McDonald's passe au numérique avec la plateforme en ligne McDo4Me

11 mars 2016

Depuis 2010, Headline se chargeait de McDo4U, le magazine de tous les collaborateurs de McDonald’s Belgique et ses franchisés. Jusqu’à ce qu'une nouvelle plateforme numérique voie le jour en Europe. McDonald’s Belgique et ses franchisés n'ont pas tardé à se tourner vers cet outil moderne. Désormais, Headline Publishing propose au crew McDo et aux Managers un contenu instantané sur la plateforme numérique McDo4Me.

McDonald’s : qui, quoi, où ?

McDonald’s, l’une des plus grandes chaînes de restauration rapide, a ouvert son premier restaurant à San Bernardino, USA, en 1948. Aujourd’hui, elle compte 36 000 restaurants dans 119 pays. Dont… la Belgique. Dans les 74 restaurants belges, plus de 3 600 collaborateurs servent plus de 42 millions de clients par an.

Les collaborateurs de McDonald’s aiment beaucoup leur travail et leur employeur. Depuis quelques années, McDonald’s trône dans le top 3 des « Best Workplaces ».

Le défi

McDonald’s offre de nombreuses perspectives d’avancement. 94% des managers ont débuté dans le crew. À Headline Publishing de rassembler les plus de 3 600 collaborateurs autour de cet esprit et de les encourager à partager leurs expériences et leur vécu avec leurs collègues, afin que tous se sentent intégrés dans la communauté McDo.

La solution

Headline Publishing édite du contenu sur mesure. Outre des informations liées au travail (horaires, formations…), vous y trouvez également des conseils pratiques en matière de santé et de finances. Un reporter volant tient également les collaborateurs au courant de tout ce qui se passe dans les différents restaurants McDo. Pas encore rassasié ? Allez voir du côté des fonctionnalités interactives et des actions !

Le résultat

Une plateforme digitale qui vit. Pour l’heure, 91% des collaborateurs sont déjà enregistrés. En bref, tout le monde trouve son compte sur McDo4Me et s’intègre peu à peu dans une communauté soudée et digne de ce nom.

La plateforme en ligne McDo4Me informe, communique et implique ses collaborateurs

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Améliorez la rentabilité de vos réseaux sociaux

6 mars 2016

Si vous souhaitez augmenter la rentabilité de vos réseaux sociaux, il vous faudra d'abord investir davantage. Cela peut sembler contradictoire, mais c'est tout à fait vrai. En effet, selon une étude de Contently, la portée organique de plusieurs réseaux sociaux diminue tellement qu'il devient trop onéreux d'y publier du contenu. La solution ? Investir dans le référencement payant et une bonne lettre d'information.

Het leek even de heilige graal: de beste manier om mensen te bereiken en aan je te binden, is door voortdurend content te creëren op social media (of het nu gaat om links naar uitgebreide content op je eigen site of om ‘snackable’ content die je enkel op social gebruikt). Helaas daalt de reach van social media steeds verder. Recente research bevestigt dit:

“The average organic reach for posts from Facebook pages in March was 2.6 percent of a brand’s audience. … This percentage dropped to 2.3 percent for pages with more than 1 million likes.”

Gaspillage de temps et d’argent

En raison de cette baisse de la portée des réseaux sociaux, y publier des contenus s’avère une perte totale de temps et d’argent. Voici ce que Nate Elliott, analyste principal chez Forrester, écrit à ce sujet :

“It’s clear that Facebook and Twitter don’t offer the relationships that marketing leaders crave … Yet most brands still use these sites as the centerpiece of their social efforts – thereby wasting significant financial, technological and human resources.”

La vraie rentabilité de la portée organique

Shane Snow, de Contently, a réalisé une vaste étude sur la rentabilité de plusieurs réseaux sociaux si l’on ne tient compte que de la portée organique (calcul complet disponible ici). En résumé, cela donne ceci :

  • La portée organique sur Facebook rapporte 1 430 $ par
  • La recherche organique sur Twitter rapporte 1 313 $ par mois
  • La portée organique sur LinkedIn rapporte 10 400 $ par mois

Comparez ces chiffres au prix moyen que vous payez à une agence de réseaux sociaux (10 à 25 000 $/mois) ou au coût d’un responsable de réseaux sociaux interne (4 à 10 000$/mois), et le bilan s’avère vite négatif. Snow :

“LinkedIn excluded, if, say, it costs a company $10.000 per month to maintain its social media accounts, the company would need half a million followers on each network to justify its own social media cost.”

