contenu sur le développement durable est tout sauf une tendance passagère. « La tendance se poursuivra et jouera un rôle toujours plus important. Pas uniquement dans le contenu, mais aussi dans les publicités. Pensez par exemple aux annonces YouTube sur les initiatives de développement durable de marques comme Bueno et Kinder. » Selon Bart Lombaerts (SPYKE) aussi, cette communication sur le développement durable sera la tendance en vue pour 2024. « Peut-être pas parce que les entreprises le veulent, mais surtout parce qu’elles y sont obligées », dit-il en faisant référence à l’obligation pour les sociétés cotées en bourse et les très grandes entreprises de rendre compte de leurs efforts dans ce domaine. « Cela risque d’être perçu comme une menace, alors que nous considérons la communication sur le développement durable comme une gigantesque opportunité. »

« La volonté de simplification », lance Bert Goessens (Bold&pepper) en regardant vers l’avenir. « Il est évident que dans le content marketing il est essentiel de transmettre son message de manière claire, mais on constate aujourd’hui que tant les clients commerciaux que non-commerciaux poussent ce principe à fond. Dans de nombreux projets et pitchs, des termes comme ‘snackable’ et ‘Bumba-proof’ font leur apparition. La demande est aux messages concis, aux mots simples, aux explications sans trop de fioritures. D’un autre côté, cette tendance a aussi des limites. Je suis curieux de savoir si, en 2024, nous atteindrons déjà un point où, parmi tous ces shorties, un long spot de plusieurs minutes, un magazine consacré à un sujet particulier ou un article de plus d’une page A4 sortiront davantage du lot. »

Opportunités en content marketing

Lorsque nous sondons nos interlocuteurs sur les plus grandes opportunités de 2024, plusieurs choses sont évoquées. Els Mortier (Propaganda Group) pense à la disparition des cookies tiers et la conscientisation accrue sur ce sujet chez le client. « Cela entraîne un shift vers la création de ses propres écosystèmes, les entreprise collectant elles-mêmes les données pertinentes de leurs utilisateurs finaux. Comme la création de valeur pour le consommateur – en échange de ses informations personnelles – est essentielle à cet égard, cette évolution offre certainement l’occasion  d’ancrer le content marketing de manière stratégique davantage encore. Et d’alimenter davantage la créativité du content marketing à partir d’une approche basée sur les données. »

« La content governance, avec des accords clairs et, surtout, les bonnes personnes au bon endroit, est importante, comme l’est un contenu distinctif », dixit Ranson. « Dans un contexte submergé de contenus, la créativité reste indispensable. Créer des formats solides, les tester et les réinventer reste une grande opportunité. »

Quant à Goessens, il met en exergue le pouvoir de l’employer content. « La communication B2E a très clairement le vent en poupe. Le collaborateur en tant qu’influenceur corporate devient plus important que jamais. C’est un plaisir d’y participer, car cela cadre parfaitement dans une vision du contenu centrée sur l’être humain. »

Défis en content marketing

À l’autre extrême, celle des défis, Goessens voit tout comme Goetmaeckers que les annonceurs  réalisent de plus en plus d’activités de communication et de marketing en interne. « Restrictions budgétaires, crises, … Il y avait toujours bien quelque chose en 2023. Cependant, il s’agit sans doute d’un mouvement de balancier, et nous savons que les agences de marketing de contenu finiront par revenir à bord. En fin de compte, une collaboration avec des parties externes rend le processus plus créatif et aide les annonceurs et les pouvoirs publics à communiquer clairement et humainement envers la cible, l’esprit ouvert. »

Goetmaeckers taxe la demande d’un retour sur investissement de menace, et nous captons le même signal chez Ranson. « Vous ne réussirez pas à vendre plus à long terme si vous vous focalisez uniquement sur les ventes ou le contenu qui y contribue. Beaucoup de gens ne sont pas encore conscients d’un problème et n’ont que faire de votre solution. Même s’il nous arrive de courir des sprints, le content marketing reste vraiment un marathon. »

