La tendance de Content Marketing World 2022 : d’une stratégie marketing à une stratégie business

26 octobre 2022

La chasse aux tendances était ouverte à Content Marketing World. L’IA, le social et les podcasts ont déjà quelques années de bouteille. Entre les lignes, un changement important s’est toutefois manifesté : celui qui fait qu’on octroie une fonction business au content marketing. Qu’en est-il exactement ?

« Le content marketing est une stratégie marketing dans le cadre de laquelle, en tant qu’organisation, on crée des contenus attrayants et pertinents, que l’on diffuse de façon cohérente auprès d’une cible bien définie, dans le but d’acquérir cette cible et de l’inciter à passer à une action commerciale. »

Telle est la définition du content marketing selon le Content Marketing Institute américain. Que faire, cependant, lorsqu’elle ne couvre plus tout à fait la réalité ? Pendant l’édition 2022 de Content Marketing World, il a été suggéré çà et là que le content marketing peut être un peu plus ambitieux, qu’on peut obtenir des résultats plus rapidement, qu’il pourrait occuper une place plus centrale dans l’organisation.

La question pertinente que se pose Bert van Loon (CMFF) est dès lors : « Sommes-nous bien tout aussi performants dans les deux mots qui composent le content marketing ? » Et de poursuivre : « Nous savons comment se bidouille et fonctionne le contenu. Nous savons comment raconter des récits, faire du storytelling. Est-ce que nous faisons toutefois assez de marketing ? Nos efforts contribuent-t-il suffisamment à la bottomline d’une entreprise ? »

Le content marketing comme poste de revenus 

Dans leur livre ‘Killing Marketing’, Joe Pulizzi et Robert Rose avaient déjà écrit que les entreprises innovantes parviennent à voir le content marketing non pas comme un poste de dépenses, mais bien comme un poste de revenus. En d’autres mots : le content marketing en tant que moteur des ventes.

La question qui se pose est évidemment de savoir quelle est la différence entre une stratégie marketing et une stratégie business. Dans les deux cas, il s’agit de stratégie : cela signifie qu’on n’utilise pas le content marketing comme un simple outil de communication parmi bien d’autres, mais qu’on le considère bel et bien comme un élément stratégique en vue d’obtenir des résultats.

Lorsqu’il s’agit d’une stratégie marketing, les objectifs visés sont des objectifs marketing, tels que l’augmentation de la notoriété, l’attrait de nouveaux clients ou l’ajustement de la perception des prix. Ils aident à contribuer à votre business.

Quand vous faites appel au content marketing en tant que stratégie business, il vous importe vraiment d’exploiter le contenu en vue d’augmenter le chiffre d’affaires et la rentabilité de votre entreprise.

Sales is not a four-letter word

C’est beau d’être ambitieux, mais comment réaliser ses ambitions ? « Nous devons oser dire que nous épaulons le sales », dixit AJ Huisman (CMFF). « Nous devons parler en termes de résultats et cultiver un état d’esprit axé sur la volonté de rapporter. » Et son collègue Bert van Loon d’ajouter : « Sales is not a four-letter word. Il ne faut pas que cela nous rebute. Ça a aussi beaucoup à voir avec les compétences. Quelles aptitudes recherchons-nous lorsque nous rédigeons une offre d’emploi ? Y a-t-il des liens avec la vente ou les évitons-nous consciemment ? En fait, en n’établissant pas le lien, nous nuisons surtout à nous-mêmes. » Ce qui joue aussi un rôle important dans ce contexte, c’est de parler le langage du CFO et du CEO.

Frank Geerts (The Fat Lady) : « Cela me fait penser à la présentation de Bonin Bough, qui se voit comme un accélérateur de croissance. Il a prouvé qu’on peut réaliser une forte croissance tant avec la publicité qu’avec le content marketing. En vérité, il s’agit surtout du poids que l’on donne au content marketing. Si on y croit vraiment et qu’on s’y prend de la bonne façon, on peut faire la différence et faire croître son business de manière durable. »

Les marques s’adonnent de plus en plus au content marketing

La ferme volonté des marques (en tout cas aux États-Unis) de mettre à profit le content marketing de façon business ressort aussi des accélérations qu’elles tentent d’imprimer. La présentation d’Amanda Todorovich, Executive Director Content Marketing chez Cleveland Clinic, allait déjà fortement dans ce sens.

Les marques qui reprennent des éditeurs existants en sont également un exemple. Pensez à L’Oréal, qui a repris le site Web Makeup.com, ou à Arrow Electronics, qui a intégré dans ses rangs pas mal de magazines professionnels.

Ici aussi, les exemples nous viennent principalement des États-Unis. Il semblerait que l’Europe soit encore quelque peu à la traîne. Il est temps de changer cela dans les plus brefs délais et de rapprocher le content marketing du sales.

Cleveland Clinic, un case qui chaque année offre matière à apprentissage

Pourquoi le contenu est-il important pour votre SEO ?

14 octobre 2022

Les moteurs de recherche attachent toujours plus d’importance aux résultats de recherche de qualité, à savoir des liens vers des pages comportant des informations pertinentes. Investir dans du contenu original et de qualité est dès lors crucial pour apparaître en haut de la page de recherche.

Les chiffres de l’étude de Brafton dans le document infographique parlent en fait d’eux-mêmes. Nous vous donnons ci-dessous les principaux résultats, également dans une version « tweetable ». Cliquez sur « Click to tweet this » et les chiffres apparaissent automatiquement sur votre compte Twitter – toujours pratique !

Pourquoi le contenu est-il important pour votre SEO ?

  • 92 % des marketeers trouvent la création de contenu « very » ou « somewhat » efficace pour le SEO.
  • 76 % des marketeers menant des campagnes SEO stratégiques investissent dans la création de contenu.
  • 20 % des social mediaposts font référence à du contenu.

Et comment du contenu vous aide-t-il à augmenter votre conversation ?

  • 61 % des consommateurs ont davantage tendance à acheter auprès d’entreprises disposant de custom content.
  • 52 % des consommateurs disent que les blogs ont un impact sur leur décision d’achat.
  • 57 % des marketeers ont obtenu de nouveaux clients grâce à leurs blogs.

En un coup d’oeil

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De Delhaize magazine à un écosystème de contenu : analyse d’un des cases de content marketing les plus mémorables en Belgique

13 octobre 2022

En 2022, Delhaize magazine a soufflé ses 10 bougies. Le temps est donc venu de jeter un œil sur un des cases les plus iconiques en content marketing dans notre pays, et ce, avec Gicom, qui, associé aux équipes internes, se charge de tout mettre en musique.