Mais l’acquisition de nouveaux fans a également un coût : en moyenne, 1 $ par fan. Pour acquérir ces 500 000 fans nécessaires, il vous faut donc investir 500 000 $… Et Snow de conclure :

“It could take almost 6 years for organic social media clicks to pay off the cost of acquiring your followers.”

La solution

La conclusion pour les entreprises qui comptent sur la portée organique sur leurs réseaux sociaux est sans appel :

“At current rates, a brand that has fewer than 1 million followers on Facebook or Twitter is better off paying to promote its best content via sponsored updates than it is by paying someone to post social content all day long.”

Pour Contently, la solution pour les autres entreprises est claire : combiner le référencement payant avec les e-mails, car cet investissement conduit à une augmentation du nombre de souscripteurs à votre lettre d’information. Contently promeut elle-même 10 % de ses meilleurs contenus par l’intermédiaire du référencement payant, ce qui entraîne une augmentation de l’attention de 8 000 heures. Les avantages de cette approche ?

  1. Vos contenus sont encore plus partagés et vos coûts par clic diminuent en conséquence.
  2. Vous touchez plus de clients et d’ambassadeurs potentiels pour votre entreprise ou votre marque.
  3. Et surtout : vous pouvez convaincre plus de gens de s’inscrire à votre lettre d’information.

Après tout, cette dernière reste l’un des canaux de marketing les plus rentables et les plus organiques. Elliot de Forrester :

“If you have to choose between adding a subscriber to your email list or gaining a new Facebook fan, go for email every time.”

Bien sûr, avoir de bons contenus à promouvoir et les renouveler régulièrement est nécessaire si vous souhaitez construire des relations durables avec les clients (potentiels). Les agences Custo se font un plaisir de vous y aider.

Cet article de Shane Snow a d’abord paru sur contently.com.

Le marketing de contenu : pas un coût, mais un investissement

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Dossier droit d’auteur : pourquoi ne pouvez-vous pas utiliser les visuels issus d'Internet sans réfléchir ?

18 décembre 2015

Vous utilisez des photos et des images d'Internet pour l'une de vos propres publications ? Vous risquez alors des dommages et intérêts ou plus grave encore. Que pouvez-vous faire et ne pas faire ? Suivez ces 5 conseils importants de l'expert en droit d'auteur Peter Marx.

En adoptant les 5 conseils suivants, vous êtes bien mieux informé sur les droits attachés aux images. L’expert en droit d’auteur Peter Marx du bureau juridique MVVP explique.

CONSEIL1
Vous ne risquez rien si vous utilisez les images d’une banque de photos (mais lisez les conditions)

Vous trouvez des images en abondance dans les banques de photos telles que Photo News, Isopix, Reporters, Shutterstock, iStockphoto et Getty Images. Vous savez sans aucun doute que vous pouvez utiliser une photo que vous y achetez.

Mais : vérifiez toutefois bien les conditions. Les médias pour lesquels vous pouvez utiliser l’image (web, magazine, journal, etc.) et la durée pendant laquelle vous pouvez l’utiliser peuvent par exemple varier.

CONSEIL 2
Creative Commons est une manière sûre d’utiliser gratuitement des photos

Sur les sites de photos non professionnels comme Flickr et les banques de photos gratuites comme Pixabay, vous trouvez de très nombreuses images qui sont sous le coup d’une licence Creative Commons. Cela implique que vous pouvez utiliser gratuitement les photos.

Toutefois, Creative Commons a aussi ses conditions de licence, et celles-ci diffèrent par image. Vous ne pouvez ainsi pas utiliser longtemps toutes les photos à des fins commerciales et vous devez généralement mentionner la source.

Ce que l’on entend par « fins commerciales » offre matière à discussion : vous travaillez régulièrement dans le flou. Comment se passe-t-il par exemple si vous créez un magazine pour une marque automobile ? Vous pouvez généralement supposer que les documents rédactionnels sont considérés d’un point de vue juridique comme un usage non commercial. Mais attention : une publicité dans la même publication relève évidemment bien d’un usage commercial.

CONSEIL 3
Connaissez les risques de l’utilisation d’une image sans autorisation

Vous avez été pris ? Dans le meilleur cas, un photographe vous contacte et vous demande de supprimer l’image.