Denolf est vigilant face au contenus inférieurs. « La médiocrité, le fait de miser sur du contenu générique piloté par l’IA sous le couvert de l’efficacité, constitue une grande menace. De tels contenus auront un impact sur l’efficacité moyenne et donc sur la crédibilité du content marketing. » Mortier est entièrement d’accord. « À court terme, une telle approche peut créer un pic de trafic, mais en raison de la qualité et de la pertinence limitées  du contenu l’impact disparaît inexorablement. »

L’IA : tant une tendance qu’une opportunité et un défi

Les content marketers indiquent clairement que l’IA présente des risques à plusieurs niveaux. Il est indéniable qu’elle présente des opportunités pour la discipline, mais la prudence et l’attention à la confidentialité, à la transparence et à la qualité s’imposent. Van der Auwera résume bien la teneur nuancée de la situation. « L’intelligence artificielle révolutionne la création de contenu grâce à l’automatisation et constitue un outil puissant de personnalisation. L’IA rationalise le référencement, optimise les mots-clés et effectue des analyses concurrentielles. En d’autres termes, l’IA est imprégné de toutes les facettes du content marketing. Pourtant, l’IA n’est pas en mesure de reproduire l’empathie profonde et les nuances culturelles de créateurs humains. La valeur d’un contenu authentique et humain, ancré dans des expériences personnelles et des récits uniques, reste inégalée. Les content marketers peuvent certes exploiter l’IA pour des tâches routinières, mais les non-professionnels peuvent eux  aussi s’y frotter et ainsi mettre le secteur sous pression. L’IA est donc à la fois une opportunité et un défi. »

« Nous aussi, nous suivons les développements dans le domaine de l’IA générative à la trace », signalent les stratèges de com&co. « Nous embrassons la technologie et explorons pleinement les moyens de faire appel à de nouveaux outils de manière structurelle. Nous ne savons pas de quoi sera fait l’avenir, mais nous savons qu’un âge d’or s’annonce pour les entreprises et les agences qui oseront transcender la médiocrité sécurisante. Du fait que l’IA augmente le flux de commodity content médiocre, les acteurs avec une voix unique, des perspectives exceptionnelles, des opinions abrasives ou des approches radicalement créatives sortiront plus que jamais du lot. » Et Bart Lombaerts d’ajouter : « Le contenu créé sur une base journalistique peut constituer une réponse à cela. »

« La technologie est tellement disruptive que bon nombre d’agences devront réfléchir à leur positionnement et agir en conséquence », affirme Goessens. « Vous verrez certainement cette répercussion chez les annonceurs : opteront-ils pour la l’amoncellement rapide de contenus artificiels – et médiocres – ou prévilégieront-ils la qualité avec une perspective humaine ? Ce sera la grand écart de l’année. » Il paraît qu’une autre tendance en découle. « Fournir une preuve de fiabilité devient un impératif stratégique qui donne aux marques un avantage concurrentiel. Et c’est une bonne chose. Car qui a besoin de deepfakes quand on peut donner la parole à de vraies personnes ? »

Voici comment s’articulait la vision d’avenir des membres Custo pour 2023

L’importance du content marketing dans la communication sur le développement durable

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« Dans la communication sur le développement durable, le content marketing n’est pas seulement utile ; il est nécessaire »

26 février 2024

Quand on développe un récit de durabilité fort, on ne peut en fait pas se passer d’une approche de content marketing. C’est ce qu’avancent les spécialistes de contenu Chris Van Gils (Contentmoon) et Bart Lombaerts (SPYKE). À l’aide de 10 questions, les co-auteurs de Do Tell, le livre sur la communication sur la durabilité récemment élu Meilleur livre marketing de l’année, inventorient une série d’insights stratégiques et de conseils pratiques.

Une approche de content marketing est-elle utile dans le cadre de la communication durable ?