Cela fait entre-temps plus de 10 ans que le magazine de Delhaize existe. En mars 2012, il avait remplacé Le Lion, avec lequel le détaillant égayait ses clients depuis 1987 déjà, et ce, tous les deux mois.

En un rien de temps, le remplaçant s’est mué en valeur sûre dans le schéma de lecture de bon nombre de Belges. Cependant, quel but cherche-t-on à atteindre chez Delhaize au travers de cette initiative ?  Comment évolue-t-elle dans le sillage de la numérisation ? Et dans celui du comportement évolutif du Belge ? Ronald Boeckx, Dominique Dervoigne et Laura De Vylder de l’agence de content marketing Gicom lèvent un coin du voile.

Les objectifs de Delhaize magazine

Comme une sœur aînée. Voilà comment se positionne Delhaize lorsqu’il s’agit de contenu. « Nous n’avons aucune envie de pointer des doigts moralisateurs, mais bien d’inspirer les clients, de leur venir en aide et d’êtres proches d’eux », dit Ronald Boeckx, CEO de Gicom, qui depuis 10 ans déjà épaule Delhaize dans ses projets de contenu. »

Du coup, l’objectif de Delhaize est clair comme le jour : se positionner en tant que partenaire à long terme. L’enseigne le fait évidemment en mettant en valeur ses piliers. « Better eating, better living, better planet, tel est la nouvelle baseline de Delhaize », raconte Dominique Dervoigne, Operational Director chez Gicom. « Ces trois thèmes, nous les rendons tangibles au travers de contenus, qui renvoient aussi à la campagne consacrée à ces mêmes thèmes. »

L’e-commerce comme nouvel objectif

Un objectif plus récent de Delhaize est l’augmentation des ventes en ligne. Il est de notoriété publique que Delhaize magazine engendre un boost dans les ventes des ingrédients abordés dans ses pages. Le défi sera de poursuivre cette tendance en ligne aussi.

« Outre le fait qu’il s’agit d’une ambition saine de la part de Delhaize, c’est aussi tout simplement la logique même », dixit Ronald Boeckx. « Aux yeux du consommateur, il est parfaitement logique que depuis le contenu numérique il y ait un lien direct vers le produit pouvant être acheté en ligne. »

La solution

Cela fait entre-temps 10 ans que la solution aux défis de Delhaize est Delhaize magazine, qui se focalise sur le contenu dédié à l’alimentation et aux recettes. Dans ce domaine, il y a beaucoup de concurrence, mais Delhaize à très vite trouvé un style et un ton propres, qui collent parfaitement à l’image que souhaite projeter Delhaize : stylée et inspirante.

Print, site Web, blog, vidéo, social

L’enseigne le fait depuis des années en print, mais aussi de plus en plus via d’autres canaux. Il y a un site Web, avec un tas de recettes, le magazine paraît aussi en digital et on communique activement via les canaux sociaux.

Delhaize publie ainsi régulièrement un ‘reel’ sur Instagram et TikTok sous forme de clips de 30 secondes dans lesquels est proposée une recette. Il est important de noter que ces évolutions cadrent dans l’approche multicanale. Les contenus des magazines servent alors de base à une diffusion supplémentaire via les médias numériques et les canaux sociaux. Gicom produit le reel en collabore avec Magis Agency pour l’amplification.

À l’été 2022, Delhaize a supprimé une publication pour développer un magazine numérique à la place. « Nous avions pensé que les consommateurs passeraient rapidement aux magazines numériques quand l’iPad a connu son essor. Une fois de plus, il s’est avéré qu’ils ne se laissent rien imposer », dit Dominique Dervoigne. « Nous continuons à tester comment les magazines numériques peuvent fonctionner aux mieux. »

Rebondir sur l’actualité

Par ailleurs, nous ne pouvons faire abstraction de l’inflation et de la pression sur les prix. Elles sont omniprésentes et Delhaize tient compte de leur impact sur les comportements des clients. « On observe un glissement indéniable vers les promos chez les détaillants, aussi chez Delhaize », explique Dominique Dervoigne. « On a donc imaginé le concept des Petits Lions, un concept que nous répercutons aussi au niveau du contenu. Ainsi, nous proposons des recettes pour moins de 3 euros par personne. »

« Le focus sur le prix n’est cependant pas la seule tendance que nous relevons », poursuit Laura De Vylder, Client Coordinator. « On voit aussi apparaître de nouvelles thématiques comme une alimentation et des produits locaux, moins de viande, plus de légumes… Avant, il s’agissait plutôt de thèmes spécifiques dans notre approche de contenu. Aujourd’hui, ils sont devenus davantage always-on. »

SuperPlus, la clé de voûte

Ensuite, il y a l’objectif de faire croître l’e-commerce. Dans ce contexte, il est crucial de pouvoir identifier les visiteurs, idéalement  via SuperPlus, l’initiative de fidélité du détaillant. « Cela nous permet de resserrer les liens encore plus », indique Ronald Boeckx. « Du coup, la personnalisation se rapproche un peu plus aussi. Pour le moment, la technologie informatique et la législation de type RGPD posent leur lot de défis. »

Des collaborations commerciales sont également envisageables 

Il est frappant de constater dans le cadre de cette initiative de content marketing que Delhaize permet aussi à ses fournisseurs d’entrer en contact avec les clients finaux. Cela peut se faire par le biais d’une publicité, mais aussi, et de plus en plus souvent, à travers des collaborations de contenu dans lesquelles une recette, un récit de marque ou une vidéo native sont partagés. Il s’agit à chaque fois de collaborations étroites, débouchant sur un résultat final qui s’intègre parfaitement dans le cadre de contenu plus large de Delhaize.

Ce genre de collaborations est de plus en plus souvent digital, tandis que la façon de tarifer évolue aussi.  Dominique Dervoigne : « Il ne s’agit plus toujours de toucher des gens ; on voit aussi apparaître la tarification par vue ou par clic. On constate aussi que les annonceurs commencent de plus en plus à réfléchir de façon multicanale. »

Les résultats de Delhaize magazine

Le magazine le plus lu en Belgique 

En ligne, tout peut être mesuré, mais en print aussi il est possible de se faire une idée claire des performances d’un magazine. Delhaize magazine est quasi le seul magazine de marque en Belgique à être repris dans le CIM. Le 12 octobre, les nouveaux chiffres CIM ont ainsi été publiés et il ressort qu’en 2021, Delhaize magazine a gagné 1 million de lecteurs supplémentaires par rapport à 2019, le nombre de lecteurs augmentant de quelque 2,7 millions pour atteindre 3,8 millions. Du coup, c’est le magazine le plus lu dans notre pays.

Par ailleurs, Delhaize étudie régulièrement la perception du magazine. Toutes les deux éditions, le bureau de recherche Kantar se voit confier la tâche d’interroger les lecteurs en profondeur sur un numéro.