Mais il/elle ou une société de gestion comme la Sabam ou Sofam peut tout aussi bien exiger directement une indemnité à un tarif (fortement) élevé. Vous avez modifié une image, en la rognant par exemple ? Dans ce cas, vous risquez encore un dédommagement encore plus important : vous portez atteinte aux droits moraux du photographe.

Vous ne vous en sortez d’ailleurs pas toujours avec une compensation financière. Des éditeurs ont déjà dû retirer tous les magazines des rayons en raison de l’utilisation illégale d’une image…

CONSEIL 4
En tant que donneur d’ordre, vous ne possédez pas encore les droits

Vous avez vous-même demandé à un photographe ou un illustrateur de prendre des photos ? Même dans ce cas, vous ne pouvez pas tout vous permettre. Certaines personnes estiment à tort qu’elles possèdent automatiquement aussi les droits d’auteur.

Rien n’est moins vrai. Les droits restent habituellement chez l’auteur de l’image, sauf si vous avez conclu un accord séparé pour le transfert des droits. Celui-ci doit à nouveau donner son accord si vous voulez utiliser l’image dans un autre contexte, comme vous le lisez dans Pourquoi ne pouvez-vous pas réutiliser du contenu sans réfléchir ?.

CONSEIL 5
Demandez l’autorisation des personnes figurant sur la photo

Si vous prenez ou faites prendre une photo où des personnes y sont identifiables, sachez qu’elles peuvent s’opposer à la publication. Vous demandez de préférence à l’avance leur autorisation écrite. Ce droit à l’image comme on l’appelle dure jusqu’à 20 ans après le décès de la personne représentée. Pour les mineurs d’âge, vous avez besoin de l’autorisation des parents.

Pour ce qui est d’une actualité, vous pouvez parfois publier une photo sans accord, moyennant le respect d’une série de conditions.

Pour les images de personnes connues telles que des politiciens, des sportifs et des artistes, il est admis qu’elles donnent leur autorisation pour leur utilisation, pour autant qu’elles « aient été prises dans l’exercice de leurs activités professionnelles, de sorte qu’elles sont connues du grand public ». Mais attention : cela ne vaut que pour un usage non commercial.

Notre expert Peter Marx

L’avocat Peter Marx est un expert en propriété intellectuelle, médias et divertissement chez Marx Van Ranst Vermeersch & Partners (MVVP). Il est auteur et conférencier lors de l’événement international B2B Music Midem et d’autres conférences internationales.

peter.marx@mvvp.be – 02/285 01 00

Delhaize magazine comme vraie plate-forme de contenu

14 octobre 2015

Delhaize est l’un des pionniers du commerce de détail en Belgique (depuis 1867). Il fut le premier en Europe - en 1957 à Bruxelles - à ouvrir un supermarché opérant 100% en self service. La marque se positionne depuis le départ comme une entreprise familiale et entretient depuis toujours des liens étroits avec le marché belge. En raison d’une concurrence fulgurante, Delhaize veut renforcer sa position de leader belge, affiner son image et encourager la fidélité de ses clients.

LE DÉFI

Faites rayonner la marque

En mars 2014, Delhaize lance son nouveau slogan “bien acheter, bien manger”. La chaîne veut gagner le cœur de ses clients en tant que “supermarché préféré” offrant des produits de qualité, une alimentation fraîche ainsi que des fruits et légumes de saison. Delhaize se positionne comme le partenaire sur lequel vous pouvez compter pour bien manger, à un prix raisonnable. Il n’y a pas que les produits qui sont bons : la relation avec le client doit elle aussi être au top.

Cette nouvelle image doit faire son chemin jusqu’aux clients et utilisateurs finaux afin d’attirer de nouveaux clients par un effet domino de bouche-à-oreille. Une relation positive avec le client offre une publicité gratuite au sein de la famille mais aussi auprès de ses amis, que ce soit en face-à-face ou en ligne (par ex. via les réseaux sociaux).

Il n’y a que le meilleur qui soit assez bon pour vous

De nombreux supermarchés et hard discounters se sont lancés dans une guerre des prix. Et bien que vous en ayez pour votre argent chez Delhaize, notre communication est volontairement différente de celle de la concurrence. Delhaize mise sur la confiance et la qualité de ses produits pour aider ses clients à vivre plus heureux et plus sainement.  Le slogan insouciant “bien acheter, bien manger” prend ainsi tout son sens pour les consommateurs. Ils méritent mieux que tout ce stress autour du prix.