Chris Van Gils : « Absolument. En tant que content marketer, vous proposez des récits fondés qui, en outre, s’inscrivent dans un récit et une stratégie plus larges. En outre, le content marketing porte sur une communication crédible, qui part de ce que veut savoir la cible. Et puis, le fait que le content marketing tourne autour du long terme et l’élaboration de relations durables colle évidemment tout à fait avec les ambitions de la communication sur le développement durable. »

Bart Lombaerts: « Sans doute devrions-nous aller encore plus loin et affirmer que le content marketing n’est pas simplement utile dans la communication sur la durabilité, mais qu’il est tout simplement indispensable. Je ne crois pas que cela réussisse si au moins une partie de ce que l’on communique n’est pas basée sur des techniques de content marketing. Car là où la durabilité est une affaire de chiffres et de données, la communication sur le développement durable implique une transposition importante vers le storytelling et une touche humaine. Compte tenu des mots-clés que sont l’authenticité, l’exhaustivité et la transparence, une approche journalistique est d’ailleurs bonne à prendre. »

Les content marketers jurent par la pertinence pour la cible et préfèrent éviter les messages qui ne concernent que la propre marque : la communication sur le développement durable n’est-elle alors pas contre-intuitive ?

Lombaerts : « On pourrait dire que la communication sur le développement durable est la forme de content marketing ultime, mais il est vrai qu’ici, le principe qu’il ne faut pas parler de soi-même ne vaut pas. Dès le début, il s’agit de jouer cartes sur table et de raconter son récit en toute transparence. »

Van Gils : « Cependant, il est vrai qu’il ne faut pas parler que de soi. C’est une facette essentielle de la communication sur la durabilité, mais ce n’est pas la seule. Ainsi, il s’agit aussi de changer une vision du monde ou un mode de vie. Cet aspect inspirant de la communication sur le développement durable offre une opportunité supplémentaire, qui ajoute en outre une couche essentielle à la notion du rapportage obligatoire et qui, une fois encore,  est très proche du content marketing. »

Vous dites de la communication sur le développement durable que c’est ‘plus que jamais une opportunité’ : pourquoi ?

Lombaerts : « Si vous vous y prenez de la bonne manière et que vous contribuez efficacement à une transition vers le développement durable, elle peut vraiment vous aider à développer votre marque ou vos marques aujourd’hui. J’irais même plus loin : nous sommes convaincus qu’elle se transformera rapidement en une condition sine qua non pour qu’une entreprise ait encore une raison d’exister. »

Van Gils : « En outre, quiconque réfléchit aux ambitions en matière de durabilité et à la communication correspondante se retrouve rapidement confronté à l’essence de sa marque. Ainsi, vous le constateriez immédiatement si votre purpose et votre récit de marque n’étaient pas encore tout à fait au point. Le fait que la communication sur le développement durable et le content marketing puissent agir comme une sonnette d’alarme dans ce sens et servir de déclencheur pour repenser l’ensemble de votre marque est un autre atout majeur supplémentaire. »

Dans quelle mesure un content hub est-il important dans la communication sur le développement durable ?

Van Gils : « Avant, la page ‘À propos de nous’ ou celle sur la durabilité étaient parfois considérées comme un passage obligé, mais aujourd’hui elles sont vraiment essentielles. Et fonctionnelles, car toutes les parties prenantes sauront immédiatement ce que représente votre entreprise et y trouveront également un lien vers votre rapport de développement durable. »

Lombaerts : « Dans le content marketing, vous vous efforcez d’atteindre un objectif par le biais de storytelling et de récits, que vous rassemblez sur votre hub. Dans la communication de durabilité, les choses ne se font toutefois pas de manière aussi informelle. Plutôt que tous vos récits, ce sont tous les faits qui doivent y être présentés. Une fois que ce document de base solide est en place,  les fondements sont présents pour diffuser davantage le récit. L’approche correspond alors à celle d’autres actions de content marketing : sélectionner les bons types de contenu, formats et canaux pour attirer votre public cible vers l’ensemble du récit, en gardant toujours à l’esprit que les gens n’ont jamais tout vu, qu’il faut donc être omniprésent et que la répétition ne fait pas de mal. »

Les owned media sont-ils donc au centre de la communication sur le développement durable ?

Lombaerts : « Start with owned, aim for earned and boost with paid est un principe qui s’applique certainement ici aussi. »

Van Gils : « Tout commence en effet par un récit solide, fondé, étayé et vérifié, éventuellement plutôt informatif et factuel. Ce n’est qu’après, lorsque le rapport de durabilité est au point et que vous êtes en mesure d’y rattacher de bons récits, que vous pourrez aussi miser sur le Paid. »

Devons-nous toujours voir le rapport de durabilité comme le point de départ ?