Laura De Vylder : « Delhaize magazine réalise d’excellents scores au niveau de la likeability en de la recommandation. Il est fort apprécié par les Premium Foodies et les Game Changers. Nous relevons toutefois aussi de fortes évolutions. Ainsi, des rubriques comme Less Waste et les recettes flexi de Loïc Van Impe sont très appréciées par nos lecteurs. »

Mouvement de rattrapage numérique

Bien que l’audience totale de Delhaize magazine soit toujours plus élevée en print qu’en ligne, Delhaize a effectué un fameux mouvement de rattrapage avec le contenu. En 2022, delhaize.be a déjà accueilli 7 millions de visiteurs à la recherche d’inspiration, de recettes, de récits locaux, de vidéos ou de promotions. Il s’agit là d’une augmentation de pas moins de 10 % par rapport à l’an dernier.

Delhaize et Gicom ne communiquent pas de chiffres concernant l’audience en social. Par contre, ils indiquent que les KPI s’y situent plutôt au niveau de l’engagement et non de l’audience pure, ventilés à chaque fois en fonction des trois thèmes centraux dans le contenu de la marque au lion.

Delhaize magazine : un case iconique

Quiconque étudie ces chiffres, ne peut que constater que Delhaize maintient ses excellents résultats au niveau du magazine imprimé et parvient de mieux en mieux à les répercuter en ligne. Ce case est et reste un des exemples iconiques dans notre pays lorsqu’il s’agit de content marketing.

Feuilletez le premier numéro numérique de Delhaize magazine

Que pouvons-nous apprendre de l’approche de content marketing d’Albert Heijn ?

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11 outils pratiques pour réaliser vos propres montages vidéo

12 octobre 2022

Quiconque recherche un logiciel de montage adéquat pour mener à bien un projet vidéo par soi-même, est plus que probablement abasourdi par l’énorme quantité de programmes sur le marché. Grâce à la liste d’onze outils de montage vidéo ci-dessous, vous y verrez déjà beaucoup plus clair.

1. Adobe Premiere Pro

Numéro un est Adobe Premiere Pro (24 euros / mois). Pour pouvoir exploiter le programme de façon optimale, on a besoin d’un ordinateur puissant et à 24 euros l’abonnement mensuel n’est pas donné, mais dans le petit monde de YouTube, voire au-delà dans le secteur cinématographique professionnel, Premiere Pro fait office de standard industriel.

Cette énorme popularité est un véritable atout, car dans la foulée Internet regorge de tutoriaux pratiques. Bien qu’il faille un peu de temps avant de se familiariser avec le logiciel (ce qui est évidemment le cas pour tout programme), l’interface et les fonctionnalités peuvent être qualifiées d’assez intuitives.

Un tutoriel concis pour découvrir Adobe Premiere Pro, leader du marché

Adobe After Effects

Si vous souhaitez vraiment porter un montage au niveau supérieur, Adobe vous réserve aussi un outil de post-production. Avec Adobe After Effects (24 euros / mois), vous êtes en mesure d’enrichir une vidéo de toutes sortes d’effets visuels.

Adobe compte tout un éventail de programmes – il n’y a qu’à penser à Photoshop –, et dans le secteur du montage aussi, l’enseigne ne s’en tient pas aux seuls Premiere Pro et After Effects. Premiere Elements est une version plus simple et abordable (un seul paiement de 100 euros) de la variante Pro. Premiere Rush est entièrement gratuit et est un bon outil pour le traitement vidéo mobile.

 

2. Apple Final Cut Pro

En termes de qualité, Adobe Premiere Pro compte un seul concurrent de taille. Il n’est pas surprenant que celui-ci sorte du camp d’Apple. La convivialité propre à Apple s’exprime aussi clairement dans Final Cut Pro (350 euros), mais le programme n’est accessible qu’aux utilisateurs de Mac. Il s’agit là d’un grand inconvénient comparé au Premiere Pro universellement disponible. Apple fonctionne par contre avec un paiement unique, ce qui pour beaucoup semble plus attrayant qu’un modèle d’abonnement.

Avec iMovie, Apple propose aussi une variante gratuite, qui jouit d’une grande popularité auprès des utilisateurs mobiles.

3. Lightworks

L’utilisateur de Mac trouvera probablement en iMovie la meilleure option sans frais ; pour les autres, Lightworks jouit d’une excellente réputation. Les débutants peuvent rapidement maîtriser la version gratuite de Lightworks (il existe aussi un Lightworks Pro, 20 euros / mois) et en distiller des résultats plutôt professionnels. Tout comme les outils abordés précédemment, Lightworks permet une utilisation assez simple et intuitive.

 

4. Davinci Resolve

Un autre programme gratuit solide (ayant aussi une version payante très avancée) porte le nom accrocheur de Davinci Resolve. Il y a fort à parier qu’en tant que nouvel utilisateur, vous serez ébahi par la grande quantité de fonctionnalités disponibles gratuitement. Davinci Resolve a jadis été lancé comme outil de correction de couleurs, et ça se voit aux nombreuses options et aux résultats.

 

5. Hitfilm

Hitfilm est également un programme de montage puissant et convivial qui vous aide gratuitement à obtenir un résultat professionnel. Pour les débutants, il comprend le grand avantage de proposer des tutoriaux intégrés. Son interface claire contribue aussi à tracer une courbe d’apprentissage généralement favorable.

 

6. CyberLink PowerDirector

Dans la catégorie des alternatives payantes, CyberLink PowerDirector se rapproche à certains égards d’Adobe Premiere Pro. PowerDirector, un programme plus accessible pour les novices, propose une formule d’abonnement un rien plus abordable, tout en offrant aussi la possibilité de se procurer une ‘licence à vie’ (de 100 euros). Parmi les qualités évidentes de ce logiciel, citons le rendu ultra rapide et le traitement vidéo en fonction des différents formats d’image qui caractérisent les médias sociaux.

 

7. Wondershare Filmora

La qualité à un petit prix, voilà ce que représente Filmora de Wondershare. Pour quelque 50 euros par an, ou pour 80 euros couvrant le logiciel et onze mises à jour suivantes, vous obtenez un excellent outil de montage. L’interface est claire et conviviale, ce qui fait de Filmora un programme idéal pour réussir de simples vidéos sans beaucoup d’expérience. Le logiciel se prête volontiers aux projets de storytelling, mais il vous faudra un abonnement supplémentaire pour pouvoir aussi exploiter les effets visuels après une période d’essai.

 

8. Shotcut

Certains outils sont particulièrement adaptés à des objectifs spécifiques. C’est aussi le cas pour Shotcut, un programme gratuit pratique en termes de filtres et d’effets. Pour utiliser ces fonctionnalités et d’autres, une certaine expérience est cependant requise.