Des clients contents reviennent et achètent plus, d’eux-mêmes. Mais Delhaize veut élargir leur comportement d’achat vers d’autres produits, plus spécialement vers une gamme de produits de meilleure qualité. Grâce à un plus grand volume d’achat, le groupe de supermarchés aspire à diversifier la liste de courses de ses clients. Cela procure ensuite un effet levier sur le chiffre d’affaire et augmente la part de marché.

À qui nous adressons-nous ?

Dans les supermarchés, vous rencontrez une coupe transversale de la société. Le principal groupe-cible des marketeers de Delhaize sont les personnes qui font les listes de courses ou qui gèrent le portefeuille des courses du ménage. Ensuite, nous nous intéressons aussi à tout ceux qui ont une influence sur elles : les enfants, le partenaire, les amis…

Cliquez ici pour découvrir le magazine online

LA SOLUTION

Pour matérialiser le slogan “bien acheter, bien manger” auprès des consommateurs, Gicom a développé un magazine en ligne renouvelé qui accompagne main dans la main le magazine traditionnel imprimé.  Le “Delhaize magazine” (online & print) traduit la baseline de Delhaize auprès des ménages, tant du point de vue du contenu que de celui du style.

Profitez de la vie

Les gens aiment “bien manger”, et c’est de cela que parle le Delhaize magazine. Il regorge d’articles de fond sur des produits d’alimentation, truffés de recettes faciles qui transforment ces ingrédients en plats délicieux. Il invite des chefs de grandes maisons pour essayer de nouvelles spécialités.

Mais pas besoin d’être un cuisinier hors pair pour profiter du magazine. Il y a des recettes de différents niveaux de difficulté, mais aussi des activités culinaires amusantes à faire avec les enfants, un en-cas rapide pour les gens pressés, des variations sur un même thème ou encore des astuces pour accommoder les restes…

Bien manger va de pair avec des ingrédients de qualité. Les articles racontent l’histoire derrière chaque produit. Et les recettes mentionnent les valeurs nutritionnelles qui en découlent. Par ailleurs, le magazine se concentre sur les produits de saison, les spécialités locales et les plats abordables, dans le respect du porte monnaie et de l’environnement.

Un format accessible, on- et offline

L’agréable look & feel s’assorti parfaitement à “bien acheter, bien manger”. Les images appétissantes et les représentations de produits parfaites mettent l’eau à la bouche. Les textes façon tableau noir ravivent les souvenirs d’enfance et la cuisine de maman est naturellement toujours la meilleure. Le langage utilisé esttrès accessible et agréable à lire, afin d’attirer un large panel d’acheteurs dans ses colonnes.

Bien que l’e-magazine baigne dans la même atmosphère, il est loin d’être une simple copie de la version imprimée. Le contenu est finement adapté aux possibilités des interactions en ligne : navigation dynamique et fonction de recherche, intégration des réseaux sociaux, placement de produit bien pensé, pop-ups vidéos proposant des recettes et astuces de cuisine… Grâce à la technologie responsive, l’e-magazine se lit aussi bien sur n’importe quel écran (pc, tablette, smartphone).

Opportunités publicitaires

Le Delhaize magazine est un instrument parfait pour du placement de produit. Les annonceurs externes peuvent placer une publicité traditionnelle ou un banner auprès d’un article qui fait sens, mais ils peuvent tout aussi bien sponsoriser une recette ou un article lié à leur(s) produit(s). À côté de cela, l’e-magazine offre un large éventail de possibilités promotionnelles pour renforcer l’impact d’une campagne publicitaire. Un détail qui a son importance : la publicité couvre les frais de production du magazine.

LES RÉSULTATS

Le Delhaize magazine est le magazine le plus lu en terme d’édition, mais la version en ligne est également avidement consultée. L’intérêt en ligne pour Delhaize (par exemples les likes Facebook) montrent que la marque a de bonnes fondations.

L’output

Delhaize magazine sort six fois par an dans les deux principales langues de Belgique : néerlandais et français. 600.000 exemplaires imprimés sont distribués dans les supermarchés et le magazine est lu par non moins de 2,6 millions de lecteurs d’après les chiffres du CIM.be, le centre belge d’information sur les médias. Cela signifie que le Delhaize magazine atteint les mains, les têtes et les cœurs de près d’un belge sur quatre.