Lombaerts : « Il est important de réaliser que la communication de durabilité est un processus continu. Plutôt que d’échafauder votre rapport de développement durable de manière rétrospective, en vous posant la question de savoir ce que vous avez en fait réalisé durant l’année écoulée, le rapport peut être le point final d’un calendrier de communication. Si, tout au long de l’année, vous proposez des récits éloquents sur vos efforts de durabilité, à la fin tout le matériel nécessaire à l’élaboration de votre rapport sera déjà prêt. »

Le besoin de transparence, de clarté et d’exhaustivité est-il compatible avec une interprétation créative de la communication sur le développement durable ?

Lombaerts : « Je dirais même plus : ici aussi, la créativité est la clé du succès. Il s’agit de convaincre les gens qu’il est judicieux de s’engager dans cette voie. Cela relève d’un vrai défi, et il faut donc présenter le développement durable d’une manière qui les interpelle. »

Van Gils : « Dans un contexte de sustainability fatigue et le brouhaha de mots buzz et de clichés qui fusent de partout et blindent le consommateur contre ce type de message, voire l’irritent, le besoin de récits authentiques, de modèles et d’expertise est grand. Pour inspirer et transformer les visions du monde, nous devons imaginer de nouveaux récits qui peuvent recevoir l’approbation des gens et auxquels ceux-ci peuvent s’identifier. À l’aide de récits mémorables, vous pouvez par exemple changer l’idée qu’une fête n’est sympa que si l’on a acheté de nouveaux vêtements exprès, ou que chaque nouveau-né a absolument besoin d’une liste de naissance et d’une garde-robe complète.

À qui donnez-vous la parole dans vos récits de durabilité ?

Lombaerts : « Les experts d’expérience sont souvent idéalement placés pour offrir un témoignage authentique. Si, en tant qu’entreprise, vous visez un certain quota en termes de femmes occupant des postes de direction, alors invitez la femme CIO à raconter son histoire. Le ‘bottom up’ est vraiment une notion clé dans la communication de vos propres efforts.

Van Gils : « Dans le volet de la communication plus inspirante, l’accent glisse idéalement vers des voix extérieures. Pour promouvoir une vision du monde, il peut s’avérer intéressant d’écouter les gens qui n’ont justement qu’un rapport relativement limité avec votre organisation, tels que les experts. Le Sustainapoll de Bpact révèle que les consommateurs accordent surtout de la crédibilité aux experts du développement durable. »

Dans la communication sur le développement durable, les gens de la communication sont-ils livrés à eux-mêmes ?

Van Gils : « La communication sur le développement durable ne peut jamais être la responsabilité exclusive de l’équipe de communication. Le responsable du développement durable, le comité de direction, le responsable de la chaîne logistique, le marketing, la communication : il convient de constituer une équipe issue de tous les coins de l’organisation, car la collaboration est cruciale.  Tout le monde ou presque devra d’ailleurs se remettre à niveau sur le sujet. »

Lombaerts : « Par définition, une approche réussie brise les silos et est multidisciplinaire. »

Pour terminer : avez-vous un conseil ultime à donner ?

Lombaerts : « Il ne faut pas oublier que la communication sur la durabilité doit elle-même être durable. Efforcez-vous de bien gérer votre production de contenu et visez un nombre minimum de tournages, de reportages et de déplacements. »

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Like it! Love it! - Lenie Dankers au sujet du créateur de contenu et TikTokkeur Maximiliaan Verheyen

22 février 2024

De nos jours, les créateurs de contenu se ramassent à la pelle sur des plateformes de médias sociaux comme YouTube, Instagram et TikTok. Qu’est-ce qui fait qu’ils arrivent à captiver un public ? Et que peut-on en tirer en tant que marque ? Nous l’avons demandé à Lenie Dankers, Creative Producer chez Hotel Hungaria.

Quel créateur de contenu vous a tapé dans l’œil ?