 

9. Canva video

L’idéal pour les diaporamas et le storytelling sur les médias sociaux. L’outil de conception Canva est connu pour ses nombreux templates et son utilisation exceptionnellement simple, ce qui vaut certainement aussi pour le service vidéo (avec version de base gratuite) de la société.

10. Moovly

Besoin d’infographies ou de livres blancs en vidéo ? Moovly vous permet (entre autres) de bricoler de jolies vidéos d’animation. Pas besoin de télécharger un programme, car Moovly est entièrement basé sur le cloud.

 

11. Capcut

Capcut est un outil de montage vidéo gratuit fort prisé par les utilisateurs TikTok. Il est très simple d’emploi et est proposé en d’excellentes versions smartphone tant pour iOS qu’Android) et desktop. C’est l’idéal tant pour les amateurs d’images mouvantes, débutants ou chevronnés.

Un aperçu pratique de la boîte à outils du content marketer belge

Étude européenne : ce que les freelances et les clients en content marketing jugent important les uns chez les autres

11 octobre 2022

Pour les annonceurs, lorsqu’ils collaborent avec des content marketers freelance, la fiabilité revête plus d’importance que les tarifs ou les capacités de contenu. C’est ce qui ressort d’une étude menée par la plateforme européenne Contentoo, qui s’évertue à apparier clients et freelances.

Quand les entreprises font appel à des freelances pour (temporairement ?) venir renforcer leur équipe de content marketing, la fiabilité figure tout en haut de la liste des paramètres essentiels. Elle obtient un score de 4,6 sur 5 dans l’étude que Contentoo a menée auprès de plus de 350 content marketers en Europe.

En 2e et 3e position, on retrouve respectivement leurs capacités de contenu et les tarifs qu’ils appliquent. Le top 5 est complété par la curiosité et la volonté de se plonger dans la problématique du client.

Bien que cette étude ait spécifiquement sondé la façon dont les clients considèrent les freelances, on peut imaginer que les enseignements pour les agences peuvent leur faire écho. Ou, tout au moins, que les résultats peuvent leur servir d’inspiration.

Les content marketers freelance recherchent aussi la fiabilité

Chez les freelances aussi, la fiabilité du client figure en première position dans la liste des priorités, enregistrant un 4,6 sur 5 identique. Viennent ensuite la capacité de donner de bons briefings et un feedback judicieux, la fixation de délais réalistes et l’appréciation d’un travail de qualité. Cette dernière peut par exemple s’exprimer à travers le fait qu’on paie les factures à temps.

La plus grande difficulté dans la collaboration est la communication. C’est une pierre d’achoppement que l’on évoque tant chez les freelances que chez les clients. La solution selon les répondants ? Des équipes intégrées, les gens en interne collaborant étroitement avec les freelances, même s’ils ne se rencontrent jamais en face à face.

Seuls les content marketers freelance procurent plus de satisfaction

Enfin, il est frappant de constater que les responsables clients ayant de l’expérience tant avec des freelances et des employés permanents qu’avec une combinaison des deux, indiquent qu’ils préfèrent les freelances seuls (4,3 sur 5). Cela s’explique par le fait qu’ils considèrent que la gestion d’équipes en interne prend plus de temps. Ce qui n’empêche qu’on peut imaginer que les équipes in-house présentent aussi pas mal d’atouts, tout comme la combinaison des deux.

Tous les détails sur l’étude Contentoo

L’importance de la gouvernance de contenu et comment s’y prendre

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Les 5 meilleurs brand cases belges sur TikTok

19 septembre 2022

Les marques, tant internationales que belges, cherchent toujours plus à être présentes sur le média social le plus branché du moment, les unes y parvenant avec un peu plus de bonheur que les autres. Nous nous sommes mis à la recherche des cases les plus mémorables dans notre pays.

Air up sur TikTok

Vous avez des enfants en bas âge ? Alors, il est impossible que vous n’ayez pas encore entendu parler d’air up. Ce produit, qui donne du goût à votre eau à l’aide de ‘pods’ aromatisés est la coqueluche absolue chez les plus jeunes, et ce, principalement grâce à TikTok. Au niveau international, la plateforme partage elle-même des vidéos, tandis qu’en Belgique on est surtout frappé par les collaborations avec les TikTokeurs les plus connus.

Technopolis sur TikTok

Technopolis est une des premières marques locales à avoir fait le pas vers TikTok. Avec bonheur. De façon conséquente, le centre de technologie pratique ne cesse de publier des clips sympas mettant en scène des expériences scientifiques. Soit, au plus près du cœur de marque. Les chiffres par vidéo ne sont pas spectaculaires (quelques milliers, voire dizaines de milliers de vues), mais chaque clip parvient bien à les réaliser. À l’exception des collaborations avec des TikTokeurs connus, qui franchissent allégrement le cap des 200.000 vues. Plutôt impressionnant !

Delhaize sur TikTok

Le Delhaize… de Termonde, en Flandre-Orientale, possède la plus grande page TikTok du détaillant en Belgique. Celle-ci compte plus de vues que la page officielle. Cet exploit est à mettre sur le compte des collaborateurs locaux enthousiastes, qui, de la façon la plus charmante, font montre de leurs prouesses en chant et en danse. Ajoutons cependant que la maison-mère a amorcé un mouvement de rattrapage. Depuis peu, elle publie en effet sur sa propre page des vidéos de recettes …

Ostende sur TikTok

L’époque où le marketing urbain se pratiquait uniquement en obtenant qu’un endroit serve de lieu de tournage pour une émission TV populaire est révolue depuis quelque temps déjà (et c’est bien comme ça). Lorsqu’il s’agit d’auto-promotion, les villes deviennent toujours plus inventives. Sur TikTok, la ville d’Ostende va le plus loin dans ce domaine. Elle partage régulièrement des vidéos d’activités ostendaises ou balnéaires typiques. Ce dernier aspect surtout est intéressant, car il permet à Ostende de se positionner comme la destination balnéaire par excellence.

Bosch sur TikTok

C’est la recette éprouvée. Invitez un TikTokeur connu, mettez-lui un produit entre les mains et lancez-lui un défi. C’est ce qu’a fait Bosch Home avec, entre autres, les frères Average Rob et Arno The Kid. Le résultat sont des clips amusants tournés sous l’appellation Like a Bosch, dont certains ont enregistré plus de 300.000 vues. Il faut le faire !

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À quel point les marques sont-elles importantes pour TikTok ?