Le magazine en ligne affiche 785.000 de pages vues par mois et fait l’objet d’un peu moins de 250.000 visites par mois. L’e-magazine plonge le groupe-cible dans une expérience “digital native” unique qui respecte néanmoins l’ADN de la version imprimée (et cela, dans des délais de production extrêmement courts et avec un budget strict). C’est une véritable rupture dans les publications digitales.

Les avantages

La diversité des articles et recettes parle à un public extrêmement large. Des histoires de fond concernant des produits d’usage courant font place à de la cuisine du monde pour aventuriers, des activités sympas pour les enfants, des critiques œunologiques pour les amateurs de vin, des repas rapides pour gens pressés… Tout le monde y trouve son compte et peut tirer avantage du magazine, ce qui a un impact positif sur la marque Delhaize.

Delhaize offre avec un succès fulgurant des opportunités publicitaires uniquesà travers différents médias. Les e-formats innovants conjuguent les forces de l’internet à des fins promotionnelles. En plus du magazine, les annonceurs peuvent également recommander leurs produits au travers de la newsletter ou du site web Delhaize. Ce package multicanal augmente l’impact des campagnes publicitaires et fait du magazine un instrument marketing très prisé.

Impact en ligne

Nos statistiques web (voir ci-dessus) parlent d’elles-mêmes. Mais nos résultats sur les réseaux sociaux sont un bon thermomètre de notre position sur le marché.  L’activité Facebook est actuellement un indicateur important de la popularité d’une marque.

Pour l’instant (août 2015) la page Facebook Delhaize atteint les 134.000 likes alors que 2.700 personnes parlent de Delhaize : partage d’informations, check-ins, mentions… Delhaize a une longueur d’avance sur ses plus gros concurrents. Colruyt, par exemple, n’a que 20.000 likes (et 162 personnes qui en parlent) alors que Carrefour Market Belgium a 44.000 likes (et 645 personnes qui en parlent).

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L'ACC croit au contenu

26 juin 2015

CUSTO, l'association pour le custom content et le custom publishing, a récemment adhéré à ACC Belgium, l'association des bureaux belges de communication. Nous en avons parlé avec Johan Vandepoel, le CEO d'ACC Belgium, et avec Pieter Vereertbrugghen, le président de CUSTO.

Johan Vandepoel est le CEO d’ACC Belgium (Association of Communication Companies) et était auparavant le président de BBDO Belgium et le directeur exécutif de VVL BBDO.

Pieter Vereertbrugghen est le président de CUSTO. Il est directeur associé de Cypres, une agence de contenu indépendante fondée en 1985

Custo passe de The Ppress à l’ACC. Pourquoi ?

PV : « Lorsque Custo a été créé, les membres étaient surtout actifs dans l’élaboration de revues : des magazines clients, des journaux du personnel et des bulletins d’informations. À l’époque, The Ppress, l’association des éditeurs de périodiques, était un choix logique. Nous y avons passé de bonnes années, mais la numérisation de notre secteur a tout bouleversé. Aujourd’hui, l’ACC, l’association des agences de communication est une meilleure « assise ». Nous sommes des agences qui conçoivent, pour des annonceurs, des stratégies de contenu et élaborent des contenus. Nous ne nous contentons pas de faire des revues. »

CUSTO adopte-t-il une position indépendante à l’égard de l’ACC ?

JV : « Tous les membres de Custo sont également membres d’ACC Belgium. CUSTO est la structure dans laquelle des agences de contenu de qualité se regroupent pour investir le marché. Elles le font à leur propre manière et en toute indépendance. En outre, CUSTO est au sein de l’ACC, l’Expert Center Custom Content and Content Marketing. »

L’arrivée de CUSTO au sein de l’ACC est-elle le reflet d’une évolution dans le secteur de la communication ?

JV : « Absolument. Au cours des dernières années, le contenu est devenu beaucoup plus important. Aujourd’hui encore, l’intégration et la coopération dans le domaine de la communication sont essentielles. De ce point de vue là surtout, nous sommes très heureux de l’arrivée de CUSTO. Ils apportent avec eux des connaissances spécifiques. Pour l’heure, nous dispersons encore trop nos efforts, alors que les entreprises recherchent une efficacité dans tous les canaux. Les diverses manières d’aborder les gens doivent encore être mieux harmonisées. C’est possible si les spécialistes du contenu en apprennent davantage sur la publicité et les RP, et vice-versa. L’arrivée de CUSTO au sein de l’ACC facilitera ce processus. Elle reflète parfaitement les changements dans notre secteur. »

Nous sommes très heureux de l'arrivée de CUSTO. Ils apportent avec eux des connaissances spécifiques.