Il existe actuellement un tas de créateurs de contenu intéressants. Je suis énormément active sur TikTok et pour moi, Maximiliaan Verheyen sort du lot sur cette plateforme. Maximiliaan réalise principalement des vidéos courtes consacrées à des situations amusantes dans sa vie quotidienne.  Il compte quelque 65.500 followers sur TikTok et enregistre jusqu’à plus de 400.000 vues. Il partage également ses contenus sur Instagram, où il a déjà réussi à accumuler 17.500 adeptes.

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Qu’est-ce qui rend Maximiliaan Verheyen si spécial ?

Ses contenus forment un parfait mélange d’humour et d’authenticité. Maximiliaan couvre tous les aspects de la vie, de situations inconfortables auxquelles il a été confronté aux défis qui vont de pair avec un déménagement. Du coup, le contenu est aussi accessible et familier, ce qui fonctionne à merveille sur une plateforme comme TikTok. Avec lui, on n’a pas le sentiment de se voir présenter une image enjolivée.

Maximiliaan est ainsi en mesure de proposer un tas de sujets différents et de tout ouvrir à la discussion. C’est en outre un pro avec lequel il est agréable de travailler. Maximiliaan est très créatif et fourmille de chouettes idées de contenu.

Fait-il déjà quelque chose avec des marques ?

En collaboration avec Hotel Hungaria, le Gouvernement flamand a lancé We zien u, une campagne de sensibilisation contre les comportements sexuels transgressifs destinée aux jeunes. La campagne consistait entre autres d’une série sur VRT MAX. Maximiliaan figurait dans le tout premier épisode, aux côtés de la sexologue Lotte Vanwezemael. Il est descendu dans la rue et a discuté avec des jeunes au sujet des comportements transgressifs lors de sorties. En outre, Maximiliaan s’est chargé de produire du contenu sur TikTok. Il a ouvert le sujet à la discussion de manière authentique et humoristique, ce qui est loin d’être évident avec des thèmes de société comme celui-ci.

Fait-il déjà quelque chose avec des marques ?

En collaboration avec Hotel Hungaria, le Gouvernement flamand a lancé We zien u, une campagne de sensibilisation contre les comportements sexuels transgressifs destinée aux jeunes. La campagne consistait entre autres d’une série sur VRT MAX. Maximiliaan figurait dans le tout premier épisode, aux côtés de la sexologue Lotte Vanwezemael. Il est descendu dans la rue et a discuté avec des jeunes au sujet des comportements transgressifs lors de sorties. En outre, Maximiliaan s’est chargé de produire du contenu sur TikTok. Il a ouvert le sujet à la discussion de manière authentique et humoristique, ce qui est loin d’être évident avec des thèmes de société comme celui-ci.

Par ailleurs, Maximiliaan a déjà collaboré à plusieurs reprises avec IKEA. Là aussi, il s’y est pris à sa manière habituelle et caractéristique, avec une vidéo TikTok amusante ou un Reel Instagram reconnaissable. Il va bien au-delà de la simple publicité pour les produits.

Avec Hotel Hungaria, nous avons en outre aussi créé du contenu pour Gezond Leven, un projet dans lequel nous avons entre autres impliqué Maximiliaan comme créateur de contenu. Pour sa contribution, nous avons même été nommés pour le Commercial Collab Jamie.

Comment abordez-vous la collaboration avec les créateurs de contenu ?

J’estime qu’il est extrêmement important de leur donner la liberté créative nécessaire. Nous partageons le concept, nous nous mettons d’accord sur le calendrier et ce que le client souhaite voir livrer, et communiquons le message principal qui doit émerger du contenu. Nous faisons donc exprès de ne pas donner d’instructions détaillées sur ce à quoi doit ressembler le contenu. Généralement, je fournis aussi au créateur quelques idées et vidéos de référence en guise d’inspiration, après quoi il ou elle se met au travail de manière totalement indépendante.

Nous offrons donc une liberté créative dans les limites définies. C’est comme ça que nous obtenons les plus beaux résultats. Au bout du compte, le créateur de contenu est celui qui connaît le mieux son public cible et qui sait mieux que quiconque quel contenu aura l’impact voulu. Nous cherchons à préserver l’authenticité du créateur de contenu, tout comme nous voulons garantir l’authenticité de la campagne.

Quels sont les outils pour trouver des influenceurs ?

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