Après la lutte pour les utilisateurs, TikTok entame sa lutte pour les budgets média. À cette fin, le service lance dans la bataille des possibilités publicitaires, à l’image d’autres plateformes. Les marques ne tireraient-elles cependant pas davantage de profit de collaborations ou de contenus propres ?

C’est logique et c’est en outre le modèle d’affaires de chaque média social : initialement, TikTok aussi a misé à fond sur une augmentation de l’audience et aujourd’hui le service tente de monétiser cette audience en impliquant les annonceurs sur sa plateforme. En Belgique aussi, une équipe commerciale est désormais active. La question, toutefois, est de savoir à quel point le marché local est important. Comme en témoignent les mails que nous avons envoyés en vain au responsable presse et RP à Paris…

À l’image des autres médias sociaux, TikTok a entre-temps déployé une plateforme au niveau international. Sur TikTok for Business, on a soi-même la possibilité en tant que marque de mettre sur pied des campagnes. À l’aide d’outils comme Vimeo et Canva, on peut même créer ses propres vidéos de marque à partir de templates. Sans devoir tourner la moindre seconde de matériel propre, s’entend.

De pubs à des filtres faciaux

Les avantages de la plateforme sont évidemment clairs. Elle vous offre, en tant que marque, l’occasion de toucher une cible fort jeune (« Tout le monde se retrouve ici. La Gen X, la Gen Z, les Millennials et les Babyboomers », comme l’exprime TikTok même) et de convaincre votre public à coups d’image, de son et d’animations combinées. Il s’agit coup sur coup de moyens très percutants. Par ailleurs, on vous offre la possibilité de pénétrer dans le monde de vos plus jeunes consommateurs et d’apprendre comment ceux-ci communiquent. Il s’agit en outre d’un public qui vérifié très régulièrement son compte. En moyenne, selon des chiffres de Statista, le TikTokeur moyen se sert du canal pendant pas moins de 858 minutes par mois.

TikTok for Business vous permet aussi – tout comme Snapchat – d’ajouter des filtres faciaux et des lentilles. Les TikTokkers peuvent les ajouter à leurs propres contenus. Pas moins de 64 % d’entre eux l’ont déjà fait, selon le média social. Le fleuron du groupe chinois ByteDance offre donc à chaque annonceur les approches créatives nécessaires.

Est-il préférable de monter des collaborations ?

La question est évidemment de savoir jusqu’où il faut s’inscrire dans la logique de ces possibilités publicitaires… et s’il s’agit bien là de la meilleure marche à suivre. Les stars absolues du canal social sont bien évidemment les créateurs TikTok. Peut-être est-ce plus pratique de les payer pour faire connaître votre marque sur leur canaux, d’une façon qui soit totalement en adéquation avec le TikTokeur en question et le média… C’est en tout cas ce qu’ont tenté jusqu’à présent la plupart des marques qui font appel à TikTok en Belgique.

Autre argument de poids pour s’y prendre de cette façon ? TikTok prétend utiliser le contenu comme critère primordial dans son algorithme. Les meilleurs contenus, et les plus originaux, toucheront donc le plus de gens. En outre, le taux d’engagement sur le canal est particulièrement élevé par rapport à celui d’autres médias sociaux. Selon MarketingCharts, il était de 5,95 % en moyenne en 2021. TikTok était suivi à grande distance par Instagram, avec 0,83 % ; Facebook (0,13 %) et Twitter (0,05 %) suivant encore beaucoup plus loin. Investir dans des collaborations, voire dans des contenus propres peut donc s’avérer payant.

Les 5 meilleurs cases de marque belges sur TikTok

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Les shortlists pour les BOCA : Propaganda mène la danse (haut la main)

Les deux jurys des Best of Content Awards (BOCA) ont rendu leur premier verdict, récompensant 57 cases inscrits d’une nomination en shortlist. 18 agences et leurs clients peuvent espérer décrocher un ou plusieurs awards lors de la remise du 23 novembre.

Avec 10 nominations en shortlist, l’agence Propaganda s’offre, à elle seule, près d’un sixième des 57 cases shortlistés. Le gros des nominations (7) est tombé dans les catégories reprises sous Content Strategy & Distribution.

La deuxième agence la plus nominée est com&co, qui s’adjuge 7 nominations en shortlist. L’agence gantoise a surtout marqué ses points dans les catégories de Craftmanship. Après ce duo qui caracole en tête suit tout un peloton de concurrents ayant remporté entre 3 et 5 nominations. C’est The Fat Lady qui a le pompon, avec 5 nominations (dont 3 en Strategy & Distribution).

Ont été shortlistés à 4 reprises : Cypres, Gutzandglory et Publicis. Onlyhumans, d’artagnan et Ogilvy Social.Lab, quant à eux, peuvent se targuer de 3 nominations.

Au total, les 57 nominations en shortlist sont joliment réparties entre Strategy & Distribution (28) et Craftsmanship (29). Les deux grands blocs ont chacun un jury dédié (ceux-ci sont présidés respectivement par Jasper van Zandbeek (Zandbeek) et Bert van Loon (CMFF)).

Les lauréats de la cinquième édition des BOCA seront annoncés le mercredi 23 novembre à l’Antwerp Expo.

Plus d’infos sur la cérémonie de remise

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Le top 11 des créateurs de contenu TikTok en Belgique

14 septembre 2022

En Belgique aussi, il existe des utilisateurs TikTok qui travaillent d’arrache-pied, se forgent un public fidèle et, en plus de cela, opèrent en tant que créateurs de contenu pour des marques. Custo a rédigé son propre hitparade d’utilisateurs TikTok prometteurs.

1. Timon Verbeeck

Avec plus de 669.100 followers et 21,7 millions de likes, Timon Verbeeck réussit à capter l’attention en incarnant de façon hilarante des personnages comme ‘le prof’. Il combine cela avec des expressions faciales tout aussi expressives qu’excessives et ce qu’on ne peut décrire que comme des ‘bruits primitifs’. Dans ses vidéos TikTok, il utilise invariablement le même format et le même costume rouge. C’est aussi lui qui a inventé ‘Ma Stobbe!’, le mot préféré des enfants Flamands en 2021, signifiant ‘stop !’.

Découvrez les collaborations de Timon Verbeeck avec les marques suivantes :

Elias Verwilt (621.000 followers et 42 millions de likes) crée également des vidéos TikTok reconnaissables avec lesquelles s’identifient les jeunes scolarisés.

2. Aline Dessine

Aline Desinne est un véritable hype sur TikTok et YouTube en Belgique francophone et en France. Elle compte aujourd’hui 1,9 million de followers et quelque 99,3 millions de likes. Sur YouTube, elle est connue pour ses vidéos sur l’alimentation, les soins autonomes et le sport. Sa musculature ciselée est souvent au centre de l’attention. Son compte TikTok révèle un tout autre côté d’Aline ; elle y affiche ses penchants humoristiques.