L’Internet est-il la cause de ces changements ?

JV : « L’Internet 2.0 a surtout bouleversé la donne. Du jour au lendemain, l’Internet est devenu beaucoup plus interactif et, de plus en plus, les utilisateurs ont déterminé le contenu. Ensuite est venue la mobilisation de l’Internet. Depuis le lancement de l’iPhone, nous pouvons consommer et créer du contenu où et quand nous le voulons. Le modèle simple de la marque qui envoie un message au consommateur est complètement dépassé. Il est moins question du « message », que des relations, des conversations, des expériences, des transactions, etc. C’est sur ce tableau-là que les agences doivent jouer. »

Quel est le rôle spécifique des agences de contenu dans cette évolution ?

PV : « Nos membres se sont spécialisés dans le custom content et le custom publishing. Nous élaborons pour le compte d’une marque du contenu rédactionnel pour des groupes cibles spécifiques et pour les « médias propres ». Il peut s’agir de textes, d’infographiques, de vidéos, de matériel imprimé ou de contenu numérique. Nous mettons également sur pied des stratégies au préalable pour influencer la perception et le comportement des groupes cibles avec ce contenu. Le marketing de contenu est un aspect de cette mission, mais à nos yeux, le custom content est bien plus large. Nos membres élaborent par exemple du contenu à des fins autres que du marketing. Pensez par exemple aux journaux du personnel. »

Comment percevez-vous la relation entre le contenu et la publicité ?

PV : « Je distingue volontiers trois façons de faire. Il y a les projets de contenu qui sont plutôt esseulés, à part des autres pour ainsi dire, comme un rapport annuel. Vous avez ensuite les campagnes de contenu, lors desquelles divers produits et canaux de contenu se renforcent mutuellement, comme les bannières, un microsite et l’envoi d’e-mails. Bien souvent, elles s’inscrivent à leur tour dans le cadre d’une campagne plus large avec publicité et RP. Enfin, vous avez le « continuum de contenu » : des efforts en matière de contenu qui s’étalent sur toute l’année et qui recouvrent l’intégralité du cycle d’achat du parcours du client. C’est ce vers quoi nous tendons dans le marketing du contenu. »

JV : « À mes yeux, bon nombre de campagnes peuvent être enrichies avec du contenu, or ce n’est pas encore le cas. Par ailleurs, les agences de contenu continueront aussi à faire des choses assez éloignées du corps de métier traditionnel des agences de publicité. »

Comment les agences de publicité et les agences de contenu peuvent-elles coopérer ?

JV : « Cela dépend en grande partie de l’état d’esprit de l’annonceur et de ses objectifs. »

PV : « En effet. D’expérience, la collaboration entre les agences débute le plus facilement et aboutit le plus rapidement à des résultats lorsque l’annonceur les amène à coopérer. Partant, dans un premier temps, il convient de déterminer clairement le domaine d’action et les responsabilités de chaque agence et faire respecter cette répartition. »

À quelles exigences doit se conformer une bonne agence de contenu ?

PV : « C’est une question difficile. Une dizaine d’éléments me viennent à l’esprit. (rires)

Choisissez en trois.

PV : « Le premier est l’évidence même : le contenu. Une agence de contenu doit pouvoir raconter une histoire d’une manière engageante, elle doit pouvoir jouer sur plusieurs canaux de contenu et être en mesure d’élaborer une stratégie de contenu adéquate dans les limites d’une stratégie de communication. Deuxièmement : vous devez pouvoir mesurer le résultat de vos efforts, pour adapter et peaufiner votre stratégie au besoin. C’est pourquoi Custo a mis au point le Customètre, un instrument de sondage qui mesure la satisfaction du lecteur et l’effet sur le lecteur. Enfin, je crois en ce qui vient d’être évoqué : que l’avenir appartient à ces agences qui nouent des collaborations et qui peuvent les réaliser en pratique.

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Droit d'auteur - Pourquoi on ne peut pas tout simplement réutiliser du contenu. En trois réponses.