Découvrez les collaborateurs d’Aline Dessine avec les marques suivantes:

3. Oussifooty

Particularité : féru de foot. Oussifooty (3,5 millions de followers, 80,5 millions de likes) est un TikTokeur belge qui a su faire sa renommée grâce à l’algorithme en béton de TikTok, capable de rendre célèbre des inconnus d’un seul coup. Ses imitations de joueurs célèbres, surtout, deviennent chaque fois virales. Ce n’est pas sans lui apporter des avantages certains ; ainsi, il se voit régulièrement offrir des tickets VIP pour des matchs au sommet et il est ami avec des stars mondiales comme Kilian Mbappé. De plus, il est lui-même plutôt doué balle au pied.

Découvrez les collaborations d’Oussifooty avec les marques suivantes :

4. Celine Dept

Avec 12,3 millions de followers et 452,6 millions de likes, Celine Dept est loin d’être une inconnue dans le paysage (des) média(s sociaux) belge. Elle a fait sa renommée avec ses vidéos TikTok en 2019, souvent consacrées au football. De nombreux jeunes la connaissent aussi comme l’autre moitié de CEMI, le couple YouTube puissant qu’elle forme avec son copain Michiel Callebaut, avec qui elle publie des vidéos.

Découvrez les collaborations de Celine Dept avec les marques suivantes:

5. Nadir de Arabier

Nadir de Arabier, de son vrai nom Nadir Bendenia, est, tout comme Oussifooty, un utilisateur TikTok devenu célèbre d’un jour à l’autre. Fort de ses 1,1 million de followers et 32,7 millions de likes, le Hollandais belge ou Belge hollandais a fait sa renommée avec des vidéos de sauts à la corde, mais depuis il s’est surtout spécialisé dans la création de sketches courts. Les plus appréciées sont des vidéos dans lesquelles il compare le mode de vie occidental avec celui du Moyen-Orient.

Découvrez les collaborations de Nadir de Arabier avec les marques suivantes:

6. Average Rob

En ce moment, Robert Van Impe, a.k.a. Average Rob, est probablement le phénomène montant dans le domaine des médias sociaux en Belgique. Son compteur affiche 564.800 followers et 10,3 millions de likes. Il est  devenu célèbre avec une série de vidéos sur la vie estudiantine, mais ce sont désormais ses clips dans lesquels ils s’essaie à des sports bizarres qui comptent parmi les contenus les plus consommés en Belgique. Il fait d’ailleurs toujours tout avec son frère cadet Arno, a.k.a. Arno The Kid.

Découvrez les collaborations d’Average Rob avec les marques suivantes :

7. Maliciadorable

La Belgique francophone a aussi son authentique ‘power couple’, à savoir Malicia et Salva, a.k.a. Maliciadorable. Ils enregistrent 3 millions de followers et déjà 120 millions de likes. Dans leurs vidéos TikTok, ils ne s’en tiennent pas à un format fixe, mais nous pouvons vous assurer qu’ils sont absolument hilarants.

Découvrez les collaborations de Maliciadorable avec les marques suivantes :

8. Jonatan Medart

Jonatan Medart est un créateur de contenu de médias sociaux flamand qui, en moins de deux ans, a su conquérir le cœur de nombreux jeunes avec ses vidéos amusantes sur TikTok, Instagram et YouTube. Il est vraiment devenu célèbre avec sa chanson 2020. Aujourd’hui, il est bon pour 544.300 followers et 33,6 millions de likes.

Découvrez les collaborations de Jonatan Medart avec les marques suivantes :

9. Nicolas Caeyers

Contrairement à bon nombre d’autres TikTokeurs, Nicolas Caeyers est un habitué des caméras. Il joue et chante depuis sa prime jeunesse et son sens de la performance est donc plus qu’au point. Sur TikTok et d’autres médias sociaux, il est surtout connu pour ses vidéos, dans lesquelles il joue le rôle de Sabine, une femme qui a une opinion sur tout. Il compte aujourd’hui 145.800 followers et 1,8 million de likes.

Découvrez les collaborations de Nicolas Caeyers avec les marques suivantes:

10. Dylhanfat

Dylhan Fat est un TikTokeur qui a surtout beaucoup du succès à Bruxelles, en Wallonie et en France (2 millions de followers et 56 millions de likes). Il pratique le stand-up, ce qui se reflète en grande partie dans ses vidéos. Il a aussi déjà créé plusieurs vidéos avec le duo TikTok de choc Maliciadorable.

Découvrez les colloborations de Dylhan Fat avec les marques suivantes :

11. Nicoenvrai

Nicolas Lacroix, mieux connu sur TikTok sous le nom de Nicoenvrai, est un influenceur belge réputé pour ses parodies vidéo comiques, qui deviennent virales grâce à son air benêt et ‘trop gentil’. Il ne cartonne pas uniquement sur TikTok, pratiquant aussi régulièrement le stand-up. Sur TikTok, il enregistre actuellement 1,,4 million de followers et 46,9 millions de likes.

Découvrez les collaborations de Nicolas Lacroix avec les marques suivantes :

Les cases de marques belges les plus frappants sur TikTok

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Cinq podcasts de marque mémorables dans le Benelux

4 juillet 2022

Aujourd’hui, bon nombre de marques ont leur propre podcast, la qualité variant beaucoup de l’un à l’autre. Nous avons demandé à 5 content marketers de nous donner leur podcast de marque favori.

1. Le podcast de KLM : The Journey

« KLM une des premières marques à avoir lancé un propre podcast. Rien que par le son, on réussit à vous faire voyager vers des destinations exotiques. Il existe beaucoup de bons podcasts de marque dans le Benelux, mais si je dois choisir, je choisis KLM. »

Jeroen Joosens, Managing Partner chez OnlyHumans

Écoutez le podcast de KLM

2. Le podcast de Decathlon : L’évasion

« Du storytelling de très haut niveau, si vous voulez mon avis – et celui des jurés des Lions de Cannes. Le concept ? Le podcast suit 6 détenus (anonymes) de la prison d’Oudenaarde. Ensemble, ils forment la première équipe d’e-Cycling pour détenus et ils se mesurent à d’autres cyclistes dans un monde virtuel. La série podcast suit leur trajet sportif et s’intéresse de plus près à leur récit personnel. Je trouve ça hyper solide, car des récits forts sont associés à la promesse de marque de Decathlon : que le sport peut libérer les gens, partout et dans chaque situation. »