19 juin 2015

Qu'en est-il si vous souhaitez réutiliser des textes et des photos créés par des concepteurs-rédacteurs, des journalistes et des photographes ? Est-ce autorisé ? Quels accords pouvez-vous conclure ? L'avocat et spécialiste du droit d'auteur Jan-Diederik Lindemans, du cabinet d'avocats Crowell & Morning, nous apporte les réponses.

Dans la pratique, on entend dire beaucoup de choses sur la réutilisation de textes et de photos créés par des concepteurs-rédacteurs, des journalistes et des photographes », explique l'avocat Jan-Diederik Lindemans, du cabinet d'avocats Crowell & Morning. « Les agences de marketing sont confrontées au quotidien à des contenus qu'elles achètent pour une mission précise et qu'elles veulent réutiliser par la suite dans un autre contexte.

Cet article répondra à trois questions essentielles sur les droits d’auteur.

  1. Puis-je réutiliser en toute liberté les textes et les images ?
  2. Pourquoi ne puis-je pas réutiliser les textes que j’ai achetés ?
  3. Quels accords pouvez-vous conclure ?

 

1. Puis-je réutiliser en toute liberté les textes et les images ?

La réponse à cette question est claire et nette : non. Vous ne pouvez pas tout simplement reproduire ou réutiliser des textes et des images sans l’autorisation de l’auteur (concepteur-rédacteur, photographe, graphiste, etc.). Dans certaines conditions très strictes (à des fins précises, mention de la source et de l’auteur (ou du détenteur des droits d’auteur), etc.), vous pouvez, sans autorisation, renvoyer à un texte publié ou en citer des passages.

Vous avez fait rédiger des textes à un concepteur rédacteur pour un blog ? Vous pouvez les publier sur un blog, mais pas les regrouper dans un livre.

Vous avez demandé à une agence de contenu de créer un magazine ? Vous ne pouvez pas copier ces textes, pas plus que les images, sur le site de l’entreprise ou dans le bulletin d’informations.

Pourquoi pas ? Car très souvent des droits de propriété intellectuelle portent sur les textes et les images. Vous ne pouvez pas tout simplement faire fi de ces droits d’auteur.

Qu’est ce que la propriété intellectuelle ?

Mais au fait, qu’est-ce que la propriété intellectuelle ?

La propriété intellectuelle est un ensemble de droits exclusifs qui confèrent, le plus souvent pendant une période déterminée, un droit d’exclusivité au titulaire pour utiliser et exploiter son travail. Ceux-ci comprennent, entre autres, les droits de propriété industrielle (le droit des marques, le droit de brevet, le droit d’obtenteur, etc.) et le droit d’auteur. Ce dernier protège les auteurs de créations, qu’il s’agisse d’images, de textes ou d’autres travaux originaux. Par l’intermédiaire du droit d’auteur, le législateur entend protéger les créateurs, parfois naïfs, contre les abus de leur créativité.

La loi relative au droit d’auteur est pratiquement toujours interprétée en faveur de celui qui a créé. Cette protection porte sur la relation entre l’auteur, le bureau et le client qui fait appel au bureau.

Le concepteur-rédacteur, le journaliste et le photographe qui créent une œuvre au caractère suffisamment original, en détiennent automatiquement le droit d’auteur. Contrairement à une marque ou à un brevet, ils ne doivent rien faire, et ne doivent dès lors pas enregistrer leur création.

En pratique, de nombreux débats font rage

Cela semble clair. Pourtant, en pratique, les donneurs d’ordre, les concepteurs-rédacteurs et les photographes sont souvent en désaccord.

L’avocat et le spécialiste des droits de propriété intellectuelle Jan-Diederik Lindemans, du cabinet d’avocats Crowell & Morning, est souvent confronté à des problèmes de droits d’auteur.

2. Pourquoi ne puis-je pas réutiliser les textes que j’ai achetés ?

Pourquoi ne puis-je pas réutiliser les textes que j’ai achetés ? Cette question est compréhensible, concède l’avocat Lindemans. « Le travail est fourni. Vous avez payé pour l’avoir. Et pourtant, vous ne pourriez pas encore en faire ce que vous voulez ? »

Pour comprendre pourquoi il convient de demander une nouvelle fois l’autorisation de l’auteur et/ou pourquoi celui-ci a encore le droit à une rémunération (supplémentaire), attardons-nous sur le droit d’auteur.

Le droit d’auteur se compose de deux volets

Le droit d’auteur se compose de deux volets. Chacun d’entre eux a ses propres conséquences.

Le droit patrimonial. Il s’agit de l’autorisation d’utiliser une œuvre, de quelque manière que ce soit. D’une part existe l’autorisation de pouvoir communiquer l’œuvre au public (le droit de communication au public) et d’autre part, celle de pouvoir reproduire l’œuvre (le droit de reproduction). Lorsqu’un auteur donne l’autorisation d’utiliser son œuvre, il peut déterminer dans un accord quels droits d’utilisation sont transférés et pour quelle(s) application(s) précise(s) son travail peut être utilisé. Par exemple : le droit d’utilisation pour la publication dans un rapport annuel et sur le site internet de l’entreprise.

Les droits moraux. L’auteur conserve ses droits moraux et ne peut pas les transmettre à un tiers. Parmi ceux-ci figurent notamment le droit de paternité, qui permet à l’auteur ou au photographe de toujours pouvoir revendiquer la « paternité » de cette œuvre et donc de pouvoir associer son nom ou un pseudonyme à son travail. L’auteur peut également décider de publier son œuvre de manière anonyme.

L’autorisation de l’auteur est toujours requise

Les droits patrimoniaux sont transmissibles. Cela veut dire que l’auteur originel peut y renoncer, contre paiement ou non. Il n’est pas possible de transmettre les droits moraux. Par contre, il est possible de définir dans un accord comment ils seront (ne seront pas) exercés.

Conséquences d’une utilisation illégitime

Quiconque utilise une œuvre sans autorisation se rend coupable d’un point de vue juridique de « contrefaçon ». Il ou elle viole les droits d’auteur.

Cela peut avoir différentes conséquences juridiques, comme :

  • L’obligation d’interrompre la publication.
  • Des dommages et intérêts éventuels.
  • La communication de la violation du droit d’auteur sur le site, dans le magazine, etc., où la violation a été commise.

3. Quels accords pouvez-vous conclure ?

La réutilisation des textes et des photos est pourtant parfois possible. La conclusion d’un contrat bien solide est déjà un grand pas.

Pas de solution juridique concluante

Il n’existe aucune solution juridique concluante ni aucune formule magique qui soit applicable à toutes les situations. Aux yeux de Lindemans, « la meilleure solution est et reste un contrat solide entre les deux parties ».

L’avocat recommande de passer au préalable des accords clairs et précis. Et de les coucher sur papier. Non seulement pour l’utilisation prévue, mais aussi d’emblée pour un élargissement de l’utilisation à (plus) long terme.

Conseils pour un bon contrat

Un bon contrat, équilibré pour toutes les parties, devrait à n’en point douter comporter deux éléments : une rémunération correcte pour l’utilisation de ce qui a été créé et des certitudes sur la manière dont peut être utilisée la création.

Lindemans préconise les éléments suivants pour obtenir un bon contrat :

  1. Les droits d’auteur sont détenus par le créateur du contenu. Fixez clairement et complètement sur papier ce que l’on ne peut pas faire de ce contenu créé.
  2. Définissez de la manière la plus large possible le droit d’utilisation quoi est « acheté » à la base. Faites en sorte que cette définition soit assez précise, mais pas limitative.
  3. N’érigez pas la renonciation des droits moraux en point de rupture. D’un point de vue purement juridique, l’auteur ne peut pas les céder.
  4. Déterminez à l’avance les modalités et le tarif pour la réutilisation sur d’autres médias.
  5. Convenez de l’endroit et de la manière pour mentionner le nom de l’auteur. Près du texte, de la photo ? Dans le colophon ? Ou vous n’en faites aucune mention ?
  6. Cherchez un équilibre entre une rémunération raisonnable et une cession la plus large possible des droits de l’auteur et du photographe.
  7. Rémunérez correctement l’auteur et le photographe. Sinon, il y a très peu de chances qu’il signe la clause de transfert.
  8. Sachez qu’un tel contrat est toujours limité dans le temps. Un « contrat perpétuel » n’est pas valide. En revanche, « un contrat pour la durée du droit d’auteur » l’est.

Jan-Diederik Lindemans
Advocaat-Avocat / Partner
Crowell & Moring LLP | www.crowell.com
jlindemans@crowell.com
Direct 32.2.282.1832 | Fax : 32.2.230.6399

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