Sam De Cock, CEO de Like Minds

Écoutez le podcast de Decathlon

3. Le podcast de Computer Club

« Ça a commencé comme un podcast, mais entre-temps c’est devenu un podcast de marque. Computer Club est un balado hebdomadaire dédié à la technologie, réalisé par Thomas Smolders et Frederik De Bosschere. Chaque semaine, les deux amis parviennent à camper un podcast passionnant avec des rubriques récurrentes comme ‘Computerklas’, dans laquelle ils partagent une info intéressante avec leurs ‘amis du show’, une authentique communauté avec affiliation. Les créateurs de podcast y rattachent d’ailleurs aussi un volet de contenu. Ainsi, ils ont couplé une newsletter à leur site Web. Et un webshop. Entre-temps, Computer Club est donc devenu une véritable marque. »

Pauline Lannoo, Content Strategist chez The Fat Lady

Écoutez le podcast de Computer Club

4. Le podcast de Rituals : The Art of Sleep

« Si l’on souhaite savoir comment évoluent les podcasts, il est bon de garder un œil (ou plutôt une oreille) sur l’agence audio néerlandaise Airborne. Elle a déjà créé pas mal de petits bijoux, dont une série mémorable pour Rituals, axée sur le sommeil. Pourquoi ? Rituals se fixe pour mission d’aider les gens à intégrer un maximum de moments de qualité dans leur vie, le sommeil étant par excellence un de ces moments. La série ne se borne pas à inspirer ; elle aide aussi vraiment l’auditeur à aller de l’avant. Je n’ai pas encore souvent eu vent de podcasts qui font ça… »

Bart Lombaerts, Head of Content chez SPYKE

Écoutez le podcast de Rituals

5. Le podcast de Delhaize : Delhaize et le vin – une vue exceptionnelle dans la cave du Lion

« Le podcast ‘Delhaize et le vin – une vue exceptionnelle dans la cave du Lion » offre un regard exclusif sur la cave d’embouteillage de vin de Delhaize, vieille de 100 ans, avec en prime une série de tendances et d’infos précieuses. Pourquoi, avant, le champagne était-il sucré et est-il sec aujourd’hui ? C’est quoi, les vins ‘fair trade’, bio ou biodynamiques ? A-t-on les mêmes penchants dans le Sud et le Nord du pays ? Qu’en est-il des vins belges ? Comment affine-t-on le vin ? Pourquoi organise-t-on toujours des foires de vin en mars et en septembre ? Comment Delhaize achète-t-il ses vins ? Comment trouver son vin idéal dans le magasin ? »

Annick Laporte, Client Service Director chez Propaganda

Écoutez le podcast de Delhaize

Envie de savoir si les podcasts conviennent à votre marque ?

Découvrez les expériences d’annonceurs avec le podcasting

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Qu’est-ce qu’un podcast ? Et est-ce que ça a un sens dans votre approche marketing ?

Vous jouez avec l’idée de créer un podcast, mais vous ne savez pas très bien comment vous y prendre ? 6 questions toutes simples vous permettront de déterminer si le podcast a un sens pour votre marque.

Qu’est-ce qu’un podcast ?

Les podcasts ou émissions audio sur demande ne constituent pas un nouveau média en soi (le premier podcast fut diffusé via RSS en 2004), mais cela n’empêche que pour beaucoup de gens – et, surtout, de marques – c’est un phénomène récent.

Un podcast a-t-il un sens pour votre marque ?

Nous avons demandé aux membres Custo Jeroen Joosens (Managing Partner chez OnlyHumans), Sam De Cock (CEO de Like Minds) et Bart Lombaerts (Head of Content de SPYKE) de nous dresser la liste des questions clés que les marketers feraient bien de se poser.

1. Mon public cible écoute-t-il les podcasts ?

Bart Lombaerts : « ‘Ne devrait-on pas créer un podcast ?’ C’est une interrogation qui revient souvent. Cependant, la bonne question à poser est bien sûr : les podcasts sont-ils bénéfiques à mon public ?  De Tijd, par exemple, l’a très bien compris : son public prend la route tôt le matin et n’a que très peu de temps. Il a donc été décidé de créer un podcast quotidien, disponible à 7 heures, qui en un quart d’heure passe en revue l’actualité majeure. »

Découvrez le portrait-robot de l’auditeur de podcast belge 

2. Disposez-vous d’un thème qui fonctionne en podcast ?

Sam De Cock : « Tout ce qu’on a envie de raconter ne fonctionne pas nécessairement en podcast. C’est un média qui permet de s’attarder sur les choses et de créer de la profondeur. Veillez aussi à instaurer une certaine régularité afin de pouvoir proposer vos sujets en séries d’épisodes. C’est ce qui fonctionne le mieux. »

3. Un podcast s’inscrit-il dans vos objectifs de communication ?

Jeroen Joosens : « Posez-vous toujours la question de savoir ce que vous voulez réaliser avec votre podcast et s’il va de pair avec vos objectifs de marketing et de communication. Souhaitez-vous renforcer votre employer branding ? Augmenter la notoriété de votre marque ? Booster l’engagement au sein de votre public ? Tout cela est parfaitement possible, mais veillez à ce que les objectifs soient clairs à l’avance. »

4. Pouvez-vous imaginer un format qui soit bien accueilli ?

Bart Lombaerts : « Un élément essentiel dans le podcasting est l’identification du bon format. Optez-vous pour une interview ? Choisissez-vous un cadre dans lequel plusieurs personnes prennent la parole ? Vous décidez-vous pour une combinaison d’interviews de rue et d’une discussion en studio ? Quel que soit le mode que vous choisissiez, il vaut mieux l’emballer dans une apparence reconnaissable. Votre format sera en grande partie déterminé par ces deux éléments.

Or, peut-être ne devez-vous pas produire de podcast propre. Vous pourriez aussi en sponsoriser un. Vous serez ainsi à même de toucher votre cible malgré tout et vous serez (plus) assuré d’une grande audience. Le sponsoring peut d’ailleurs brasser très large : de la citation de marque pure à la participation à la conversation. Vous pouvez par exemple avoir voix au chapitre dans le choix des invités. »

5. Êtes-vous prêt(e) à investir ?

Jeroen Joosens : « On pense à tort que les podcasts demandent peu de budget parce qu’on se cantonne à l’audio. Il est vrai que c’est rapide à mettre en place en soi, mais pour créer un produit de qualité, il faut être prêt à mettre le temps et le budget nécessaires. Ce temps, il convient de l’investir dans une bonne préparation (en ayant ou non un entretien préliminaire avec votre ou vos hôtes). Il s’agit aussi de prévoir suffisamment de temps pour l’enregistrement et le montage. En outre, vous voulez évidemment pouvoir disposer d’une bonne voix. Elle aussi coûte de l’argent. Enfin, il y a l’endroit, qui déterminera également la qualité d’écoute.

Cela étant dit, vous pouvez aussi voir les choses par l’autre bout de la lorgnette : comme un podcast offre le temps et l’espace nécessaires, tant vos hôtes que votre marque en sortiront quasi toujours sous leur meilleur jour. Le grand avantage du slow media… »

6. Êtes-vous prêt(e) à aussi investir dans la distribution et la promotion ?

Sam De Cock : « Créer un podcast, c’est une chose, mais veiller à ce qu’il parvienne jusque chez les bonnes personnes en est une autre. Veillez donc à prêter attention aux modes et canaux qui vous permettront d’informer votre public cible de l’existence de votre podcast. Faites-y référence dans votre newsletter, sur vos canaux de médias sociaux, …

Ce qui aide également, c’est d’être en mesure d’utiliser votre podcast sous une autre forme ; dans le jargon professionnel, ça s’appelle du ‘repurposing’. Enregistrez par exemple aussi votre podcast en vidéo. Vous disposerez alors d’extraits sympas que vous pourrez utiliser à votre guise. »

Plongez dans les expériences d’annonceurs qui misent déjà sur les podcasts

Découvrez les podcasts de marque les plus mémorables dans le Benelux

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Deux marques partagent leurs expériences avec les podcasts

Lorsqu’il s’agit de podcasts, en Belgique les annonceurs ont rarement progressé au-delà des premiers balbutiements. Néanmoins, on peut déjà partager des enseignements intéressants. Nous avons prêté l’oreille à deux experts du vécu : Ann Maes (Albert Heijn) et Carl Deneve (Parentia).

En Belgique, beaucoup de marques, petites et grandes, s’adonnent au podcasting. C’est aussi le cas de Parentia et d’Albert Heijn, qui, sur la base d’un raisonnement différent, ont chacune eu recours à un podcast.

« Chez Albert Heijn, nous avions envie de créer un podcast parce que nous estimions que nous avions un récit qui fonctionnerait bien au niveau auditif », amorce Ann Maes, Head of Communications chez Albert Heijn. Ce récit, c’était la connaissance de la bière dont peut se targuer la chaîne de supermarchés. « Les podcasts se sont ainsi révélés comme un enrichissement de notre mix marketing. »

Là où chez Albert Heijn, tout partait du contenu, chez Parentia c’est la cible qui était au cœur du choix du média. « Les parents sont souvent très occupés à combiner leur tâche de parent, leur boulot, leur ménage, leurs loisirs, ceux des enfants, etc. », dixit Carl Deneve, Marketing Manager chez Parentia. « Un podcast nous a semblé le canal approprié pour transmettre des informations utiles, que l’on peut littéralement écouter ‘Tussen was en plas’ (le nom du podcast, signifiant ‘entre lavage et nettoyage’), et ce de manière ludique. Il s’agit d’une façon accessible de mettre les parents en contact avec la marque Parentia. »

Les professionnels et les voix de choix augmentent la qualité des podcasts

Pour le spécialiste du ‘Groeipakket’ (les anciennes allocations familiales), Parentia, il s’agissait d’une prochaine étape logique dans la stratégie de contenu, à savoir la diffusion, dans les ménages et par le biais de différents canaux, d’informations utiles pour les parents autour du ‘Groeipakket’ et de l’administration familiale, et ce, de façon agréable. Carl Deneve : « Dans ce podcast, nous cherchons à mettre en contact des parents célèbres et un expert. Nous sommes ainsi en mesure de démontrer que chaque parent est confronté à des défis et des moments forts comparables. En procédant de cette manière, nous permettons à un expert de fournir des conseils et des tuyaux de façon accessible. Il nous semble primordial que cela ne se fasse pas de façon pédante ou sentencieuse, mais que ça provienne des parents, pour les parents. »

Albert Heijn a créé ‘Tussen Pot en Pint’ (littéralement : ‘entre pot et pinte’) afin de partager ses connaissances en matière de bière. C’est devenu une série dans laquelle les biérologues Luc De Raedemaeker et Erik Verdonck partagent avec les auditeurs de magnifiques récits dédiés à la bière. Le podcast en soi était dissocié d’autres initiatives de communication. « Dès le début, nous avons mis dans le mille côté concept », évalue Ann Maes. « Franchement, nous avons aussi eu un peu de chance. Nous avons ainsi constaté au fur et à mesure qu’une voix était d’une importance capitale. Elle vous incite à tendre l’oreille ou à interrompre votre écoute. Il faut donc bien y réfléchir. Heureusement, pour ce qui nous concerne nous étions directement dans le bon. »

Le fait de faire appel à des professionnels (dans ce cas précis l’agence de musique et de son Studio Helsinki) a aussi été une leçon importante pour Ann. « Ils permettent d’élever la qualité du produit final », dit-elle. « En tant que marque, vous pouvez directement incorporer tout ce qu’ils ont appris ces dernières années. Cela permet de gagner un temps gigantesque. »

Distribution : ne pas communiquer au sujet du podcast = occasion manquée

Par contre, ce dont Albert Heijn était moins satisfait, c’était l’absence d’un plan de communication pour soutenir le podcast. Ann Maes : « Depuis peu, nous avons lancé la deuxième série. En parallèle, nous prévoyons cette fois une campagne payante et de la visibilité dans notre folder toutes-boîtes. Chaque fois qu’il y a de la communication, on note une hausse dans les chiffres d’écoute. » Dans la foulée, Ann Maes relève aussi que les canaux numériques constituent le meilleur choix pour assurer le trafic vers le podcast.

Chez Parentia, le mot clé est ‘engagement’. « Il est hyper important de créer de l’engagement de la part des gens qui participent au podcast, lors de la préparation aussi », dit Carl Deneve. « C’est la seule façon d’obtenir des discussions spontanées et passionnantes. »

Les deux marques optent pour une deuxième série de podcasts

Ce qui nous amène aux résultats. À ce sujet, les deux marques restent vagues. « Nous touchons déjà un joli nombre de parents avec le podcast », lâche Carl Deneve. « Chez nous, l’amplification n’est en cours que depuis quelques semaines », ajoute Ann Maes en guise d’input d’Albert Heijn. « Il est trop tôt pour tirer des conclusions. En tout cas, lors de la première série le nombre d’auditeurs était faible. »

Le fait qu’il y a une deuxième série atteste tout de même de la foi du détaillant en le média. C’est aussi le cas chez Parentia, comme en témoigne la réplique «  D’autres séries suivront certainement. » Une première série permet incontestablement de tirer des enseignements intéressants auxquels peut remédier une deuxième série. Et puis… plus un podcast est diffusé longtemps, plus il pourra attirer plus d’audience.

Le portrait-robot de l’auditeur de podcast

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